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ElooBooks, chroniques livresques!

17 mai 2012

Hunger Games (t.2) : L'Embrasement de Suzanne COLLINS

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Hunger Games (t.2) : L'Embrasement de Suzanne COLLINS

Edition Pocket Jeunesse. 2010. 398 p.


4ème de couverture :

      "Les Jeux continuent ! Plus terribles que jamais…

Après le succès des derniers Hunger Games, le peuple de Panem est impatient de retrouver Katniss et Peeta pour la Tournée de la victoire. Mais pour Katniss, il s’agit surtout d’une tournée de la dernière chance. Celle qui a osé défier le Capitole est devenue le symbole d’une rébellion qui pourrait bien embraser Panem. Si elle échoue à ramener le calme dans les districts, le président Snow n’hésitera pas à noyer dans le sang le feu de la révolte. A l’aube des Jeux de l’Expiation, le piège du Capitole se referme sur Katniss…"


Mon Avis : ♥ ♥

A peine lâché le tome 1 que j'attaque le tome 2 - 'faut dire que Peeta a des arguments ()... Mais entrons tout de suite dans le vif du sujet avant que je ne me transforme en petite midinette amourachée qui entoure le prénom de son bien-aimé avec des coeurs guimauves tout tremblotant (quoi trop tard?! Humpf!)...

Toujours cette écriture instinctive qui me plaît tant chez Suzanne Collins, du suspense & des retournements de situations qui rendent mon coeur galopant, et une idée originale concernant les Jeux de l'Expiation à laquelle j'ai vraiment adhéré. Oui, ça en fait une bonne lecture. Mais...

Mais il y a 2-3 p'tites choses qui m'ont chiffonné, si bien que je le dis : j'ai préféré le tome 1 et mon intérêt pour cette saga s'émousse un chouia.

Jusqu’aux Jeux de l’Expiation - c'est à dire durant la première partie -, il se passe énormément de choses mais qui ne sont malheureusement que survolés. J’aurais vraiment aimé un rythme moins soutenu qui nous permette de grappiller des informations supplémentaires. On sent que pour l’auteur cette partie n’est pas essentielle mais je ne suis pas forcément d'accord. J’aurais notamment aimé que la Tournée de la victoire s’éternise un peu plus, qu’elle soit plus détaillée et l'occasion pour nous de visiter plusieurs districts. De la même façon, des évènements "spéciaux" (je pense à un en particulier mais je ne veux pas spoiler) se déroulent lorsque la Tournée fait halte au Capitole ; dommage qu'ils aient été réduits à quelques lignes et que l'auteur utilise la simple narration : on a l'impression de ne pas les vivre en direct.

Mon deuxième gros reproche est à l'attention des personnages. Je n'arrive toujours pas à m’identifier à Katniss, et dans ce tome, "la fille du feu" a même réussi à m’agacer quelques fois : c’est une vraie tête brûlée qui fait des plans sur la comète sans réfléchir aux conséquences ; elle serait prête à mettre au point de vraies missions-suicides sans s'en rendre compte ! Heureusement qu’elle ne passe pas souvent à l’action… Quant à Peeta, je trouve qu'il a en grande partie un rôle de potiche, (c'est mon subjectif rempli d'amour découlinant de mièvrerie qui parle en cet instant j'en conviens) et ça m'a chagriné car il vaut mieux que ça! C'est un garçon intelligent et je crois que même l'auteur sous-estime ses capacités...

 En conclusion, une suite intéressante qui n'est peut-être pas à la hauteur de son prédécesseur, mais qui promets de belles choses pour la fin... Donc à bientôt avec la chronique de Hunger Games : La Révolte que je lirai sous peu ; espérons que ce dernier tome tiendra ses promesses et nous offrira un feu d'artifice final!

Je conseille ce livre à partir de 12 ans.

  

© Eloo 05/2012 

 

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3 mai 2012

Hunger Games (t.1) de Suzanne COLLINS

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Hunger Games (t.1) de Suzanne COLLINS

Edition Pocket Jeunesse. 2009. 398 p.

 

4ème de couverture :

      "Les Hunger Games ont commencé. Le vainqueur deviendra  riche et célèbre. Les autres mourront...

Dans un futur sombre, sur les ruines des États-Unis, un jeu télévisé est créé pour contrôler le peuple par la terreur. Douze garçons et douze filles tirés au sort participent à cette sinistre télé-réalité, que tout le monde est forcé de regarder en direct. Une seule règle dans l'arène : survivre, à tout prix.

Quand sa petite soeur est appelée pour participer aux Hunger Games, Katniss n'hésite pas une seconde. Elle prend sa place, consciente du danger. A seize ans, Katniss a déjà été confrontée plusieurs fois à la mort. Chez elle, survivre est comme une seconde nature..."


Mon Avis : ♥ ♥ ♥

Le 21ème siècle est marqué par le phénomène de télé-réalité qui, chaque année, est de plus en plus trash et envahissant. On pensait avoir tout vu et pourtant, dans le monde futuriste créé par Suzanne Collins, rien de comparable. Si certains téléspectateurs d'aujourd'hui prennent "plaisir" à voir des gens avec le QI d'une huître, enfermés dans une luxueuse maison, se crêper le chignon pour des futilités ; le Capitole, lui, prend plaisir à regarder certains de ses citoyens... s'entretuer dans une arène, obligeant de surcroît les proches à regarder le massacre. Quelle probabilité que son propre enfant soit l'unique vainqueur? Quasi nulle. Faire acte de rébellion? Déjà tenté et tout un peuple a été éradiqué...

Suzanne Collins a une écriture insctinctive qui m'a bien plue. Tout comme son choix de prendre Katniss comme narratrice : du coup, certaines zones d'ombres se constituent car nous ne savons que ce qu'il se passe à travers ses yeux. Comment les différents districts réagissent devant leur télévision? Le Capitole est-il satisfait? Mystère... Nous demeurons "enfermés" avec Katniss et les 23 autres tributs dans l'arène.

Ces derniers doivent toujours être sur le qui-vive car une seule minute d'inattention pourrait leur être fatale. Ce sentiment est traduit dans le livre par un rythme soutenu et entrainant, on ne s'ennuie pas. Si bien que cette lecture fut plaisante et que j'ai eu dû mal à lâcher ce roman chaque soir pour rejoindre les bras de Morphée.

Néanmoins, j'attendais de l'histoire qu'elle me procure plus d'émotions. La faute aux nombreux avis plus qu'élogieux aperçus sur la blogosphère? Peut-être... Toujours est-il que le sang froid de Katniss face à toutes épreuves - justifiable par ce qu'elle a vécu depuis son enfance - m'a empêché de me retrouver en elle. J'aurais aussi aimé être plus touché que ça à la mort d'un certain personnage secondaire mais ce ne fut pas le cas, certainement car l'alliance se crée tardivement et que la mort arrive très peu de temps après. Finalement, le seul qui a réussi son petit effet est Peeta. Il me fait littéralement fondre avec ses sentiments à demi-avouer. J'ai hâte de le retrouver dans le second tome de cette trilogie.

En conclusion, un roman auquel j'ai adhéré et qui me donne envie de poursuivre l'aventure au côté de Katniss Peeta au plus vite. Ce n'est pas un coup de coeur car on a déjà connu mieux au niveau de l'intrigue et du style d'écriture. Mais Hunger Games remplit parfaitement les missions que semblent s'être confiée l'auteur Suzanne Collins : nous divertir et nous tenir en haleine jusqu'au bout ; et c'est finalement le principal.

Je conseille ce livre à partir de 12 ans - jeunes innocents à l'âme sensible, prenez garde -.

 

© Eloo 05/2012 


21 avril 2012

L'Appât de José Carlos SOMOZA

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L'Appât de José Carlos SOMOZA.

Editions Actes Sud - Coll. Lettres hispaniques. 2011. 409 p.


4ème de couverture :

      "Lever de rideau. Ici une bretelle noire glisse sur une peau diaphane, là des yeux mi-clos quémandent un improbable pardon : parure et posture. Elles charment et abusent les sens, elles disent qui est le maître. Si le grand ordonnateur de ce manichéisme visuel s'appelle Shakespeare, nous ne sommes pas sur les planches du théâtre du Globe mais dans le centre de formation ultramoderne de la police madrilène. Des instructeurs y décryptent les codes élisabéthains, qui placent la satisfaction du désir à l'épicentre de notre psyché. Les agents sont formés à la technique des "masques" : identifier en quelques secondes la nature du désir le plus profond du suspect pour provoquer en lui une overdose du seul plaisir auquel il ne peut résister. On les appelle les "appâts", Diana Blanco est leur meilleur élément.

Quand elle découvre que sa jeune soeur est aux prises avec l'insaisissable Spectateur qui terrifie la ville, elle mène une course contre la montre qui la conduit jusqu'à l'antre du monstre. C'est du moins ce qu'elle croit.

Subversif ? Troublant ? Inventif ? Ingénieux ? C'est Comme il vous plaira. Mais si "Le monde entier est un théâtre", José Carlos Somoza signe ici une magistrale mise en scène."


Mon Avis :  etoile_jaune

De nombreux romans me sont passés entre les mains ce jour-là, et si mon choix s'est rapidement porté sur L'Appât de José Carlos Somoza, c'est à cause de la couverture que je trouve à la fois magnifique et inquiétante. Elle me rappelle l'univers de Tim Burton et les illustrations de Benjamin Lacombe, mais elle est signée de la plume d'une autre artiste talentueuse, Nathalie Shau.

Ce thriller est uchronique : l'histoire se passe dans un temps qui n'existe pas, dans une époque à la fois familière et futuriste, et qui tend parfois vers le fantastique. José Carlos Somoza nous invite dans son monde où l'oeuvre de Shakespeare est à la base de tous les possibles. Dans ses nombreuses pièces et à travers ses personnages, le célèbre dramaturge anglais explore l'être humain sous toutes ses coutures, mettant en avant ses émotions, ses pulsions, ses désirs et ses plaisirs (surtout les moins avouables). Un outil pour José Carlos Somoza qui, loin de se noyer dans l'étendue "shakespearien", nous livre sa curieuse analyse avec persuasion et crédibilité.

Au début, la complexité du travail d'appât et de la théorie du psynome peuvent rendre un peu perplexe. L'auteur prend le temps de nous les expliquer tout au long de son histoire, ce qui peut être frustrant mais qui alimente aussi avec soin le suspense. Et du suspense, il n'en manque pas. José Carlos Somoza nous balade, nous induit en erreur et nous invite sur les mauvais chemins. Il sait tout simplement nous surprendre jusqu'au point final. Mais malgré tout, rien n'ait laissé au hasard, l'intrigue est parfaitement sous contrôle de l'auteur qui ne néglige aucun détail. Et toutes nos questions finissent par trouver leurs réponses.

José Carlos Somoza maîtrise l'art de jouer avec nos peurs et nos nerfs, et il a de toute évidence le goût du spectaculaire. J'ajouterais que c'est à la lecture des dernières pages que le titre de ce roman prend vraiment tout son sens.

Il y a peu d'auteurs qui savent manier les mots au point d'en inventer des nouveaux tout en nous persuadant qu'ils existaient déjà. José Carlos Somoza le fait.

 

© Eloo 04/2012   

13 avril 2012

Premières Lectures #1

(Pour les 6-8ans environ)

1)

le vilain gredin

Le Vilain Gredin de Jeanne WILLIS (aut.) & Tony ROSS (ill.)

Edition Gallimard Jeunesse - Coll. L'heure des histoires. 2009. Non paginé.


4ème de couverture :

      "Il n'y a jamais eu de pire lapin que le Vilain Gredin. C'est ce qu'on pourrait croire en lisant la lettre laissée sur son lit pour ses parents... Aussi drôle que tendre, parce que les enfants ont parfois une imagination débordante... et qu'il ne faut surtout pas se fier aux apparences!"


Mon Avis : ♥ ♥ ♥

Une histoire simple et drôle qui plaira aux enfants qui commencent à lire seuls comme des grands. Du suspense, de l'aventure, du gag... et une fin pleine de surprise! Le Vilain gredin suscite une kyrielle d'émotions et il sera agréable pour votre enfant de s'identifier au petit garnement de l'histoire. Ajoutez à ça les illustrations de Tony Ross, et c'est le succès assuré. A lire et à relire sans modération!



2)

tu veux ma photo

Tu veux ma photo?! de Christine BEIGEL (aut.) & Béatrice RODRIGUEZ (ill.)

Edition Points de suspension. 2011. Non paginé.


4ème de couverture :

      "Aujourd'hui, tout devrait être parfait parce que c'est le jour J. Hélas, Loulou a un truc, là (un épi, mais chut! il ne faut pas le dire), et Nounouille... n'en parlons pas! Trop tard, maintenant, ils pleurent. Le chemin jusqu'à l'école va être long."


Mon Avis : ♥ ♥ ♥

A mon humble avis, le résumé ne rend pas tout à fait justice à cette histoire : oui bon d'accord, ça pleure un peu et ça renifle... Mais pour le lecteur, c'est surtout un moment de franche rigolade! Et puis ça aurait pu être tellement plus grave, heureusement nos personnages s'en rendront compte à la fin pour un happy end en toute beauté!

Ce qui m'a plu dans ce livre, c'est avant tout le format utilisé, rappelant celui de l'album et permettant ainsi une transition albums -> premiers romans tout en douceur. De plus, la rencontre avec chaque personnage de l'histoire a quelque chose de répétitif et donc de rassurant pour le jeune lecteur qui "voit venir le truc".


 

© Eloo 04/2012   


3 avril 2012

Zombillénium : Gretchen (t.1) d'Arthur de PINS

zombillénium

Zombillénium : Gretchen (t.1) d'Arthur de PINS

Editions Dupuis. 2010. Non paginé.

 

4ème de couverture :

      "Ici, on embauche... pour l'éternité."

 Mon Avis : etoile_jaune

Pas facile d'écrire cette chronique avec ma peur panique de trop vous en dévoiler. Car une chose est sûre, le premier tome de la série Zombillénium doit rester une jolie surprise pour celui qui décide de se plonger dans ses pages. La 4ème de couverture ne  nous dit pas grand chose, elle nous invite à tenter le coup sans poser de question ; tout comme le regard remplit de secrets que Gretchen nous lance en première de couverture. 

Si j'ai choisi cette BD, c'est pour Arthur de Pins. Je le connaissais pour ses illustrations très... explicites? de la collection "Osez..." chez La Musardine, et j'avais hâte de le retrouver dans un tout autre genre! Alala, chers Books'Addicts, non seulement il sait dessiner, mais en plus il sais écrire... Et il nous envoie du lourd!

Le graphisme est toujours aussi esthétique. C'est DU Arthur de Pins et je suis absolument conquise! Quant à l'histoire, c'est complètement loufoque. On pourrait croire que l'auteur veut nous faire peur, mais son objectif est bel et bien de nous faire rire!

J'ai hâte de me plonger dans le deuxième tome, où l'intrigue sera à priori plus soutenue... Ici, la mise en place du contexte prend sa part belle, mais cela n'empêche pas Arthur de Pins de nous en mettre plein la vue quand on s'y attend le moins...

 

© Eloo 04/2012 

 

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20 mars 2012

[Musique] L'inspiration "Adèle"

Adèle, on ne l'a présente plus. Cette chanteuse britannique de 24 ans, nominée 99 fois et récompensée par 48 prix, est internationalement connue. Sa chanson "Rolling in the Deep" est un carton, et le moins que l'on puisse dire est qu'elle a inspiré de nombreux artistes.

Je vous propose aujourd'hui - parce que j'aime beaucoup cette chanteuse et cette chanson - de redécouvrir "Rolling in the Deep" interprété par l'artiste, mais aussi d'écouter quelques reprises que je vous ai choisi avec soin.

Commençons par le commencement, c'est à dire avec la chanson originale. Elle est ici interprétée en live par Adèle qui signe son grand retour après son opération des cordes vocales. Nous sommes à la soirée des Grammy Awards 2012 et Adèle repartira avec 6 prix, dont 3 grâce à sa chanson "Rolling in the Deep". La chanteuse nous montre qu'elle revient plus en forme que jamais :

 

Continuons avec l'interprétation magistrale des Linkin Park. Je n'ai qu'un mot à la bouche : "Waouh". C'est presque aussi beau que l'original et ça file des frissons. En live aussi : 

 

L'interprétation suivante, nous la devons à la famille Vazquez qui possède un fort potentiel! C'est plein de fraîcheur, regardez et écoutez, la puissance vocale de la jeune fille est impressionnante :

 

A présent, une interprétation "improbable" mais néanmoins extrêmement intéressante ; voici en exclusivité le duo Irma-M : 

 

[Edit] J'avais initialement mis la vidéo de "Rolling in the Deep" chanté par les 4 coatchs de la saison 1 de The Voice (Garou, Florent Pagny, Louis Bertignac & Jenifer). Malheureusement, elle a été très rapidement supprimée. Je la remplace donc par une version de Céline Dion, qu'elle a interprêtée en direct sur scène à Las Vegas (je m'excuse pour la qualité) : 

 

 

Et pour finir, parce que cette autre chanson me touche énormément, voici le clip de "Someone like you" :

 

Bonne semaine en musique!

© Eloo 03/2012

15 mars 2012

Chi, une vie de chat (t.1) de Konami KANATA

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Chi, une vie de chat (t.1) de Konami KANATA

Edition Glénat - Coll. Kids. 2010. 162 p.

 

4ème de couverture :

      "Que faire quand on est un mignon petit chaton et que d'un coup, on se retrouve tout seul? Pleurer? Ne rien faire? Attendre? Non, il y a plus drôle que ça : découvrir le monde! Du jardin public à la maison, des chaussures au vétérinaire, des balles rebondissantes aux plantes d'appartement... La vie de chat est pleine de joies et de surprises. Et avec Chi, elle l'est encore plus! Miaaaa..."

Mon Avis : ♥ ♥

J'ai craqué pour la frimousse de Chi en couverture, mais ensuite, à la lecture de ses aventures, la magie n'a pas vraiment opéré. Ce petit chat m'a fait sourire mais ce ne fut pas un coup de coeur.  Je suis plus lapin-cochon d'inde-chien que chat, ceci explique sans doute cela. Mais je suis sûre que les amateurs de chats y trouveront leur compte! Ils se reconnaiteront dans certaines anecdotes, verront leur propre compagnon dans les mimiques de Chi... Ce manga leur apportera peut-être même des conseils et des idées de jeux! 

Le sens de lecture japonais n'a pas été conservé, dommage. Cela confirme mon avis en demi-teinte.

En conclusion, ce fut un agréable moment de lecture mais que je ne compte (pour l'instant) pas prolonger avec les tomes suivants! [Cette chronique est résolument courte mais je crois qu'elle dit l'essentiel!]

 

© Eloo 03/2012

9 mars 2012

Odette ou les tribulations d'une pigeonne de Lili PISSENLIT

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Odette ou les tribulations d'une pigeonne de Lili Pissenlit

Illustré par Marie Olé. Editions MicMac - Coll. Poche. 2011. 142 p.


4ème de couverture :

      "Je me présente : Big Foot, seulement depuis 3 jours, parce que jusque-là je m'appelais Odette! Je dois à Clara d'avoir été rebaptisée car elle m'a sauvé la vie en début de semaine. Je pourrais vous faire croire que j'étais poursuivie par des méchants, ou que j'essayais d'échapper à un animal féroce, mais non. J'avais juste oublié ma maladresse légendaire. Mais là n'est pas le plus grand drame de ma vie. Après m'avoir soigné la patte avec amour, Clara s'est persuadée de me promouvoir, moi, pigeon voyageur! C'est qu'elle a de la suite dans les idées. Franchement, c'est pas mon truc... en plus je n'ai absolument pas le sens de l'orientation..."

 

Mon Avis : etoile_jaune

‎"[...] sans compter ces humains qui nous considèrent comme des nuisibles... pour quelques malheureuses fientes lâchées ici et là, mais pour qui se prennent-ils? Ah! La jalousie, c'est ce qui les anime. Ils voudraient pouvoir en faire autant : voler et faire leurs commodités en même temps. Quand on n'est même pas fichu de marcher en mâchant du chewing-gum, on revoit ses prétentions à la baisse! Et je leur dirais ce proverbe, tout droit sorti du bec d'une alouette en pleine migration : "La plume au c... ne fait pas la crotte qui vole!" [...]" p.  10.

Odette, c'est ainsi que se nomme cette jolie pigeonne en couverture (J'adore les illu's, standing ovation pour Marie Olé!). A cause d'une désastreuse maladresse qui a bien failli lui coûter la vie, elle rencontre Clara, sa sauveuse. Celle-ci la rebaptise illico Big Foot et la prend pour un pigeon homosexuel! La fierté féminine d'Odette en prend un coût, mais la petite lui a sauvé la vie alors elle compose. Et quand celle-ci décide de faire d'elle un pigeon voyageur... Ben elle fait avec aussi. 'Faut bien, sans Clara elle ne serait plus là!

Lorsqu'Odette prend son envol, le précieux message accroché au bout d'une patte, elle ne se doute pas encore que ce voyage sera le premier d'une petite série. Et encore moins qu'elle va faire la connaissance d'un sacré personnage! Mamie Pomme est une vieille personne aux airs allumés : lors de leur première rencontre, elle porte une culotte sur la tête et la prend pour une brebis, rien que ça!

Odette ou les tribulations d'une pigeonne de Lili Pissentlit est un roman jeunesse vraiment très drôle... Mais pas que. Il traite d'une très belle façon l'éloignement d'une petite fille et de sa grand-mère qui ont tant vécu et partagé ensemble. C'est aussi l'histoire de parents qui ne savent pas comment expliquer à leur enfant que sa mamie adorée est atteinte de la maladie Alzheimer et qu'un jour cette dernière ne la reconnaîtra malheureusement plus... J'ai été touché en plein coeur. Et même si Odette est là pour nous divertir, j'en ai eu les larmes aux yeux en lisant les dernières pages. Peut-être parce que cette mamie ressemble beaucoup à la mienne?

Ce roman réussit le tour de force d'aborder un sujet difficile avec humour... On rit, on pleure. Merci Lili Pissenlit!


© Eloo 03/2012

9 mars 2012

ElooBooks se met au vert...

... ou le comment du pourquoi du Blog Zéro Carbone!

Soucieuse comme je suis du bien être de notre planète, je ne pouvais pas passer à côté de ça. *Bon j'avoue que j'ai un peu tardé car ça fait un moment que je vois ce logo tourner sur les blogs,... mais mieux vaut tard que jamais, hein?!*

Grâce à cette opération et par mon initiative, un arbre suplémentaire sera planté en France. Et le pauvre bougre, dès lors qu'il sera mis en terre, sera missionné par moi : hé oui, je compterai sur lui pour compenser les émissions de CO2 du blog!

Héhé merci petit arbre (merci également à celles et ceux qui ont eu cette ingénieuse idée!)

 

Toi aussi tu veux ton arbre? C'est par ICI.

 

bonial – prospectus et catalogues en ligne pour moins de papier

28 février 2012

Une Robe couleur du temps de Bianca TURETSKY

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Une Robe couleur du temps de Bianca TURETSKY

Edition Hachette Jeunesse - Coll. Planète filles. 2011. 275 p.

4ème de couverture :

      "Louise, 12 ans, n'a qu'un mot à la bouche : la mode, la mode, la mode ! Alors, quand elle reçoit l'invitation des mystérieuses Glenda et Marla à une « Vente Vintage pour les Fashionistas Voyageuses », elle se voit déjà dénicher la robe de ses rêves. Elle sera la plus belle pour aller danser au bal du collège ! Au magasin, Louise a un véritable coup de foudre vestimentaire. Mais à peine a-t-elle enfilé la robe qu'elle perd connaissance. À son réveil, elle se retrouve dans la peau de Miss Baxter, actrice prodige de 17 ans, près d'un siècle dans le passé, en pleine croisière... Cette aventure magique va-t-elle virer au naufrage ?"

Mon Avis :

/!\ Attention Spoils! /!\

Je dois avouer que ce roman me laisse songeuse. D'un côté, je suis un peu déçue. Je trouve que l'histoire reste trop en surface, ce qui rend le tout un peu superficiel et surtout trop simple. L'héroïne, comme nous l'indique la 4ème de couverture, adore les vêtements vintages et, en enfilant une jolie robe rose, s'évanouie avant de se retrouver sur un bateau, un siècle plus tôt. La jeune fille s'habitue très vite à sa nouvelle condition jusqu'à ce qu'elle se rende compte qu'elle est à bord du célèbre Titanic. Et là c'est le drame! Vite, il faut qu'elle sauve sa peau avant l'inévitable naufrage... Dis comme ça, ça n'a pas l'air de casser trois pattes à un canard et je le confirme : je me suis vite lassée. D'un autre côté, je me suis dis que l'héroïne n'a que 12 ans, que le public visé est les 8-12 ans et que j'en attendais peut-être trop. Mais est-ce une raison suffisante pour que l'auteur néglige l'intrigue et les petits détails ? Je ne crois pas. On devrait toujours être au petit soin avec ses lecteurs et leur donner le meilleur, quel que soit la tranche d'âge touché. Louise a 12 ans, soit, mais est-ce une raison pour la rendre si nunuche ? Elle ne semble pas s'inquiéter outre mesure de se trouver sur un bateau un siècle plus tôt, dans la peau d'une et sans explication censée. Elle apprend tout à fait par hasard qu'elle se trouve sur le Titanic et tente alors de convaincre le commandant Smith de changer de cap d'une façon qui s'avère rapidement desespérée voire même ridicule...

Et cela m'amène au second point. A prime abord, utiliser le célèbre paquebot le Titanic comme lieu central de l'histoire semble être une bonne idée. C'est d'ailleurs un des éléments qui m'ont poussé à lire ce livre. Mais on se rend très vite compte que cela peut aussi s'avérer être un handicap. En effet, le Titanic, ayant vraiment existé et faisant parti intégrante de l'Histoire, ne pouvait décemment pas éviter l'iceberg dans cette histoire-là. Du coup, ça limite beaucoup l'auteur qui doit faire avec cette contrainte. Et ça tue complètement le suspense... D'ailleurs, il n'y a que l'héroïne qui n'y comprend pas grand chose ; pour ma part, je n'ai eu aucun mal à deviner ce qui allait se passer dans les pages succédant ma lecture...

A noter les croquis illustrant les vêtements décrits dans l'histoire. J'ai trouvé l'idée intéressante puisque la mode est un art très visuel. J'ai également aimé que le texte soit parfois interrompu par des citations de grandes dames de la mode.

En conclusion, Une Robe couleur du temps est une petite déception. Je pense que si l'auteur était allée au bout des choses, ça aurait été une lecture bien plus sympathique.

 

© Eloo 02/2012

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