Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

ElooBooks, chroniques livresques!

7 décembre 2010

Adèle Mortadelle d'Audrey CALLEJA

ad_lemortadelle

Adèle Mortadelle d'Audrey CALLEJA
Édition l'Atelier du poisson soluble
2009

       Adèle vit avec sa maman, son papa et ses deux demi-sœurs qui la surnomment "Mortadelle" pour se  moquer un peu d'elle. Son papa rentre tard la nuit, ce qui énerve sa maman, puis un jour il ne rentre plus du tout. Il part avec les demi-sœurs et laisse un grand vide dans la maison et dans la vie d'Adèle. Sa maman va alors lui offrir un chat ; celui-ci ne comble pas l'absence de Papa mais il aide Adèle à se changer les idées et à rêver de choses qui ne font pas mal.


Mon avis :etoile_jaune


Adèle Mortadelle est un très bel album aux illustrations éclatées, comme la famille qui y est représentée. On y trouve de tout : des adultes dépassés et des enfants un peu perdus, de la joie et des rires, des peurs et des pleurs, de l'amour, beaucoup d'amour...

Cet album explique avec simplicité pourquoi une famille, aussi solide qu'un tronc soit-elle, peut soudain s'effriter et se séparer. Adèle nous montre alors qu'il faut continuer à grandir malgré tout, malgré les obstacles et les séparations. Car si elle apprend une chose la Mortadelle, c'est bien qu'il est toujours possible de se reconstruire et de continuer son bout de chemin, puisqu'après tout, rien n'est insurmontable.

Un vrai coup de cœur!

 

Blog d'Audrey Calleja (cliquez... vite!)

Publicité
Publicité
6 décembre 2010

...

"Ils se donnèrent la main en remontant à la surface. La main, c'est bien. Ça n'engage pas trop celui qui la donne et ça apaise beaucoup celui qui la reçoit..."

Extrait de Ensemble, c'est tout
Anna Gavalda

 

 

 

donner_la_main

3 décembre 2010

Lottie Biggs n'est presque pas cinglée de Hayley LONG

lottie_biggs_n_est_presque_pas_cingle_8646687

Lottie Biggs n'est presque pas cinglée de Hayley LONG
Édition Albin Michel - Coll. Bliss
2009 - 252 p.

      (Mot de l'éditeur)

Lottie a la réputation – méritée – d’être une fille excentrique. Aucun problème pour Lottie, du moment qu’elle peut profiter de son amitié indéfectible avec Goose… Ensemble, elles mangent des glaces au café du coin, traînent au magasin de chaussures où elles travaillent le samedi. Elles parlent aussi des garçons bien sûr, ou plutôt, d’un garçon : l’irrésistible Neil Adam, pour qui Goose a même écrit une chanson. Mais lorsque Lottie apprend que Goose sort avec Neil, elle devient très excessive. Pour Lottie désormais, tout est génial ou au contraire, rien ne va plus…


Mon avis : x


Je vais être honnête : je n'ai pas aimé. Comme la plupart des lecteurs, je m'attendais à une histoire plutôt drôle et pleine de fraîcheur, et je pensais qu'on allait me raconter les déboires amoureux d'une adolescente de 15 ans. La couverture est très belle (j'adore le travail de Pénélope Bagieu soit dit-en passant) mais elle induit incontestablement en erreur. Car ce n'est pas du tout une histoire légère.

Charlotte Beryl Biggs -Lottie pour les intimes- nous raconte sa vie par l'intermédiaire d'une rédaction qu'elle doit faire pour le collège. On va suivre ses excentricités, se demander au fil des pages ce qui lui arrive (car plus on lit, plus on se rend compte que quelque chose cloche), pour finalement finir par comprendre que Lottie souffre du trouble bipolaire (ou maniaco-dépression). On suit alors les étapes progressives vers son rétablissement.

Le thème de la dépression est rarement abordé dans les romans ados, et on ne peut donc que féliciter Hayley Long pour son initiative, d'autant plus que cette histoire est bien écrite et "interactive" (Lottie nous fait profiter de ses dessins dans les marges, elle écrit "à la main" lorsqu'on lui confisque son ordinateur, etc.).

Le fait que le trouble mental soit le thème central du livre et qu'il mette autant de temps à s'installer dans l'histoire m'a beaucoup gêné. En fait, au début, je ne voyais pas trop où l'auteur voulait en venir. Lottie nous raconte sa vie dans les moindres détails -presque heure par heure-, détails que j'ai trouvé parfois insignifiants et sans intérêts et qui ont fait que je me suis ennuyée ferme une bonne partie du roman. Peut-être que cette première partie était indispensable pour ensuite aborder la maladie de Lottie (après tout, je ne suis pas une experte dans ce domaine, loin de là), mais j'ai vraiment pensé à abandonner ma lecture. Finalement, je me suis accrochée jusqu'au bout car j'avais lu de belles critiques sur la blogosphère et parce que je savais que le thème de la dépression devait y être abordé.

Après avoir lu la dernière page, je me suis posée les questions  suivantes :
Est-ce qu'un ado va avoir suffisement de patience pour lire jusque là? Jusqu'à ce qu'on entre enfin dans le vif du sujet? 
Ne va t-il pas laisser le livre de côté quand il se rendra compte que l'histoire drôle et légère qu'il pensait lire n'en est pas une?
Va t-il réellement comprendre le mal dont souffre Lottie et s'y intéresser?
Ce sont des questions que je laisse en suspense, je n'ai pas la prétention d'en connaître les réponses...

Je ne regrette pas d'avoir lu ce livre. Je pense qu'il peut être intéressant de le faire lire à quelqu'un qui souffre de cette maladie, ainsi qu'à son entourage. C'est clair, ça aide à comprendre.
Peut-être que je n'étais pas dans le bon état d'esprit pour lire ce roman. Pour l'instant, je n'ai pas vraiment envie de commencer le tome 2, Lottie Biggs n'est presque pas désespérée. Plus tard peut-être...


Chez Clarabel, Faelys, Radicale et Savon... (si vous voulez aussi votre lien, n'hésitez pas à vous manifester - à cor et à cri s'il le faut ;-) - ...)

21 novembre 2010

Sambre d'YSLAIRE

sambre1 Yslaire_Sambre4w

Sambre (5 t. - série terminée) d'YSLAIRE (Scénario et Dessin)
(avec la participation de Balac aux scénarios des deux premiers tomes)
Édition Glénat

- Plus ne m'est rien...
- Je sais que tu viendras
- Révolution, révolution...
- Faut-il que nous mourions ensemble?
- Maudit soit le fruit de ses entrailles

      Nous sommes ici spectateur d’une histoire d’amour impossible, celle de Bernard et de Julie, sur un fond historique pesant, celui de la France du 19ème siècle et de la Révolution française de 1848 (sous le règne de Louis Philippe, 2ème révolution qui met fin à la Monarchie de Juillet). L’atmosphère de cette BD est particulière, presque oppressante : des secrets de familles enfouis, des personnages névrosés, une passion dévorante… Et deux couleurs très présentes, choisies avec soin pour accentuer le tout : le rouge et le noir. Ils représentent le sang ainsi que la noirceur de l’âme des personnages, ils font un clin d’œil à l’œuvre de Stendhal Le rouge et le noir, ils sont représentatifs de la révolution, et ils font monter l’angoisse chez le lecteur (avec des couleurs pareilles, on se dit que cela ne peut que finir mal et c’est bien évidemment le cas).

La Liberté est un personnage central dans la saga Sambre et on ressent combien cette notion est chère à Yslaire. Il l’aborde de différentes manières :

    - en faisant un clin d’œil au célèbre tableau de Delacroix la « Liberté guidant le peuple »,

    - en reposant son intrigue sur une théorie d’une classification des êtres humains en fonction de leurs couleurs des yeux (non sans rappeler une autre célèbre classification, du temps des nazies) et qui empêche donc d’avoir la moindre liberté,

    - en permettant à Julie de représenter sa conception de la liberté.

Le dernier tome de cette saga familiale s’éloigne des précédents car il n’aborde plus le thème de l’amour impossible entre Bernard et Julie (ce qui est un peu déroutant les premières pages). Il aborde plutôt la quête d’identité de leur enfant, Bernard-Marie, qui ne les a pas connus. Il est élevé par sa tante aveugle qui veut se substituer à ses parents et qui ignore ses questions sur ses origines.

 

Mon avis :

Contrairement à la majorité des lecteurs de Sambre, je n’irai pas jusqu’à dire que cette BD, qui entre parfaitement dans le mouvement de Romantisme, est un chef d’œuvre. Néanmoins, il faut bien avouer que les dessins sont magnifiques et le scénario prenant. C’est à voir, à lire et à apprécier !

Dans le top 100 des indispensables BD, Sambre se trouve à la 44ème position.

 

sambre_2

15 novembre 2010

A l'aide! de Heinz JANISCH et Philippe GOOSSENS

__l_aide_

A l'aide! de Heinz JANISCH (aut.) et de Philippe GOOSSENS (ill.)
Edition Nord-Sud
2005

      A qui ce n'est jamais arrivé d'être au toilette et... Oh malheur! il n'y a plus de papier!!
... Bande de petits menteur, je sais que ça vous est déjà à tous arrivé au moins une fois ; et à Chloé aussi! Alors en attendant que sa maman lui apporte un nouveau rouleau, elle s'imagine comment font les autres quand ils se retrouvent eux aussi en panne de papier toilette! Les autres? Ce sont les dragons, les souris, les kangourous, ou encore les dromadaires... Et si, au bout de sa rêverie, ce n'était pas sa maman qui lui apportait le précieux papier?
Les dessins sont simples mais l'histoire est drôle et pleine de tendresse...
Album à laisser dans un coin des toilettes... Au cas où! :D

Mon avis :

 

__l_aide_0002

Publicité
Publicité
15 novembre 2010

...

"Ils s'étreignirent, et toute leur rancune se fondit comme une neige sous la chaleur de ce baiser."

Extrait de Madame Bovary
Gustave Flaubert



doisneau_robert_le_baiser_de_l_hotel_de_ville_paris_1950

Le baiser de l'Hôtel de Ville, Paris, 1950.
Robert DOISNEAU, photogr.

14 novembre 2010

Purge de Sofi OKSANEN

purgeOksanen

Purge de Sofi OKSANEN
Edition Stock - Coll. La Cosmopolite
2010 - 399p.

      (4ème de couverture)
En 1992, l'Union soviétique s'effondre et la population estonienne fête le départ des Russes. Mais la vieille Aliide, elle, redoute les pillages et vit terrée dans sa maison, au fin fond de la campagne.
Ainsi, quand elle trouve la jeune Zara dans son jardin, qui semble en grande détresse, elle hésite à lui ouvrir sa porte. Mais finalement ces deux femmes vont faire connaissance, et un lourd secret de famille se révèlera, en lien avec le temps de l'occupation soviétique. Aliide a en effet aimé un homme, Hans, un résistant. Quarante ans plus tard, c'est au tour de Zara de chercher protection, et la vieille dame va décider de la lui accorder jusqu'au bout, quel qu'en soit le prix.

Ce livre a produit sur moi deux effets.
Les cent premières pages ont été difficiles. Je les ai lues lentement et elles ont été entrecoupées de grandes pauses. J'ai trouvé tout de suite le texte très -trop?- dense. De plus, le fait que l'auteur passe du coq à l'âne, qu'elle passe d'un sujet à un autre pour retourner ensuite au sujet initial sans aucune transition m'a un peu déstabilisé et m'a demandé beaucoup de concentration. J'ai donc eu du mal à accrocher.
Puis je suis arrivée à la seconde partie (il y en a cinq en tout), et ça a été une révélation. Oui, je comprends pourquoi ce livre a eu ce succès, pourquoi il a raflé de nombreux prix. Oui, c'est tout à fait mérité. Lorsque j'ai commencé à découvrir la jeunesse de la vieille Aliide et à comprendre ce qui a fait qu'elle est ce qu'elle est en 1992, j'ai tout bonnement été happée, et je n'ai plus lâché ce roman.
C'est une véritable prose poétique avec ses jolies phrases en farandoles. Il y a une puissance descriptive impressionnante et des personnifications troublantes (la peur et l'attente notamment).
La description de la maison familiale m'a particulièrement coupé le souffle : on a l'impression que celle-ci était immense pendant les jeunes années d'Aliide, puis qu'elle a rétrécit pour devenir petite et étroite dans les années 1990'.
Cette histoire de famille a un côté très tragique car les personnages sont voués à être séparer des personnes qu'ils aiment (par la distance, par leurs idéaux, par leurs sentiments parfois non partagés).
Si le personnage de Zara parait parfois un peu effacé, le personnage d'Aliide, quant à lui, est puissant et complexe : il va s'accrocher désespérément à son amour, il va tout donner pour cette passion qui dévore son existence, quitte à accomplir des gestes mauvais, quitte à trahir son propre sang. On a envie de détester  Aliide pour la fascination néfaste qu'elle éprouve pour Hans ainsi que pour sa façon de l'idéaliser autant, et pourtant on lui pardonne quand même. Car on vit sa souffrance avec elle.

Purge donne un nouvel éclairage sur la Guerre Froide et fait sortir de l'ombre un pays relativement méconnu, l'Estonie.
Préparez-vous à avoir les papilles en alerte et un petit goût de confiture au bord des lèvres...


Ses Prix :

2008 Prix Finlandia

2009 Prix Runeberg

2010 Prix du roman Fnac ; Prix Femina étranger ; Grand Prix de littérature du Conseil nordique


Les Rumeurs :

2012 -> Le Film?


Que pensez-vous de ce roman?

Quelle note lui donneriez-vous? 3,5/5 (1)

15 octobre 2010

Alta Donna de MARIOLLE, MINIKIM et POP

alta_donna1

Alta Donna (3 t. - série terminée)
de MARIOLLE (aut.), MINIKIM (ill.) et POP (col.)
Édition Dargaud


- Changement de lune
- Furêts et fureteuse
- Même pour une rêveuse comme moi...

 

      (4ème de couverture du premier tome)
Bienvenue à Alta Donna! Moi, c'est Nola! Je sais ce que vous allez bientôt vous dire : que j'ai de la chance de vivre dans une ville aussi belle, où il fait beau tous les jours... Mais non, c'est super brabant... Et si, pour la première fois de ma vie, je me trompais? Et si les deux nouveaux bizarres, Damiano et Ines, cachaient un secret que même une rêveuse comme moi ne peut pas imaginer? Et si ma mère arrêtait de vouloir que je grandisse en lui ressemblant? Et si j'arrêtais de bavasser et que je vous laissais retourner ce livre et l'ouvrir pour lire mon histoire?

Ce qui m'a attiré vers cette BD ? Ses couleurs et ses résumés! Le moins que l'on puisse dire, c'est que les résumés des trois tomes sont drôles et nous mettent tout de suite en condition : nous aurons affaire à une jeune fille bavarde et au caractère bien trempée!
Alta Donna, c'est une histoire en trois tomes et qui n'est donc pas à rallonge (bon point). Elle est idéale pour les petits lecteurs qui sont effrayés par les gros pavés (les grands lecteurs, par contre, risquent de lire cette histoire très -trop- vite). Le lectorat visé est sans doute possible les filles (les garçons trouveront très certainement cette BD un peu ennuyeuse voire "nian-nian", si vous voyez ce que je veux dire).
Personnellement, j'ai trouvé que l'histoire aurait pu être un peu plus fouillée, mais cet avis ne sera peut-être pas partagé par le jeune lectorat visé.
Le personnage de Nola a été créé avec quelques clichés : elle n'aime pas l'école et arrive toujours en retard, elle s'ennuie dans sa petite vie qu'elle trouve trop banale et elle se prend pour une "grande" (certainement parce que ses parents ne sont guère présents pour elle). J'avoue, cela m'a un peu gêné.
Malgré cela, Alta Donna est une aventure sympathique qui, je pense, plaira facilement aux jeunes filles entre 8 et 14 ans. Les illustrations sont belles et colorées, et le texte agréable à lire. De belles notions sont véhiculées dans cette histoire : le courage, la détermination, la confiance en soi et accordée aux autres, l'amitié, ainsi que le fait de grandir grâce aux évènements qui parcourent notre vie...
Cette BD n'est pas un coup de cœur (je suis sans doute trop vieille pour cette lecture^^) mais j'ai passé un moment agréable en la lisant...

alta_donna2 alta_dona3

Que pensez-vous de cette BD?

Quelle note lui donneriez-vous? /5

10 octobre 2010

Les Chroniques de San Francisco (T.1) d'Armistead MAUPIN

9782879295503FS

Les Chroniques de San Francisco (T.1) d'Armistead MAUPIN
Édition de L'Olivier


Les Chroniques de San Francisco (T.1) est un recueil qui regroupe les trois premiers titres de cette saga :
- Chroniques de San Francisco
- Les Nouvelles Chroniques de San Francisco
Autres Chroniques de San Francisco

A l'origine, il s'agissait de petites chroniques publiées toutes les semaines dans un journal (le San Francisco Chronicle puis le San Francisco Examiner) qui ont ensuite été regroupées dans deux recueils (Les chroniques de San Francisco T.1 et T.2). Récemment, l'auteur a à nouveau écrit une suite nommé  Michael Tolliver est vivant.

Les Chroniques de San Francisco nous raconte la vie des locataires du 28, Barbary Lane, à San Francisco, dans les années 70-80. Le thème principal est la vie quotidienne : amours, liberté, solitude, ambition professionnelle, fric, joints, homosexualité, sida... Armistead Maupin a mis un point d'honneur à décrire l'Amérique marginale de cette époque. San Francisco était alors une ville plutôt à part où les homosexuels étaient relativement admis (rare dans les années 70) et où l'on avait une certaine liberté dans les mœurs en général... Ces chroniques sont écrites sous forme de saynètes dialoguées relativement courtes, ce qui permet d'arrêter sa lecture quand on veut (j'ai trouvé cela vraiment appréciable).

J'ai pris du plaisir à lire ces trois premiers tomes écrits par un pilier de la littérature américaine, Armistead Maupin, un homme en avance sur les idées et l'ouverture d'esprit de son époque. J'ai aimé sa façon de décrire les classes hautes avec humour (et peut-être aussi avec une pointe de moquerie).
Les Chroniques de San Francisco, ce sont une multitude de personnages bien construits et complexes qui se croisent et se décroisent. On les découvre peu à peu au fil des pages, et ils se révèlent, pour la plupart, un peu paumés mais surtout drôles et attachants.

- Chroniques de San Francisco :
La relation entre Edgar Halcyon et Anna Madrigal m'a particulièrement touché et donne une belle leçon de vie : profiter de l'instant présent car on n'a pas toujours tout le temps, contrairement à ce que l'on aimerait se faire croire. C'est le tome où il y a le moins d'action (mise à part l'accident de Norman) et c'est mon petit bémol. Cela dit, c'était peut-être un choix tout à fait délibéré de l'auteur qui voulait peut-être profiter de ce premier tome pour familiariser ses lecteurs avec les lieux et les personnages de son histoire.

- Les Nouvelles Chroniques de San Francisco :
L'histoire d'amour entre Michael et Jon est ce que j'ai préféré. Quant aux deux révélations sur Anna Madrigal : l'une m'a surprise, l'autre m'a réjouit. Je n'en dirai pas plus...

- Autres Chroniques de San Francisco :
Pour moi, ce troisième tome est de loin le meilleur. L'intrigue de Jonestown m'a happée et je n'ai plus lâché le livre avant d'obtenir le fin mot de cette histoire!

Mon petit reproche : des passages qui m'ont parus superflus et qui donnent de la longueur au roman.
Mais à part ça, je le conseille à tous!


A voir aussi : les séries les Chroniques de San Francisco, les Nouvelles Chroniques de San Francisco et les Autres Chroniques de San Francisco.

 

Mes Citations Préférées :

"Michael prit sa main : -Pardon. Il y a seulement que j'en ai par-dessus la tête des "Nous"! avoua t-il. - Des quoi? - Des "Nous". Les gens qui ne disent jamais "je". Ils disent : "Nous allons à Hawaï pour Noël", ou bien "Nous emmenons le chien se faire vacciner". Ils se complaisent dans la première personne du pluriel parce qu'ils se rappellent très bien à quel point c'était chiant d'être une première personne du singulier". p.272

"Je me suis assez cassé le cul à essayer d'être tout pour quelqu'un. Et au bout du compte, j'ai décidé d'être ce que je suis pour chacun." (Michael) p.627

 

Que pensez-vous de ce roman?

Quelle note lui donneriez-vous? /5

4 octobre 2010

...

"Il écoutait tout le temps la même chanson, une scie à la mode quelques années plus tôt quand on croyait tous encore que le monde était éternel et qu'il suffisait de se persuader qu'on allait être heureux pour l'être vraiment."


Extrait de Les Âmes grises

Philippe Claudel



musique

Publicité
Publicité
<< < 10 20 30 40 41 42 43 44 > >>
Newsletter
62 abonnés
Publicité
Challenge Goodreads
2018 Reading Challenge
Eloo has read 3 books toward their goal of 40 books.
hide
Instagram

@ElooBooks

Publicité