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ElooBooks, chroniques livresques!
9 novembre 2013

Le Disparu de la route des vins de Pierre KRETZ

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Le Disparu de la route des vins de Pierre KRETZ
Éditions Le Verger - Coll. Les enquêtes rhénanes. 2013. 187 p.

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4ème de couverture :

      "Comme tous les soirs, Oscar Klunck, riche viticulteur de Rebendorf, part faire le tour des remparts du village. Mais cette fois, sa chienne rentre seule... Le dossier est confié à Ronald Fuchs, juge d'instruction au tribunal de Colmar, qui se serait bien passé de cette affaire délicate et médiatisée. Qui, à Rebendorf ou ailleurs, a pu enlever celui qu'on surnomme le roi du Riesling? Sa jeune épouse? Un de ses collaborateurs? Un jaloux? Un déséquilibré? Pierre Kretz campe ici une savoureuse galerie de personnages. Il croque avec finesse les petits et grands travers des tribunaux, les délices de la campagne alsacienne, son amour pour le dialecte, et l'omniprésence du passé douloureux de cette région."

 

Mon Avis : ♥♥♥

J'ai la chance de pouvoir organiser des rencontres-dédicaces grâce à mon métier de bibliothécaire et la dernière en date a mis à l'honneur Pierre Kretz et son nouveau roman : Le Disparu de la route des vins. Il s'agit d'un roman policier régional, c'est à dire un roman qui met en valeur une région de France, ici ma région chérie l'Alsace.

A prime abord, ce n'est pas vraiment un genre qui m'attire, mais je dois dire que j'ai été agréablement surprise. Cette lecture m'a permis de découvrir certains lieux alsaciens que je ne connaissais pas et pourtant qui ne se trouvent qu'à quelques kilomètres de chez moi. D'autres lieux m'ont été plus familiers et c'est finalement assez rigolo de pouvoir visualiser les scènes et de se dire "j'étais déjà là-bas". Cela donne une dimension encore plus réelle au roman et à son action. L'auteur Pierre Kretz nous apprend également quelques mots en alsacien, ainsi que des notions de droits & d'oenologie. On sort grandi de cette lecture car on y a appris plein de choses ; heureusement, le côté ludique est toujours très présent, il s'agit bien d'un roman et non d'un cours de fac, rassurez-vous! D'ailleurs, il me faut souligner l'humour débordant de l'auteur

Le roman est bien écrit, et finalement le seul bémol que l'on peut lui trouver est sa fin un peu rapide. Il s'agit d'un roman policier d'environ 180 pages, donc le dénouement arrive assez vite. Pierre Kretz n'en est pas à son premier roman mais Le Disparu de la route des vins est son premier polar. Il se qualifie lui-même comme quelqu'un qui ne lit que très peu ce genre littéraire, ce qui lui permet d'éviter certains clichés, néanmoins on remarque assez vite qu'il s'agit d'un premier essai. Pour moi il est quand même réussi, et je ne doute pas que les prochains seront encore meilleurs...

© Eloo 11/2013

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7 octobre 2013

Le Joueur d'échecs de Stefan ZWEIG

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Le Joueur d'échecs de Stefan ZWEIG
Editions Le Livre de Poche. 2013. 123 p.
Première édition : 1942

Le Saviez-vous? Le Joueur d'échecs (en allemand Schachnovelle) est la dernière nouvelle écrite par Stefan Zweig avant qu'il ne se suicide en compagnie de sa seconde épouse. Il vivait alors au Brésil. 
Dès 1914, Stefan Zweig utilisait l'écriture pour dénoncer la guerre. Il se donna la mort en février 1942, désespéré par la montée et les victoires du nazisme.
Source : la préface

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4ème de couverture :

      "Qui est cet inconnu capable d'en remontrer au grand Czentovic, champion mondial des échecs, véritable prodige aussi frustre qu'antipathique? Peut-on le croire, quand il affirme qu'il n'a pas joué depuis plus de vingt ans? Les circonstances dans lesquelles l'homme a acquis cette science sont terribles. Elles nous renvoient aux expérimentations nazies sur les effets de l'isolement absolu, lorsque, aux frontières de la folie, entre deux interrogatoires, le cerveau humain parvient à déployer ses facultés les plus étranges. Une fable inquiétante, fantastique, qui, comme le dit un personnage avec une ironie douloureuse, "pourrait servir d'illustration à la charmante époque où nous vivons"."

 


Pourquoi Nina m'a choisi cette lecture :

logo_Libr"Ce roman est resté un bon souvenir parmi mes lectures passées. Je me suis attachée au personnage principal et j'ai apprécié l'environnement dans lequel se déroule l'intrigue (ici, un paquebot). J'avais envie qu'Eloo vive ce même plaisir !"

Le Blog de Nina - lien vers son avis


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Mon Avis : [Classique]

Cette nouvelle de Stefan Zweig ne paye pas de mine et son titre n'est pas très évocateur ; à prime abord on est loin de se douter de ce qu'on a véritablement entre les mains. Enfin si je me doutais un peu, au vu de ce que Nina m'a dit. J'ai bien senti qu'il s'était passé quelque chose entre elle et ce roman. J'en attendais donc beaucoup et je n'ai pas été déçue.

Pour lire cette nouvelle dans de bonnes conditions, une certaine préparation est nécessaire : il faut se renseigner sur la vie de l'auteur et sur le contexte historique pendant lequel cette histoire a été rédigée. Pour le reste, on laisse faire la plume de Stefan Zweig qui s'insinue en nous dès les premières lignes.

Sous couvert d'un duel aux échecs entre Czentovic le champion mondial et Monsieur B. un inconnu incroyablement doué, Stefan Zweig veut en fait nous parler de la Seconde Guerre mondiale.
A travers l'histoire de Monsieur B., nous découvrons certaines méthodes nazies inimaginables qui ont pour but d'"user" les personnes afin de les faire parler. Une expérimentation complètement différente des camps de concentration puisqu'il s'agit ici de violences psychologiques.

Le désespoir de Stefan Zweig est total quant à la situation en Europe. Il ne croit plus au retour d'un monde meilleur et laisse triompher dans sa nouvelle le "mauvais" personnage. 

Après cette lecture, l'envie de jouer aux échecs ne m'est pas apparue, par contre j'ai hâte de continuer ma découverte de l'oeuvre de Stefan Zweig qui me semble riche et complexe. Pourquoi pas avec 24 heures de la vie d'une femme?

 

© Eloo 10/2013

31 août 2013

La Scène des souvenirs de Kate MORTON

la scène des souvenirs

La Scène des souvenirs de Kate MORTON
Editions Presses de la Cité. 2013. 573 p.

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4ème de couverture :

      "La célèbre actrice Laurel Nicolson se rend dans le Suffolk, au chevet de sa mère mourante. En feuilletant un album de famille, la comédienne découvre une photographie qu'elle n'avait encore jamais vue. Datée de 1941, celle-ci montre sa mère aux côtés d'une inconnue – une certaine Vivien, comme Laurel ne tarde pas à l'apprendre. Ce prénom, étrangement familier à ses oreilles, la ramène brusquement cinquante ans en arrière, au coeur d'un après-midi d'été étouffant. L'adolescente rêveuse qu'elle était alors avait assisté à un événement tragique qu'elle avait ensuite tout fait pour oublier. 
Hantée par ce souvenir, Laurel décide de fouiller dans le passé de sa famille. L'histoire secrète qu'elle exhume la plonge dans Londres, en pleine Seconde Guerre mondiale."

 

Mon Avis : ♥♥♥♥ [Coup de Coeur!]

A première vue, je trouve que ce roman ne paye pas de mine. Sa couverture est belle & son résumé donne envie, mais on peut tout aussi bien passer à côté sans y prêter véritablement attention. Et ce serait dommage... Car cette petite perle littéraire que nous offre Kate Morton, je vous la conseille plutôt deux fois qu'une!

La plume de l'auteur m'a beaucoup plu. Kate Morton aime s'attarder sur certains détails - jamais anodins - qui apparaissent dans chaque nouvelle scène. Et même si les descriptions sont nombreuses, j'ai trouvé que son écriture était suffisement fluide pour rendre ma lecture facile. Kate Morton arrive à nous transmettre de l'émotion - de la nostalgie, de la poésie... - à travers ses mots. Vraiment, c'était un régal!

Ce roman nous fait voyager dans le temps : la Seconde Guerre mondiale, les années 60', 2011. L'auteur prend son temps et ne nous perd jamais. Bien au contraire, elle sait même faire naître de la frustration chez son lecteur : à chaque fois qu'elle quitte une période historique pour une autre, c'est l'horreur car on se rend bien compte qu'elle ne nous dit pas tout!
Le suspense est également au rendez-vous : j'ai eu beau faire les meilleures hypothèses au monde, j'étais finalement complètement à coté! Surtout que nous avons droit à un rebondissement de dernière minute... Et quel rebondissement! J'ai tout simplement adoré.

La Scène des souvenirs n'est pas un roman historique à proprement parlé, mais il nous en apprend quand même beaucoup concernant la vie londonienne pendant le Blitz ("(terme allemand signifiant « éclair ») est le nom donné à la campagne de bombardements stratégiques durant la Seconde Guerre mondiale mené par la Luftwaffe, l'aviation allemande, contre le Royaume-Uni du 7 septembre 1940 au 21 mai 1941. Il s'agit de l'opération la plus connue de la bataille d'Angleterre." Merci Wikipédia!). J'ai trouvé ça très intéressant de découvrir comment le mode de vie a dû être modifié, les habitudes bousculées. Aujourd'hui, il est tout simplement impossible d'imaginer cette façon de vivre, ou plutôt de survivre, sans savoir si la prochaine bombe sera pour votre maison, sans savoir si vos proches seront tous encore là à l'heure du souper... Mais là je fais une digression!

Je reviens donc à mon livre... Je ne peux que vous le conseiller chaudement!
Je n'ai désormais plus qu'une hâte : lire un autre roman de Kate Morton... (bientôt un nouvel article "On My Wish-List"?!)

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-> En bref :
#oui à 100%!
#non : /

 

© Eloo 08/2013

10 juillet 2013

Nous étions faits pour être heureux de Véronique OLMI

nous étions faits pour être heureux

Nous étions faits pour être heureux de Véronique OLMI
Editions Albin Michel. 2012. 229 p.

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4ème de couverture :

      "Quand Suzanne vient dans la maison de Serge à Montmartre, il ne la remarque pas. Elle accorde le piano de son fils. Elle est mariée, lui aussi, et à 60 ans il a ce dont rêvent les hommes : un métier rentable, une jeune femme parfaite, deux beaux enfants. Pourquoi soudain recherche-t-il Suzanne qui n'est ni jeune, ni belle, et apparemment ordinaire ? Pourquoi va-t-il lui confier un secret d'enfance dont il n'a jamais parlé et qui a changé le cours de sa vie ? Pour évoquer la passion naissante, les vérités enfouies et coupables, l'auteur de Bord de mer, Le Premier amour et Cet été-là, décline avec subtilité, en musique douce, juste et fatale, ces moments clefs où les vies basculent et cherchent désespérément la note juste."

 

Mon Avis : ♥♥♥♥

Je dois bien avouer que j'ai trouvé la première moitié du roman très décevante : l'auteur privilégie sa prose à son histoire... Conclusion, la plume est belle mais il ne se passe rien. L'auteur installe la situation et présente ses personnages pendant plus de 70 pages (sur 229) : nous avons droit à un style contemplatif et à un texte monotone qui semble sans fin. J'ai très honnêtement bien failli abandonner par manque d'intérêt.

Et puis finalement je me dis que j'ai eu raison de persévérer car la seconde partie s'est révélée être bien meilleure. Nous découvrons le fameux secret de Serge : il s'agit là d'une histoire dans l'histoire, bien plus intéressante que la principale - à mon humble avis.
Les personnages principaux, Serge & Suzanne, m'ont semblé froids et inaccessibles, et ce qu'ils vivent ensemble m'a laissé de marbre. Par contre, j'ai été touché par le jeune Sergio, et j'ai réussi à me glisser dans sa peau pour mieux comprendre ses déductions parfois hasardeuses, ses souffrances.

J'étais curieuse de savoir quelle serait la place du piano dans ce roman. Après lecture, je me suis demandée si je devais être déçue ou non. Le piano prend sa place petit à petit au fil de la narration jusqu'à devenir quasiment omniprésent. Néanmoins, j'ai trouvé qu'il s'agissait plus d'un outil qui sert l'histoire qu'un réel hommage à l'instrument, ce que j'attendais peut-être davantage. 

Finalement un avis en demi-teinte : une fin qui m'a plu mais qui est entâchée par le début...

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-> En bref :
#non : un démarrage trop long, des personnages pas plus attachants que ça...
#oui : une seconde partie qui relève le niveau lorsque le passé de Serge se dévoile.

© Eloo 07/2013

5 juillet 2013

Malronce de Maxime CHATTAM

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Autre-Monde : Malronce (t.2) de Maxime CHATTAM
Editions Albin Michel. 2009. 406 p.

Voir la chronique du tome 1

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4ème de couverture :

      "Imaginez un monde où la nature a repris le pouvoir, où les adultes sont redevenus sauvages et les enfants se sont assemblés en bandes pour survivre, où chaque promenade est une expédition, chaque jour passé, un exploit. Un monde recouvert par un océan de forêts, peuplé de créatures fabuleuses, traversé de courants étranges, d'énergies nouvelles. Un monde nouveau où trois adolescents tentent de déjouer les pièges d'une mystérieuse reine, acharnée à leur perte : Malronce. Oubliez tout ce que vous savez... Pénétrez dans Autre-Monde."

 

Mon Avis : ♥♥♥

Après un premier tome coup de coeur, j'attendais bien évidement énormément de la suite... Et la chute peut être fatale! Alors non, Malronce n'est pas une déception mais je l'ai trouvé vraiment en-dessous de son prédécesseur... Dommage!

Nous retrouvons nos trois héros là où nous les avons laissés, ils partent en quête et leur voyage est... long. Pour ne pas dire ennuyeux! Bien sûr, leur chemin est pavé d'embûches mais cela saute très vite aux yeux qu'ils s'en sortiront très bien - et avec un peu trop de facilité.
Au cours de leur remontée vers le Sud, ils vont faire la connaissance de deux clans d'enfants-adolescents aux moeurs & coutumes complètement différentes des leurs. Malheureusement, Matt, Ambre et Tobias ne s'attardent pas chez eux et je l'ai regretté. J'aurais aimé pouvoir m'imprégner davantage de leurs univers, découvrir leurs logis et leur façon de vivre, connaître leur manière d'appréhender ce nouveau monde plus en profondeur, etc.

Dans le dernier quart du livre, l'histoire prend une nouvelle tournure et on est enfin tenu en haleine. Dommage donc qu'il ait fallu s'accrocher jusque là. Je ne vous en dirais pas plus car je ne voudrais pas trop vous en dévoiler.
La fin remontant le tout, j'ai vraiment envie de lire la suite, le troisième tome Le Coeur de la Terre. Maxime Chattam a su créer un univers à part entière, avec sa part de mystère que les personnages et les lecteurs doivent percer à jour. Mais l'auteur doit faire attention à ne pas verser dans la facilité!

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-> En bref :
#oui : un univers fourni et mystérieux qu'on a envie de découvrir, une fin haletante.
#non : un démarrage beaucoup trop lent.

 

 

© Eloo 07/2013

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4 juin 2013

L'Alliance des trois de Maxime CHATTAM

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Autre-Monde : L'Alliance des trois (t.1) de Maxime CHATTAM
Editions Albin Michel. 2008. 482 p.

Le Saviez-vous? Ci-dessous la bande-annonce du roman

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4ème de couverture :

      "Personne ne l'a vue venir. La Grande Tempête : un ouragan de vent et de neige qui plonge le pays dans l'obscurité et l'effroi. D'étranges éclairs bleus rampent le long des immeubles, les palpent, à la recherche de leurs proies... Quand Matt et Tobias se sont éveillés, la Terre n'était plus la même. Désormais seuls, ils vont devoir s'organiser. Pour comprendre. Pour survivre... A cet Autre-Monde."

 

Mon Avis : ♥♥♥♥ [Coup de Coeur!]

C'est la première fois que je lis un roman de Maxime Chattam ; le genre fantastique n'est pas celui où il s'est le plus illustré mais allons-y! La couverture a un côté mystérieux, le résumé en dit juste assez pour titiller notre curiosité... Hop, les premières pages sont déjà dévorées...

La première chose que l'on remarque est que la plume de l'auteur n'a rien d'extraordinaire... Et pourtant, même si Maxime Chattam ne fait pas vraiment un effort de style, on est embarqué tout de suite dans son histoire, et on n'en demande pas plus. Efficacité garantie.
Au début, le monde est tel que nous le connaissons, puis vient LE bouleversement. J'ai beaucoup aimé cet aspect-là du roman : le lecteur cherche à comprendre cet "Autre-Monde "en même temps que les personnages principaux. Pourquoi cette Tempête? Quels sont ces étranges éclairs bleus? Autant de questionnements qui nous tiennent en haleine et nous font tourner les pages de plus en plus vite...

Vous l'aurez certainement compris, j'ai vraiment tout aimé de ce roman. Les descriptions fluides et efficaces défilent sous nos yeux comme si nous étions au cinéma, tellement elles sont limpides. Il n'y a pas de temps morts et les rebondissements sont là où on ne les attend pas forcément.
Le trio principal composé de Matt, Tobias & Ambre est très attachant ; l'air de rien ils ont un petit côté Harry-Ron-Hermione (ce qui n'est pas pour déplaire).

A noter quand même que ce roman paraîtra peut-être un peu léger aux yeux des adeptes du fantastique.
Mais du coup, il est parfait pour tout ceux qui souhaitent se lancer dans l'aventure du genre, car L'Alliance des trois est vraiment très abordable.
Et évidemment, ce livre s'adresse à la troisième catégorie de lecteurs, ceux qui comme moi lisent du fantastique de temps en temps avec grand plaisir, mais pas assez pour lui trouver des défauts! Car oui, on peut repprocher à l'intrigue de manquer quelque peu de complexité - il s'agit d'un roman destiné à un public adultes, mais pour ma part j'ai trouvé ça plutôt reposant et agréable.

Je conseille ce roman aux lecteurs dès l'âge de 14-15 ans.

Un mot pour la fin, Eloo? Ouiii, je veuuuux la suuuuuuite!!

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-> En bref :
100% #oui!
#non : /

© Eloo 06/2013

27 avril 2013

Les Enquêtes d'Hercule Poirot d'Agatha CHRISTIE

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Les Enquêtes d'Hercule Poirot d'Agatha CHRISTIE
Editions Le Livre de Poche. 2009. 221 p.
Première édition : 1924

Le Saviez-vous? Les Enquêtes d'Hercule Poirot est un recueil de nouvelles adapté partiellement du recueil britannique Poirot Investigates (1924).  Ces enquêtes étaient une commande du magazine The Sketch qui souhaitait qu'Agatha Christie redonne vie à son personnage Hercule Poirot, apparu dans son premier roman La Mystérieuse affaire de Styles. Source & Source.

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4ème de couverture :

      "Disparition de bijoux, suicide suspect, espion retors, meurtre crapuleux, escroquerie de haut vol ou sombre affaire d'héritage : rien de résiste à l'illustre Hercule Poirot..."

 

Mon Avis : [Classique]

Comme vous le savez très certainement, je suis une grande admiratrice de Dame Agatha. Si bien que c'est toujours un plaisir pour moi de me plonger dans une de ses enquêtes.

Ici, nous avons affaire à un recueil de nouvelles où les enquêtes proposées sont à tout à fait originales et différentes les unes des autres. Hercule Poirot, le détective belge, doit résoudre des meurtres - son passe-temps favori, mais il doit également régler des affaires de vols, de disparitions inquiétantes, de héritages compromis, etc.
La nouvelle qui m'a particulièrement plu est "L'Affaire du testament disparu" : l'intrigue est inhabituelle et le mot de la fin cocasse!

Malgré tout, je dois avouer que j'ai une nette préférence pour le format roman. L'inconvénient de la nouvelle est qu'elle oblige Agatha Christie à aller très vite pour boucler son affaire. Dès les premières lignes, l'auteur met la situation en place puis quelques pages plus loin Hercule Poirot nous livre déjà les résultats de son enquête. Le lecteur n'a donc pas le temps de trouver lui-même le fin mot de l'histoire ("essayer" serait le terme plus exact^^). Quel dommage alors qu'Agatha Christie manie si bien l'art du suspense!
D'autre part, et je crois qu'il faut le souligner, le format nouvelle accentue le côté "imbu de lui-même" de Hercule Poirot et met encore plus en avant la naïveté du capitaine Hastings. Cela peut devenir malheureusement lassant à la longue...

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-> En bref :
#oui :  c'est du Agatha Christie, que dire de plus?
#non : préférence pour le format roman
(ici la résolution des enquêtes est trop rapide & les personnages paraissent trop caricaturés)

© Eloo 04/2013

13 avril 2013

Meurtre dans le boudoir de Frédéric LENORMAND

meurtre dans le boudoir

Meurtre dans le boudoir de Frédéric LENORMAND
"Voltaire mène l'enquête"
Editions JC Lattès. 2012. 318 p.

Le Saviez-vous? Le premier opus de la série, La Baronne meurt à cinq heures,
a été récompensé par le prix Historia, le prix Arsène Lupin & le prix du Zinc. source : dernière de couverture.

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4ème de couverture :

      "Alors que la publication de ses Lettres philosophiques s'annonce fracassante, Voltaire jure ses grands dieux qu'il ne les a pas écrites - mais s'empêtre à nouveau dans des crimes qu'il n'a pas commis. Un assassin débordant d'imagination s'inspire d'un roman licencieux qui circule sous le manteau pour éliminer ses victimes dans la soie orientale et les loukoums. Soucieux d'amadouer le lieutenant de police Hérault, voilà Voltaire contraint de hanter les maisons de passe, les librairies clandestines, les bureaux de la censure et les parties fines, sur les traces d'un illuminé qui n'a guère plus de pitié pour les philosophes que pour les libertins. L'aide du bon abbé Linant et de la brillante Emilie du Châtelet ne sera pas de trop pour tenter de garder en vie l'esprit le plus pétulant de son siècle."

 

Mon Avis : ♥♥

Dans cette nouvelle enquête mené par Voltaire, les choses se passent... sous la ceinture et sous le comptoir : bienvenue dans les maisons closes et les librairies clandestines! Les romans licencieux se transmettent sous le manteau et les plus hautes personnalités organisent des parties fines, hé oui ne vous y trompez pas, ils étaient loin d'être prudes au 18ème siècle!

Tout comme pour La Baronne meurt à cinq heures, le mélange des genres policier/historique/humour est réussi.
J'aurais peut-être davantage apprécié que l'enquête policière prenne la part belle du roman plus tôt qu'au dernier quart du livre. Mais il semble que celle-ci n'est pas forcément la priorité de l'auteur. Et quelle est-elle me demanderez-vous? Aucune idée, mais je crois surtout que Mr. Lenormand ne se fixe aucune limite et qu'il s'éclate à écrire son livre, tout simplement.
Attention, cela ne veut pas non plus dire qu'il écrit n'importe quoi! L'auteur n'en ait pas à son premier roman historique et on peut se fier aux informations qu'il nous livre! Par contre, le personnage de Voltaire ressemble tellement à une caricature que l'on est en droit de se demander s'il était vraiment comme ça ou si Frédéric Lenormand a prit quelques libertés...
Un dernier mot sur l'humour (comme ça on aura fait le tour) : l'histoire est vraiment décalée et m'a donné le sourire du début à la fin. Maintenant, j'attend encore de cet auteur qu'il réussisse à m'arracher un éclat de rire!

Tant pis si je passe pour une éternelle insatisfaite, notez bien que j'ai tout de même vraiment apprécié cette lecture détente! Cette saga - avec son mélange des genres - est ambitieuse et Frédéric Lenormand s'en sort plutôt bien. J'ai hâte de découvrir la troisième aventure de Voltaire qui est sorti cette année (=mars 2013) et qui s'intitule Le Diable s'habille en Voltaire.

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-> En bref :
#oui : mélange des genres réussi, belle plume, histoire originale et décalée
#non : /

© Eloo 04/2013

21 mars 2013

Je suis comme vous, unique! d'Astrid EL CHAMI

astrid elchami

Je suis comme vous, unique! d'Astrid EL CHAMI
Editions La Bourdonnaye. 2012. 185 p.

Le saviez-vous? Je suis comme vous, unique! est un premier roman. N'hésitez pas à aller liker la page facebook d'Astrid El Chami afin de la soutenir et de l'encourager! Ce sera aussi l'occasion pour vous de rencontrer son personnage Emma... lien page facebook

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4ème de couverture :

      "Vingt-cinq ans. C’est l’heure du premier bilan et aux yeux d’Emma, il est moyen, voire complètement nul.
Jeune et déjà ex-journaliste, cette Parisienne pétillante et mille fois reconvertie vient de poser ses bagages aux Galeries Lafayette, maison incontournable pour toute nana mordue de mode.
Excitée à l’idée de débuter sa première journée de travail, Emma n’oublie cependant pas ses amours en crise et la période orageuse que traverse sa maman.
Mais la pin-up a tendance à voir la vie plus rose que grise comme elle préfère croquer dans un millefeuille que de s’étouffer avec un yaourt à 0 %.
Aujourd’hui, Emma remet les compteurs à zéro pour faire de sa vingt-cinquième année, son année… Alléluia !"

 

Mon Avis : ♥♥♥

Le personnage d'Emma, quel sacré numéro! Cette jeune femme nous embarque dans ses recherches d'emplois foireuses, ses histoires d'amour rocambolesques et ses malheurs familiaux. Durant sa vingt-cinquième année d'existence, c'est parfois - souvent - la tempête, mais la jeune femme n'en perd pas moins le cap! Et quand le temps vire à l'orage, elle tente malgré tout de garder le sourire. Hé oui, le moins que l'on puisse dire, c'est que l'on ne s'ennuie pas une seule seconde en sa compagnie!

Vous l'aurez compris, Je suis comme vous, unique! est un petit roman sucré, drôle et savoureux. Mais à cette belle formule je vais quand même ajouter mon grain de sel... J'ai trouvé que les nombreuses péripéties de ce roman ne sont pas toujours bien "dosées". Je m'explique : certains évènements trop survolés à mon goût auraient mérité d'être davantage creusés, tandis que d'autres ne nécessitaient pas forcément que l'on s'y attardent autant.
Je déplore également quelques maladresses/lourdeurs dans certaines phrases qui m'ont parfois paru mal construites. Mais parallèlement il faut souligner la plume acérée de l'auteur : j'ai adoré le franc-parler qu'elle a donné à sa narratrice.

"Emma, c'est un peu la Bridget Jones française"... Pas faux. Si bien que tout au long du roman, je me suis demandé si ce roman n'aurait pas gagné à être construit comme un journal intime... Emma, la narratrice, ne nous lâche pas une seconde et nous savons de quoi est fait chacune de ses journées... Du coup, autant faire les choses à fond non?
A noter : le personnage d'Emma est un pur produit parisien et cela peut devenir lassant à la longue pour les lecteurs du reste de la France...

Quelques mots sur l'originalité de la fin : je ne m'attendais pas à une telle construction et cela s'est révélée être une bonne surprise.

Je tiens encore une fois à remercier l'auteur Astrid El Chami & son éditeur pour m'avoir gracieusement offert ce roman.
Je leur souhaite une bonne continuation pour la suite!

Et je terminerai cet avis sur une question : Emma ne serait-elle pas un peu Astrid finalement?

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-> En bref :
#oui : une héroïne attachante, de l'humour et du franc-parler, une fin atypique & originale
#non : la couverture, quelques maladresses/lourdeurs dans la construction des phrases

 

© Eloo 03/2013

2 mars 2013

Un Jour de David NICHOLLS

Un-jour-David-Nicholls

Un Jour de David NICHOLLS
Editions 10/18. 2011. 621 p.

Le Saviez-vous? Un Jour a été adapté au cinéma avec Anne Hathaway dans le rôle d'Emma
& Jim Sturgess dans celui de Dex
ter.
la bande-annonce:

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4ème de couverture :

      "15 juillet 1988. Emma et Dexter se rencontrent pour la première fois. Tout les oppose, pourtant ce jour marque le début d'une relation hors du commun. Pendant vingt ans, chaque année, ils vont se croiser, se séparer et s'attendre, dans les remous étourdissants de leur existence. Un conte des temps modernes où la splendeur d'aimer a fait chavirer le monde entier."

 

Mon Avis : ♥♥♥

J'ai profité de la Saint-Valentin pour lire une romance ; ça ne m'arrive pas très souvent car mes attentes sont rarement comblées avec ce type de romans. Et malheureusement, une fois n'est pas coutume, il n'y aura pas eu la petite étincelle entre Emma, Dexter & moi. J'y ai cru pourtant car ça commençait bien : une magnifique couverture et un résumé alléchant qui promettait une histoire sans niaiserie. Et sur ce point, je vous rassure de suite : niaiserie il n'y a point. Ouf!

La plume de l'auteur, David Nicholls, m'a beaucoup plu. Elle invite à la lecture, elle est fine et belle.
D'autre part, j'ai trouvé la construction du roman originale et intéressante. L'auteur nous invite à partager une journée en compagnie d'Emma & de Dexter chaque année, le 15 juillet en l'occurence, et pas davantage. Réside alors pour le lecteur une part d'ombre qu'il doit essayer de deviner grâce aux informations qu'il peut glaner tout au long de chaque chapitre. Je trouve que ça apporte quelque chose de nouveau et qui permet au roman de se différencier des autres.

Malgré tout, je ne me suis pas sentie "en phase" avec l'histoire de Dexter et d'Emma. Ces deux-là donnent l'impression de passer à côté de leur vie en permanence et à mon sens ça équivaut à la gâcher. Tout au long de ma lecture, j'ai pensé qu'il leur manquait clairement la bonne copine qui leur dirait "mais arrêtez vos conneries quoi!".
J'ai également trouvé ces 2 personnages principaux légèrement stéréotypés ; Emma est la petite intello coincée qui n'a pas un rond et Dexter le beau gosse riche et versatile qui ne pense qu'à s'amuser. Ce dernier m'a d'ailleurs clairement agacé pendant tout le roman : imbu de lui-même, Dexter se réfugie dans la boisson à la moindre contrariété - on peut même carrément dire qu'il est alcoolique et, c'est malheureux à dire, cela ne semble pas déranger l'auteur qui se complait à le laisser dans un état second pendant les 3/4 du roman sans se décider à le faire soigner!

Un mot sur la fin qui nous propose le rebondissement tant attendu pendant presque 600 pages : je l'ai trouvé tristement banale. Tout ça pour ça?! J'aime même envie de dire c'est ballot! Cette fin aura au moins eu le mérite d'adoucir mon jugement quant au personnage de Dexter... mais c'est un peu tard!

J'attendais tellement plus de ce roman que forcément, la déception a pointé son nez pendant la lecture des derniers chapitres! David Nicholls avait tous les ingrédients pour nous offrir un grand roman ; malheureusement il en a oublié en route!

Je tiens néanmoins à souligner qu'il y a de grandes chances que les adeptes de romance ne soient pas déçus... Alors tentez le coup!

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-> En bref :
#oui : la plume de l'auteur, la construction du roman
#non : une histoire qui n'a pas su m'émouvoir, des personnages stéréotypés & parfois agaçants

 

challenge cold winter
3/6

 

  © Eloo 03/2013

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