Les Cendres de l'oubli de Carina ROZENFELD
♠ Phaenix (t.1) : Les Cendres de l'oubli de Carina ROZENFELD ♠
Editions Robert Laffont - Coll. R. 2012. 437 p.
4ème de couverture : [Alert SPOIL]
"Elle a 18 ans, il en a 20. Depuis l'origine des temps, ils forment le Phaenix. L'oiseau mythique qui renaît de ses cendres. Mais les deux amants ont été séparés et ont oublié leurs vies antérieures...
Anaïa a déménagé en Provence avec ses parents et y commence sa première année d'université. Passionnée de musique et de théâtre, elle mène une existence normale. Jusqu'à ce qu'elle fasse cette troublante série de rêves dans lesquels un jeune homme lui parle, et constate une mystérieuse apparition de grains de beauté au creux de sa main gauche. Plus troublant encore : deux séduisants garçons se comportent comme s'ils la connaissaient depuis toujours...
Bouleversée par ces évènements, Anaïa devra souffler sur les braises mourantes de sa mémoire pour comprendre qui elle est vraiment et retrouver son âme soeur."
Pourquoi Nina m'a choisi cette lecture :
Le Blog de Nina - lien vers son avis
Mon Avis : ♥♥♥♥
Je vais tout de suite entrer dans le vif du sujet avec un point qui m'a déplu : la quatrième de couverture de Phaenix dévoile malheureusement toute l'intrigue et gâche la surprise du lecteur jusqu'au bout. De plus, les faits relatés ne sont pas totalement exacts. C'est à se demander ce qu'il se passe dans la tête des éditeurs parfois...
Il m'a fallu quelques chapitres pour m'habituer à la plume de Carina Rozenfeld. L'auteur utilise le temps du passé à toutes les sauces (passé simple, imparfait, plus-que-parfait) et j'ai d'abord trouvé ça surprenant. D'autant plus que la narration se fait à la première personne et que nous vivons l'histoire aux côtés d'Anaïa de jours en jours. Je me suis demandée si l'utilisation du présent n'aurait pas été un choix plus logique. Mais finalement - et assez rapidement -, je m'y suis fait et ça n'a pas été désagréable.
"Voir le merveilleux dans l'ordinaire, Anaïa, c'est ce qui nous permet de comprendre le sens de nos rêves..." (p. 144)
L'auteur est une grande amatrice de musique, le roman en est imprégné. Pour une histoire à destination des ados, le choix est judicieux. Carina Rozenfeld partage avec nous certains titres et ils collent toujours à merveille avec l'ambiance du livre. Ils se fondent naturellement dans l'histoire et lui apporte une valeur ajoutée.
Le personnage d'Anaïa m'a beaucoup plu, j'ai trouvé qu'elle était une héroïne crédible. Le lecteur lit une histoire et sait que tout est possible. Il est prompt à "attraper" chaque indice que lance l'auteur. Mais Anaïa, elle, vit dans l'histoire et elle ne comprend pas ce qui lui arrive car rien n'est rationnel. A sa place, j'aurais agit de la même façon : malgré les preuves acablantes, je n'aurais pas voulu y croire.
Je me suis également beaucoup attachée au personnage d'Eidan, même si au départ, je trouvais que l'image du garçon mystérieux aux yeux noirs qui chante et joue de la guitare dans un boys band faisait un peu cliché.
Notons pour finir qu'il est plutôt sympa de trouver un roman ados qui se passe à la fac et non pas au lycée, où les parents de l'héroïne sont aimants, etc., ça change un peu.
© Eloo 12/2013