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ElooBooks, chroniques livresques!
10 mai 2017

Miss Peregrine et les enfants particuliers : Hollow city (t.2)

 

miniature hollow city

Auteur Ransom RIGGS Editions Bayard Date de parution 2014 / 509 p.

→ J'ai sorti ce roman de ma PAL.

 

4ème de couverture :

      "Un deuxième tome merveilleux et étrange, tout aussi passionnant."

 

Mon Avis : ♥♥♥♥ Une très bonne lecture!

J'aurais pu vous retranscrire le résumé se trouvant à l'intérieur du livre mais j'ai préféré m'en tenir à la quatrième de couverture, aussi succincte est-elle, afin d'éviter de vous dévoiler la fin du premier tome. Il n'est jamais facile de donner son avis concernant une suite, car on a vite fait d'en dire trop. Je vais donc essayer d'aller à l'essentiel.

Lors de ma chronique concernant le premier tome, Miss Peregrine et les enfants particuliers, je déplorais le choix de l'auteur de situer son intrigue pendant la Seconde Guerre mondiale mais d'en effleurer seulement le sujet. Dans ce second tome, cela prend désormais tout son sens. Les pratiques des Estres sont comparables à de multiples façons aux agissements des nazis et le parallèle est très intéressant à faire. De plus, nous nous retrouvons cette fois-ci en plein coeur du blitz londonien, ce qui a un impact direct sur les évènements de l'histoire.

Holow city est avant tout le récit d'un long voyage, celui des enfants particuliers qui sont à la recherche d'une personne qui pourra - ils croisent forts les doigts, les aider. Ils ne savent pas exactement où se trouve cette personne, c'est pourquoi leur trajet n'est pas une ligne droite mais un parcours sinueux semé d'embûches. Il faudra tout leur courage et une ténacité sans faille pour atteindre enfin leur but. Personnellement, j'ai trouvé ce voyage interminable sur la fin, c'est pourquoi ce roman n'est pas un coup de coeur.

Ceci étant dit, le rebondissement final m'a pris au dépourvu et promet encore beaucoup de difficultés à venir pour nos personnages principaux. Arrivont-ils à assurer leur survie? Rendez-vous dans le troisième et dernier tome pour le découvrir!

 

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Hollow city sur la Fnac.com

© Eloo 05/2017

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25 mars 2018

Mes Lectures • Février 2018

 

Petit mois de février, par son nombre de jours et de lectures. Nous sommes partis une semaine en vacances d'hiver et j'ai laissé de la place dans ma valise, non pas pour emmener un roman, mais pour emmener tout mon fourbi de petite écrivaine en herbe. J'ai en effet décidé de mettre à profit ces quelques jours de repos pour mettre des mots sur une histoire qui me trotte dans la tête depuis des mois. 8482 mots. C'est un début à la fois timide et encourageant. Depuis mon retour, j'ai laissé le tout reposer un peu. A moi de trouver l'énergie d'y revenir, de poursuivre et d'étoffer.

 

J'ai lu... Monet, nomade de la lumière.

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Ce roman graphique m'a permis de découvrir la vie de mon peintre préféré. J'ai trouvé passionnant de suivre les étapes de sa recherche artistique, son trait de plus en plus assuré, les couleurs qui donnent tout leur sens à ses tableaux, son talent qui se révèle comme une évidence malgré les refus consécutifs de ses oeuvres au Salon. Sa vie privée est également développée dans cette BD mais c'est un pan de son histoire que j'aurais aimé ne pas connaître finalement. Il met en lumière la part d'ombre d'un homme tout à son art, égoïste, qui peine à prendre soin de sa famille. Ils vivent tous très longtemps dans la pauvreté, jusqu'à leur arrivée à Giverny... Ce village où Claude Monet passe ses dernières années à peindre dans son jardin, à l'ombre de sa maison et près de son célèbre étang aux nymphéas.

Désormais j'ai envie d'en savoir plus sur l'Impressionnisme, alors j'ai retenu certaines références proposées en fin d'ouvrage, et notamment celle d'un essai s'intitulant Histoire de l'impressionnisme, écrit par John Rewald. J'ai hâte de le potasser!

En guise de conclusion, je souhaite faire une mention spéciale au dessinateur de la bande-dessinée Efa qui a su imprégner à la perfection ses planches des plus grandes toiles impressionnistes.

Monet, nomade de la lumière / Salva Rubio & Efa. Éditions Le Lombard. 2017. 111 p. 

 

J'ai lu... Phobos, Il est trop tard pour renoncer. 

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J'ai avancé dans cette suite de saga en lisant ce troisième tome ; encore un dernier livre et je connaîtrai le point final de cette histoire. Malgré quelques longueurs au début, j'ai beaucoup aimé ce roman que j'ai trouvé bien meilleur que le tome 2! (mon avis ici) L'auteur nous propose de nombreux retournements de situation et un beau suspense. Je crois que cette trilogie pourrait se suffire à elle-même, néanmoins j'ai hâte de lire le quatrième et dernier tome car j'ai la sensation que Victor Dixen a encore des choses à nous raconter...

Phobos, Il est trop tard pour renoncer / Victor Dixen. Éditions Robert Laffont (collection R). 2016. 619 p.

 

J'ai lu... La Mort dans les nuages.

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Je poursuis ma découverte des enquêtes d'Hercule Poirot, avec La Mort dans les nuages. Comme pour chacun de ses romans, Agatha Christie lui a trouvé un petit truc en plus qui le différencie des autres. Ici, l'originalité réside dans le fait que le fameux détective belge est le premier suspect! Évidemment, il aura alors à coeur de découvrir l'identité du véritable coupable. Le meurtre a lieu dans un avion, et moi qui apprécie les huit-clos, j'ai été presque déçue que l'enquête n'ait pas lieu dans les airs. Mais non, l'avion atterrit et tous les passagers - suspects forcément! - peuvent vaquer à leurs occupations, tandis que les investigations sont menées.

J'ai passé un agréable moment avec cette lecture, mais je dois dire que ce n'est pas le meilleur roman d'Agatha Christie. La reine du crime ne donne pas assez d'indices pour que le lecteur devine la résolution du meurtre en même temps qu'Hercule Poirot. C'est dommage!

La Mort dans les nuages / Agatha Christie. Éditions Le Livre de Poche. 1936 (2015 pour la présente édition). 222 p.

 

☆ Le récap' en vidéo ☆

© Eloo 03/2018

26 février 2018

Mes Lectures • Janvier 2018

 

Grâce à mes lectures, j'ai passé un très bon mois de janvier. Bien que très différentes les unes des autres, elles ont toutes réussies à m'embarquer dans leurs univers. Les pages ont tourné très vite et les livres se sont succédés naturellement. Pour une fois, je n'ai eu aucun mal à choisir mes lectures, tout était évident.

Mon fils grandit à tout allure et prend désormais plaisir à jouer seul, redécouvrant chaque jour les objets, les jouets et les livres qui occupent sa chambre. Je reste toujours à ses côtés, mais je peux maintenant m'installer confortablement dans un coin avec un bouquin (avec toutefois un oeil toujours en alerte, car c'est un petit cascadeur). Je suis très heureuse de pouvoir lui donner cet exemple. Il voit sa maman en train de lire pendant qu'il joue et j'espère vraiment qu'ainsi je lui transmettrais petit à petit le goût de la lecture. Pour le moment, il n'a pas la patience d'écouter une histoire en entier, mais il adore tourner les pages. Et dès qu'il en a l'occasion, il me pique mon livre! Je pense que c'est bon signe 😊

 

J'ai lu... Christmas Pudding.

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Nous suivons les péripéties rocambolesques d'un groupe de mondains qui passent quelques jours de repos dans le Gloucestershire. Les fêtes de Noël ne sont alors qu'un prétexte pour l'auteur lui permettant de dépeindre la haute société anglaise des années 30'. Humour grinçant et cynisme se faufilent à travers les pages. Les traits des personnages sont accentués jusqu'à les rendre grotesques. J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman mais je sais qu'il ne restera pas gravé dans ma mémoire.

Christmas Pudding / Nancy Mittford. Editions 10/18. 1932 (2017 pour la présente édition). 261 p.

 

J'ai lu... Sucre noir.

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Après la neige, je suis partie au soleil direction les Caraïbes, à la recherche d'un trésor pirate disparu. Dans Sucre noir, nous suivons plusieurs générations en quête de leur idéal. Le personnage principal est à la fois complexe et passionnant : Serena Otero possède une intelligence vive, une tête remplie de rêves et une envie de liberté aiguë, mais pour son malheur, elle vit dans un petit village sans perspective ni horizon. Elle travaille alors dans la propriété familiale, une distillerie de rhum, et les années passent avec son lot de bonheur et de malheur, tandis que les chercheurs d'or se succèdent. La plume de Miguel Bonnefoy m'a plu, cet auteur a su m'embarquer dans son conte philosophique (l'argent révèle à la fois le pire et le meilleur chez l'homme). L'histoire se termine comme elle doit se finir, et elle m'a laissé un goût amer dans la bouche.

Sucre noir / Miguel Bonnefoy. Editions Rivages. 2017. 207 p.

 

J'ai lu... un tapuscrit top secret!

Je ne peux donc pas vous en parler. Mais je souhaitais faire figurer cette lecture dans mon bilan, pour en garder une trace. J'ai été honorée de la confiance qu'a placé mon amie à mon égard. Mine de rien, c'est un sacré exercice de lire un premier jet, de prendre des notes puis de rédiger un commentaire le plus exhaustif possible. J'espère avoir pu l'aider et je lui souhaite de trouver un jour un éditeur pour son histoire.

 

J'ai lu... Björn, six histoires d'ours & Björn et le vaste monde.

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Excursion du côté jeunesse, avec ces deux livres première lecture qui sont beaucoup trop mignons. A mis chemin entre le roman et la bande-dessinée,ils sont à mettre entre les mains de tous les lecteurs (jeunes ou moins jeunes). Parce que sans en avoir l'air, cet ours nous rappelle l'essentiel.

Je cite : "Souvent, Björn ne fait rien. Mais il ne s'ennuie jamais." (Björn, six histoires d'ours)

Björn, six histoires d'ours / Delphine Perret. Editions Les Fourmis rouges. 2016.
Björn et le vaste monde / Delphine Perret. Editions Les Fourmis rouges. 2017.

 

J'ai lu... La Fortune des Rougon.

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Ma dernière lecture du mois de janvier a été, sans surprise, un coup de coeur. C'est la deuxième fois que je lis un roman d'Emile Zola, après Au Bonheur des Dames, et cela me confirme une chose : la plume de cet auteur ne ressemble à aucune autre et elle transperce mon coeur à chaque fois. Comme je vous l'ai partagé dans mon article à propos de ma Bucket List, je souhaite lire tous les romans de la saga familiale Les Rougon-Macquart. Et rien que de le dire, cela me met du baume au coeur. Certes, Emile Zola propose un portrait dur de la société française pendant le Second Empire et il dépeint souvent ses personnages à travers leurs vices les plus sombres. Mais je n'ai jamais vécu une expérience de lecture aussi puissante auparavant. Même ses longues descriptions - et je n'en suis pas une adepte, me transporte. Qu'attendez-vous pour le lire?

Je cite : "Le souffle d'épopée qui emportait Miette et Silvère, ces deux grands enfants avides d'amour et de liberté, traversait avec une générosité sainte les honteuses comédies des Macquart et des Rougon."

La Fortune des Rougon / Emile Zola. Editions Fasquelle.

 

 

☆ Le récap' en vidéo ☆

 © Eloo 02/2018

5 février 2017

Le Crime de l'Orient-Express

 

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 Auteur Agatha CHRISTIE Editions Le Livre de Poche Date de parution 2009 (1ère édition : 1934) / 217 p.

→ J'ai sorti ce roman de ma PAL.

 

4ème de couverture :

     "Par le plus grand des hasards, Hercule Poirot se trouve dans la voiture de l'Orient-Express - ce train de luxe qui traverse l'Europe - où un crime féroce a été commis. Une des plus difficiles et des plus délicates enquêtes commence pour le fameux détective belge. Autour de ce cadavre, trop de suspects, trop d'alibis."

 

Mon Avis : ♥♥♥♥♥ Lecture coup de coeur!

Je continue doucement mais sûrement ma découverte des enquêtes du détective Hercule Poirot (par ordre chronologique s'il vous plait!) et l'occasion m'a enfin été donnée de lire ce monument de la collection : le très célèbre Crime de l'Orient-Express. Agatha Christie s'est inspirée de deux faits divers pour écrire son enquête, à savoir le Simplon-Orient-Express bloqué par une tempête de neige (1929) et l'affaire du bébé Lindbergh (1932).

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Le Crime de l'Orient-Express est un des plus grands succès de l'oeuvre de la reine du polar, autant dire que j'avais hâte de constater par moi-même ce qu'il avait dans le ventre. J'avais aussi une petite appréhension, celle de ne pas l'apprécier à sa juste valeur car j'en attendais forcément beaucoup. 

Tout le récit est raconté à la troisième personne car le capitaine Hastings n'est pas de la partie cette fois-ci. Il m'a évidemment manqué, mais heureusement Monsieur Bouc le directeur de ligne ainsi que le docteur Constantine sont là pour prendre le relai. Ce duo d'enquêteurs amateurs accompagnent Hercule Poirot dans sa lourde tâche pour démasquer le coupable.

L'auteur nous propose un huis-clos haletant où tous les personnages paraissent à la fois suspects et innocents. La narration est très dynamique, notamment grâce à la durée de l'enquête qui semble s'écouler sur un laps de temps très court. On a également l'impression de lire un rapport de police lorsque Hercule Poirot décide de récapituler les faits pour y voir plus clair et j'ai vraiment apprécié ce procédé.

J'ai finalement deviné où l'auteur voulait nous emmener, sans pour autant pouvoir en détailler le chemin. Je n'ai pas été déçue car je trouve que la résolution de l'énigme, et donc finalement le point de départ de toute l'histoire, est un trait de génie. Je suis bluffée par les petites cellules grises d'Agatha Christie qui lui permettent de créer de tels stratagèmes. Cette lecture a été un vrai régal!

 

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Le Crime de l'Orient-Express sur la Fnac.com 

© Eloo 02/2017

14 décembre 2016

Amulettes

 

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 Auteur Véronique AJARRAG Editions du Chat Noir Collection Griffe Sombre
Date de parution 2013 / 362 p.

→ J'ai sorti ce roman de ma PAL.

 

4ème de couverture :

      "Lorsque le docteur Ian, psychiatre, reçoit pour la première fois sa mystérieuse patiente Agrippine et qu’il cède à sa requête de ne se consacrer qu’à son cas personnel pendant toute une semaine, il est loin d'imaginer qu'il ne sera pas simplement le témoin du récit fantastique de la jeune femme mais également l'un de ses principaux acteurs. Car, tel qu’elle le déclare, Agrippine est l'objet de réincarnations successives qui remontent jusqu’à la Mésopotamie ancienne, où son bien-aimé et elle, citoyens du royaume d’Uruk, furent condamnés pour l’éternité. Devant les arguments et la précision de son histoire, le docteur commence peu à peu à douter et ses certitudes vacillent.
Et si depuis l’antiquité, tous les amants maudits n'avaient été qu'un seul et même couple?"

 

Mon Avis : ♥♥♥♥♥ Une bonne lecture mais...

Amulettes fait parti de ma PAL depuis plusieurs années déjà ; il a patiemment attendu que ce soit le bon moment pour moi de le lire. Je l'avais acheté suite à l'avis très positif que Maureen avait écrit sur son blog Bazar de la littérature à son sujet. Personnellement j'ai apprécié ce roman, sans pour autant égaler son enthousiasme. 

J'ai trouvé que les premières pages démarraient maladroitement, ce qui a eu pour conséquence une petite difficulté à me situer dans l'histoire au début. J'ai beaucoup aimé les deux personnages principaux, mais je dois dire que la familiarité du Docteur Ian à l'égard d'Agrippine m'a un peu gêné lorqu'ils se rencontrent pour la première fois : il ne m'a pas semblé très professionnel. De manière plus générale, j'ai eu le sentiment durant ma lecture que tout n'était pas toujours très crédible. Certains passages m'ont paru confus ou parfois trop rapides.

Cela étant dit, Véronique Ajarrag nous propose une belle histoire d'amour hors du temps. Cet auteur possède une plume agréable à lire et a su me plonger tout de suite dans l'ambiance des contes des mille et une nuits. Par ailleurs, son roman très bien documenté permet une immersion totale dans cet univers aux saveurs orientales. Je déplore toutefois une fin un peu trop facile à mon goût, alors qu'il a fallu plusieurs siècles à nos protagonistes pour trouver une issue libératrice à leur malédiction.

En bref, j'ai eu entre les mains une lecture sympathique et une intrigue qui tient la route, mais un roman qui ne restera pas gravé dans ma mémoire.

 

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Amulettes sur la Fnac.com

© Eloo 12/2016

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13 novembre 2016

Le Couteau sur la nuque

 

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Auteur Agatha CHRISTIE Editions Le Livre de Poche Date de parution 2009 (1ère édition : 1933) / 221 p.

→ J'ai sorti ce roman de ma PAL.

 

4ème de couverture :

      "Lady Edgware ne supporte pas la contradiction. Et son mari lui donne bien du souci : il refuse de divorcer. Que faire? Mais charger Hercule Poirot de la débarrasser du gêneur, bien sûr! Lady Edgware a tendance à confondre tueur à gages et détective... Mais peu importe, après tout, puisque le mari vient d'avoir la bonne idée de mourir. Assassiné."

 

Mon Avis : ♥♥♥♥♥ Une bonne lecture mais...

Et une enquête d'Hercule Poirot de plus à mon actif! Ce titre n'est pas celui auquel on pense en premier parmi tous ceux qui emplissent la bibliographie d'Agatha Christie... Et je le comprends. J'ai passé un excellent moment de lecture avec ce polar bien ficelé que j'ai eu dû mal à lâcher, mais il ne restera pas gravé dans ma mémoire.

Une bonne lecture mais... Si je n'ai rien à reprocher véritablement à ce roman, je dois dire qu'il n'est pas des plus percutants. J'ai même eu l'impression d'avoir parcouru de longs chemins sinueux pour me retrouver finalement au point de départ. Hercule Poirot ne m'a pas paru au top de sa forme pour cette enquête un peu trop lisse et même peut-être - oserais-je le dire?, un brin tirée par les cheveux.

Malgré tout, Agatha Christie n'a rien laissé lui échapper et, en définitive, l'intrigue tient la route. J'attends tout de même de ma prochaine lecture en compagnie du célèbre détective belge un brin de frissons supplémentaires. Ce qui devrait être le cas puisqu'il s'agira du très célèbre roman Le Crime de l'Orient-Express... Affaire à suivre.

 

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Le Couteau sur la nuque sur la Fnac.com

© Eloo 11/2016

12 novembre 2017

Outlander : Le Talisman (t.2)

 

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Outlander : Le Talisman (t.2) / Diana GABALDON
Editions J'ai Lu. 2014 (réédition). 952 p.

→ J'ai emprunté ce roman à la médiathèque.

 

4ème de couverture :

      "1968. A la mort de son mari, Claire Beauchamp emmène sa fille en Ecosse, sur les lieux mêmes où, vingt ans plus tôt, elle a vécu d'extraordinaires aventures...
Des aventures qui, dans ce second tome, vont conduire Claire et Jamie dans le Paris du siècle des Lumières. Leur but? Empêcher Charles-Edouard Stuart d'accéder au trône, un évènement qui marquerait le début d'une répression sanglante dans les Highlands. Mais dans leur course effrénée, le couple découvrira à ses dépends qu'on ne peut modifier le cours de l'histoire impunément..."

 

Mon Avis : ♥♥♥ Une bonne lecture mais...

Si le premier tome de la saga Outlander, Le Chardon et le tartan, m'avait beaucoup plu en dépit de ses longueurs, le deuxième tome intitulé Le Talisman a été une petite catastrophe. Le moins que l'on puisse dire est que j'ai essuyé une sacrée déception, mêlée à une bonne dose de frustration.

Dans cette suite, nous suivons Claire et Jamie jusqu’à Paris puis de retour en Ecosse. Ils se sont lancés eux-mêmes dans une mission où ils semblent ne brasser que du vent mais surtout où le lecteur sait d’avance que l’issue sera inéluctable. En effet, le roman débute dans le présent avant de replonger dans le passé. Si à prime à bord, cela peut titiller la curiosité et donné envie de savoir comment tous les évènements se sont déroulés en amont, l’histoire devient vite lassante puisque nous savons comment elle se termine… ou presque. Ou presque, car malgré tout Diana Gabaldon arrive à renverser la vapeur - enfin!, à environ 150 pages de la fin. On est alors happée dans l’histoire qui gagne en rythme et débouche (évidemment) sur un cliffhanger final.

Du coup, je n'arrive pas à décider si j'ai apprécié ou non ce roman. Pour être tout à fait honnête avec vous, je me suis ennuyée une bonne partie de l'histoire, et je me suis demandée à plusieurs reprises s'il ne valait pas mieux que j'abandonne carrément ma lecture. J'ai finalement persévéré en me disant que j'allais certainement m'en tenir là et ne pas lire les tomes suivants. Et puis, ...les dernières pages m'ont fait douter : malgrés mes déboires, j'ai vraiment envie de connaître la suite des aventures de Claire et Jamie.

On dirait que l'auteur a décidé qu'Outlander serait l'oeuvre de sa vie et qu'ainsi donc elle a voulu savourer chaque évènement, chaque page, chaque mot, de son histoire. J'admets que Diana Gabaldon possède une jolie plume de conteuse mais je crois qu'elle aurait tout de même pu éclaircir son histoire et aller davantage à l'essentiel! Mais non, elle prend son temps et son lectorat n'a pas d'autre choix que de s'adapter à son rythme si contemplatif. Avec difficulté dans mon cas...

A l'heure où je vous écris ces mots, je ne sais pas encore ce qui est le mieux pour moi : que je lise tout de même le troisième tome, quitte à prendre le risque d'une autre déconfiture, ou que je regarde plutôt la série TV! Suite au prochain épisode ;)

  

 

© Eloo 11/2017

17 septembre 2012

La Baronne meurt à cinq heures de Frédéric Lenormand

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La Baronne meurt à cinq heures de Frédéric Lenormand ♠
"Voltaire mène l'enquête"
Editions JC Lattès. 2011. 331 p.

 

4ème de couverture :

      "Qui a osé assassiner la baronne chez qui Voltaire coulait des jours heureux? En ce froid février 1733, c'est la rue qui attend notre philosophe (ou pire, la Bastille!). Il lui faut donc retrouver le criminel sans délai avant que celui-ci ne s'en prenne à d'autres honnêtes gens - à lui-même, par exemple. Heureusement, avec l'aide providentielle d'Emilie du Châtelet, Voltaire ne manque pas de ressources. Brillante femme de sciences, enceinte jusqu'au cou, celle-ci va l'accompagner dans son enquête où les subtilités féminines triompheront bien souvent de la philosophie. Ensemble, ils devront affronter de redoutables héritières en jupons, des abbés benêts et des flûtistes sanguinaires, décrypter des codes mystérieux, et surtout échapper à un lieutenant général de police prêt à embastiller Voltaire au moindre faux pas..."

 

Mon Avis : ♥ ♥ ♥

Mon avis ira droit au but - inutile d'ajouter des fioritures et autres ronds de jambes, je laisse ça à Voltaire! -, l'essentiel étant que j'ai passé un agréable moment de lecture avec ce roman.

Le point fort de La Baronne meurt à cinq heures est le mélange réussi des genres : l'intrigue policière et l'humour de l'auteur font bon ménage, et le fait que l'auteur choisisse un contexte historique particulier rend le tout encore plus sympathique.
La résolution du meurtre est à l'image du roman tout entier : décalé. Même si l'auteur semble bien s'éclater, il n'empêche pas que son intrigue est rondement bien mené. Encore un policier comme je les aime : rien de trop glauque ou effrayant, mais une énigme passionnante à résoudre. J'ai eu des soupçons, mais je me suis surtout fait balader. C'est donc réussi! 

En plus d'utiliser en fond une période historique précise, Frédéric Lenormand met en scène des personnages ayant réellement existé (Voltaire, la Baronne de Fontaine-Martel, la Marquise du Châtelet, etc.). Je ne sais pas dans quelle mesure les informations historiques qu'il nous donne sont véridiques ; mais je crois que dans le doute il ne faut pas trop s'y fier : de toute évidence le but premier de l'auteur est de nous divertir, pas de nous informer. Il a choisit un contexte historique qu'il connaît et des personnages qui ont existé pour bâtir son intrigue qui est à mon sens complètement fictive.

Je vous conseille ce roman si vous appréciez les polars-historiques-humouristiques-sans prises de tête!

© Eloo 09/2012

6 octobre 2012

L'Etrange vie de Nobody Owens de Neil GAIMAN

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L'Etrange vie de Nobody Owens de Neil GAIMAN
Editions France Loisirs. 2010. 310 p.

 

4ème de couverture :

      "Nobody Owens est un petit garçon parfaitement normal. Ou plutôt, il serait parfaitement normal s'il n'avait pas grandi dans un cimetière, élevé par un couple de fantômes, protégé par Silas, un être étrange ni vivant ni mort, et ami intime d'une sorcière brûlée vive autrefois. Mais quelqu'un va attirer Nobody au-delà de l'enceinte protectrice du cimetière : le meurtrier qui cherche à l'éliminer depuis qu'il est bébé. Si tu savais, Nobody, comme le monde des vivants est dangereux..."

 

Mon Avis : ♥ ♥ ♥

Ce roman est un ovni de la littérature jeunesse. Incomparable, il propose quelque chose de nouveau et c'est très agréable. J'aime ces livres-là qui sont à contre-courant des publications habituelles ; et ils sont trop rares malheureusement.

Au début du roman, l'auteur semble aller dans tous les sens : chaque chapitre aborde une nouvelle aventure de Nobody dans le cimetière ou au-delà. Mais à la fin, toutes les pièces du puzzle s'emboîtent et l'auteur retombe majestueusement sur ses pieds, signe d'un roman d'une grande qualité.

Monsieur Neil Gaiman possède une belle écriture, envoûtante, qui colle parfaitement à l'univers qu'il a créé. Ses personnages sont tous touchants ; et, grâce à la manière dont l'auteur les met en scène, j'ai adoré détester les affreux méchants.
Les illustrations de Dave McKean qui accompagnent le roman ajoutent indéniablement un plus : le style particulier du crayonné renforce l'atmosphère sombre et mystérieuse de l'histoire.

Un mot sur la fin qui m'a rendue à la fois triste et heureuse : elle est parfaite pour conclure le passage de l'enfance à l'âge adulte de Nobody. Nous n'avons pas réponse à tout mais c'est ce qui fait son charme au roman (il garde une part de mystère jusqu'à la dernière ligne).
Si je puis m'adresser directement à notre héros : "Bon vent Bod... et vis!"

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Ce roman a été lu dans le cadre d'une Lecture Commune Livraddict et grâce à l'initiative de Bouchon des bois. Je m'excuse encore auprès d'elle et des autres participants pour mon retard du à mon déménagement (publication de la chronique initialement prévue pour le 30 septembre).
Voici les liens vers les avis des autres participants de la LC : TousleslivresExtraVaganceJoepommgloubikVashta NeradaBouchon des boisKincaid40 Katalyn.

 

© Eloo 10/2012

18 décembre 2012

Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre de Ruta SEPETYS

Ce qu'il n'ont pas pu nous prendre

Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre de Ruta SEPETYS
Editions Gallimard - Coll. Scripto. 2011. 423 p.

 

Le saviez-vous? Tout est dit dans cette magnifique interview :


Une rencontre avec Ruta Sepetys par GallimardJeunesse

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4ème de couverture :

      "Lina est une jeune Lituanienne  comme tant d'autres. Très douée pour le dessin, elle va intégrer une école d'art. Mais une nuit de juin 1941, des gardes soviétiques l'arrachent à son foyer. Elle est déportée en Sibérie avec sa mère et son petit frère, Jonas, au terme d'un terrible voyage. Dans ce désert gelé, il faut lutter pour survivre dans les conditions les plus cruelles qui soient. Mais Lina tient bon, portée par l'amour des siens et son audace d'adolescente. Dans le camp, Andrius, dix-sept ans, affiche la même combativité qu'elle..."

Ruta Sepetys : "L'histoire ne raconte pas seulement son combat pour survivre, mais aussi comment elle a fait pour garder foi en l'humanité sous le règne de terreur installé par Staline". Source


Mon Avis : 
étoile jaune

Il est aussi difficile pour moi d'écrire cette chronique qu'il a été de lire Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre. Ce roman m'a bouleversé, purement et simplement. Comment trouver les mots après ça?

Commençons par le petit bémol - comme ça c'est fait : le mélange des temps. Ce roman est principalement écrit au passé simple et au passé composé. Classique et efficace. Mais parfois, le présent est employé le temps de quelques paragraphes ; j'ai trouvé ça perturbant. Dans la mesure où le récit est linéaire et continue, garder le temps du passé était la meilleure chose à faire à mon sens.
Inutile et dérangeant sont les deux mots que cela m'a inspiré pendant ma lecture. La "faute" à l'auteur ou au traducteur? Je laisse la parole à ceux qui ont lu ce roman en VO...

Je pense qu'il fallait souligner ce point tout comme il faut à présent mettre en valeur le fait que ce roman apporte énormément de choses à celui qui le lit. Il nous bouscule, il nous bouleverse, il nous rappelle.
Beaucoup de romans ados ont abordé le thème de la Seconde Guerre mondiale en mettant en avant l'indicible commit par les nazis. Ici, nous sommes de l'autre côté, en URSS dans les kolkhozes soviétiques. Ce sujet a été moins abordé et c'est une grave erreur. Il ne faut jamais oublier que même si Staline fait parti des grands vainqueurs de la Seconde Guerre Mondiale, des millions de personnes sont décédées dans les pires conditions qui soient à cause de lui et de son idéologie.

Devoir de mémoire : "toujours se rappeler, ne jamais oublier" semble être le fil conducteur de l'auteur Ruta Sepetys.

Ce roman est difficile à lire mais il est presque aussi efficace qu'un cours d'histoire! On vit l'aventure avec Lina : on est enfermé avec elle dans le wagon à bestiaux, on a mal et on a peur avec elle. Mais je pense que nous avons besoin qu'une telle histoire nous percute ainsi : on a parfois l'impression que ces évènements ont eu lieu il y a des années lumière alors que c'était il y a 67 ans seulement.

Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre est un incontournable qui pourrait être lu à l'école. Certes, âmes sensibles s'abstenir, mais je pense que ce roman témoignage est abordable dès l'âge de 12 ans avec un accompagnement adéquat.

 

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1/6

© Eloo 12/2012

13 avril 2013

Meurtre dans le boudoir de Frédéric LENORMAND

meurtre dans le boudoir

Meurtre dans le boudoir de Frédéric LENORMAND
"Voltaire mène l'enquête"
Editions JC Lattès. 2012. 318 p.

Le Saviez-vous? Le premier opus de la série, La Baronne meurt à cinq heures,
a été récompensé par le prix Historia, le prix Arsène Lupin & le prix du Zinc. source : dernière de couverture.

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4ème de couverture :

      "Alors que la publication de ses Lettres philosophiques s'annonce fracassante, Voltaire jure ses grands dieux qu'il ne les a pas écrites - mais s'empêtre à nouveau dans des crimes qu'il n'a pas commis. Un assassin débordant d'imagination s'inspire d'un roman licencieux qui circule sous le manteau pour éliminer ses victimes dans la soie orientale et les loukoums. Soucieux d'amadouer le lieutenant de police Hérault, voilà Voltaire contraint de hanter les maisons de passe, les librairies clandestines, les bureaux de la censure et les parties fines, sur les traces d'un illuminé qui n'a guère plus de pitié pour les philosophes que pour les libertins. L'aide du bon abbé Linant et de la brillante Emilie du Châtelet ne sera pas de trop pour tenter de garder en vie l'esprit le plus pétulant de son siècle."

 

Mon Avis : ♥♥

Dans cette nouvelle enquête mené par Voltaire, les choses se passent... sous la ceinture et sous le comptoir : bienvenue dans les maisons closes et les librairies clandestines! Les romans licencieux se transmettent sous le manteau et les plus hautes personnalités organisent des parties fines, hé oui ne vous y trompez pas, ils étaient loin d'être prudes au 18ème siècle!

Tout comme pour La Baronne meurt à cinq heures, le mélange des genres policier/historique/humour est réussi.
J'aurais peut-être davantage apprécié que l'enquête policière prenne la part belle du roman plus tôt qu'au dernier quart du livre. Mais il semble que celle-ci n'est pas forcément la priorité de l'auteur. Et quelle est-elle me demanderez-vous? Aucune idée, mais je crois surtout que Mr. Lenormand ne se fixe aucune limite et qu'il s'éclate à écrire son livre, tout simplement.
Attention, cela ne veut pas non plus dire qu'il écrit n'importe quoi! L'auteur n'en ait pas à son premier roman historique et on peut se fier aux informations qu'il nous livre! Par contre, le personnage de Voltaire ressemble tellement à une caricature que l'on est en droit de se demander s'il était vraiment comme ça ou si Frédéric Lenormand a prit quelques libertés...
Un dernier mot sur l'humour (comme ça on aura fait le tour) : l'histoire est vraiment décalée et m'a donné le sourire du début à la fin. Maintenant, j'attend encore de cet auteur qu'il réussisse à m'arracher un éclat de rire!

Tant pis si je passe pour une éternelle insatisfaite, notez bien que j'ai tout de même vraiment apprécié cette lecture détente! Cette saga - avec son mélange des genres - est ambitieuse et Frédéric Lenormand s'en sort plutôt bien. J'ai hâte de découvrir la troisième aventure de Voltaire qui est sorti cette année (=mars 2013) et qui s'intitule Le Diable s'habille en Voltaire.

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-> En bref :
#oui : mélange des genres réussi, belle plume, histoire originale et décalée
#non : /

© Eloo 04/2013

20 juin 2013

Short! Printemps 2013

short printemps 13

Short! Printemps 2013 (n°4) / Directeur de la publication : Christophe Sibieude.
shortEdition. 2013. 128 p.

 

☼ shortEdition, mais qu'est-ce que c'est ça? 

shortEdition est une maison d'édition qui ne ne se prend pas au sérieux... Mais qui fait son travail avec sérieux!


Sa ligne éditoriale? Des textes courts mais bons! shortEdition vous promet des lectures de 20 minutes grand maximum, de quoi vous occuper l'esprit en attendant le bus ou votre tour chez le medecin, en prenant le métro ou en allant aux toilettes. Il y en a pour tous les goûts : que vous ayez une préférence pour les nouvelles, les poésies ou les strips, attendez-vous dans tous les cas à de l'humour, de l'émotion, de la satire, du sérieux et du un peu moins sérieux... Et parfois tout en même temps!

Ce qui me plaît dans ce concept à la fois original et innovant? Il met en avant des auteurs inconnus mais prometteurs, il leur donne leur chance. Et les lecteurs de leur côté ne sont pas en reste, ils peuvent se connecter sur le site officiel et voter pour leurs textes préférés. La finalité? Une revue publiée chaque saison qui nous propose la crème de la crème.

Voici un petit schéma explicatif simplifié pour visualiser le tout :

concept short-édition

N'hésitez donc pas à aller voter pour vos textes préférés & découvrir des auteurs en devenir, ... c'est par ici :
 short-edition.com 

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4ème de couverture :

      "SHORT! collection Printemps 2013. 3 mois de short Littérature.
SHORT! c'est, chaque saison, le recueil du meilleur du court : des Nouvelles, des Strips (BD de 1 à 12 cases), des Poétiks, des Très Très Courts pour des lectures de 1 à 20 minutes. Retrouvez les Lauréats des Prix de la short Littérature : le choix des lecteurs et le choix de l'éditeur."

 

Mon Avis : ♥♥♥♥

J'étais à la fois impatiente et sceptique de découvrir cette revue : le concept m'a tout de suite emballé mais je ne suis pas une grande adepte de textes courts. Je reste souvent sur ma faim et c'est... frustrant!
Néanmoins, j'ai complètement adhéré à ce que cette maison d'édition nous propose. C'est frais, c'est neuf, c'est d'actualité!

Parlons tout d'abord du format qui est idéal pour promener cette petite revue partout. Je m'attendais à un format magazine, mais il est à peine plus grand qu'un poche. Souple, Short! Printemps 2013 se glisse sans mal dans un sac, dans une portière de voiture, etc. Par-fait!

Quant au contenu, un mot me vient directement à l'esprit : diversifié! Il y a vraiment de tout, et pour tous les goûts! La plupart des textes m'ont beaucoup plu, quelques uns plus que d'autres c'est certain, mais dès qu'un texte nous parle un petit peu moins, on pense tout de suite à un proche à qui on est sûr que cela va plaire. Oui, c'est une revue qu'on a envie de partager "Hé dis, lis-ça, ça va te faire sourire!".

Un Big up pour le poème d'ouverture Seules tes rides salées de Françoise Jeurissen (aborde la vieillesse & l'oubli), pour la nouvelle Dernier appel après embarquement de Fabien Hérisson (humour, belle chute), pour le texte très touchant de Sandra Bartmann Hermine (aborde la maltraitance d'un enfant), pour le strip Le Saut de Pablo Vasquez (humour) & pour la nouvelle Les Vieux noctambules d'Agnès Aubert (aborde également la vieillesse).
J'ai également retenu le poème L'Enfant du divorce de Coralie Girard, les textes Neuf mois en moi d'Amandine Forgali, Fusibles de Florent Jaga, Un type banal de Justine Lalot & Merde, mon bus! de Reine Gauthier. Il y en a d'autres. Je crois que je pourrais presque tous vous les citer tant j'ai passé un bon moment de lecture! Ca fait un peu liste écrit comme ça mais c'est important de connaître leurs noms, ceux sont eux - les auteurs - qui permettent à Short! Printemps 2013 d'être d'aussi bonne qualité...

Pour conclure, je vous donne mon petit conseil de lecture : ne lisez pas Short! Printemps 2013 comme un roman. Gardez-le toujours à porter de main et suivez vos envies : en choisissant une page au hasard, en commençant par la fin... Tout est permis, allez-y!

"Court mais bon!" : pour moi, shortEdition a tout bon!

Merci à shortEdition & à Elodie pour leur envoi et leur sympathie!

© Eloo 06/2013

9 novembre 2013

Le Disparu de la route des vins de Pierre KRETZ

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Le Disparu de la route des vins de Pierre KRETZ
Éditions Le Verger - Coll. Les enquêtes rhénanes. 2013. 187 p.

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4ème de couverture :

      "Comme tous les soirs, Oscar Klunck, riche viticulteur de Rebendorf, part faire le tour des remparts du village. Mais cette fois, sa chienne rentre seule... Le dossier est confié à Ronald Fuchs, juge d'instruction au tribunal de Colmar, qui se serait bien passé de cette affaire délicate et médiatisée. Qui, à Rebendorf ou ailleurs, a pu enlever celui qu'on surnomme le roi du Riesling? Sa jeune épouse? Un de ses collaborateurs? Un jaloux? Un déséquilibré? Pierre Kretz campe ici une savoureuse galerie de personnages. Il croque avec finesse les petits et grands travers des tribunaux, les délices de la campagne alsacienne, son amour pour le dialecte, et l'omniprésence du passé douloureux de cette région."

 

Mon Avis : ♥♥♥

J'ai la chance de pouvoir organiser des rencontres-dédicaces grâce à mon métier de bibliothécaire et la dernière en date a mis à l'honneur Pierre Kretz et son nouveau roman : Le Disparu de la route des vins. Il s'agit d'un roman policier régional, c'est à dire un roman qui met en valeur une région de France, ici ma région chérie l'Alsace.

A prime abord, ce n'est pas vraiment un genre qui m'attire, mais je dois dire que j'ai été agréablement surprise. Cette lecture m'a permis de découvrir certains lieux alsaciens que je ne connaissais pas et pourtant qui ne se trouvent qu'à quelques kilomètres de chez moi. D'autres lieux m'ont été plus familiers et c'est finalement assez rigolo de pouvoir visualiser les scènes et de se dire "j'étais déjà là-bas". Cela donne une dimension encore plus réelle au roman et à son action. L'auteur Pierre Kretz nous apprend également quelques mots en alsacien, ainsi que des notions de droits & d'oenologie. On sort grandi de cette lecture car on y a appris plein de choses ; heureusement, le côté ludique est toujours très présent, il s'agit bien d'un roman et non d'un cours de fac, rassurez-vous! D'ailleurs, il me faut souligner l'humour débordant de l'auteur

Le roman est bien écrit, et finalement le seul bémol que l'on peut lui trouver est sa fin un peu rapide. Il s'agit d'un roman policier d'environ 180 pages, donc le dénouement arrive assez vite. Pierre Kretz n'en est pas à son premier roman mais Le Disparu de la route des vins est son premier polar. Il se qualifie lui-même comme quelqu'un qui ne lit que très peu ce genre littéraire, ce qui lui permet d'éviter certains clichés, néanmoins on remarque assez vite qu'il s'agit d'un premier essai. Pour moi il est quand même réussi, et je ne doute pas que les prochains seront encore meilleurs...

© Eloo 11/2013

21 mars 2013

Je suis comme vous, unique! d'Astrid EL CHAMI

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Je suis comme vous, unique! d'Astrid EL CHAMI
Editions La Bourdonnaye. 2012. 185 p.

Le saviez-vous? Je suis comme vous, unique! est un premier roman. N'hésitez pas à aller liker la page facebook d'Astrid El Chami afin de la soutenir et de l'encourager! Ce sera aussi l'occasion pour vous de rencontrer son personnage Emma... lien page facebook

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4ème de couverture :

      "Vingt-cinq ans. C’est l’heure du premier bilan et aux yeux d’Emma, il est moyen, voire complètement nul.
Jeune et déjà ex-journaliste, cette Parisienne pétillante et mille fois reconvertie vient de poser ses bagages aux Galeries Lafayette, maison incontournable pour toute nana mordue de mode.
Excitée à l’idée de débuter sa première journée de travail, Emma n’oublie cependant pas ses amours en crise et la période orageuse que traverse sa maman.
Mais la pin-up a tendance à voir la vie plus rose que grise comme elle préfère croquer dans un millefeuille que de s’étouffer avec un yaourt à 0 %.
Aujourd’hui, Emma remet les compteurs à zéro pour faire de sa vingt-cinquième année, son année… Alléluia !"

 

Mon Avis : ♥♥♥

Le personnage d'Emma, quel sacré numéro! Cette jeune femme nous embarque dans ses recherches d'emplois foireuses, ses histoires d'amour rocambolesques et ses malheurs familiaux. Durant sa vingt-cinquième année d'existence, c'est parfois - souvent - la tempête, mais la jeune femme n'en perd pas moins le cap! Et quand le temps vire à l'orage, elle tente malgré tout de garder le sourire. Hé oui, le moins que l'on puisse dire, c'est que l'on ne s'ennuie pas une seule seconde en sa compagnie!

Vous l'aurez compris, Je suis comme vous, unique! est un petit roman sucré, drôle et savoureux. Mais à cette belle formule je vais quand même ajouter mon grain de sel... J'ai trouvé que les nombreuses péripéties de ce roman ne sont pas toujours bien "dosées". Je m'explique : certains évènements trop survolés à mon goût auraient mérité d'être davantage creusés, tandis que d'autres ne nécessitaient pas forcément que l'on s'y attardent autant.
Je déplore également quelques maladresses/lourdeurs dans certaines phrases qui m'ont parfois paru mal construites. Mais parallèlement il faut souligner la plume acérée de l'auteur : j'ai adoré le franc-parler qu'elle a donné à sa narratrice.

"Emma, c'est un peu la Bridget Jones française"... Pas faux. Si bien que tout au long du roman, je me suis demandé si ce roman n'aurait pas gagné à être construit comme un journal intime... Emma, la narratrice, ne nous lâche pas une seconde et nous savons de quoi est fait chacune de ses journées... Du coup, autant faire les choses à fond non?
A noter : le personnage d'Emma est un pur produit parisien et cela peut devenir lassant à la longue pour les lecteurs du reste de la France...

Quelques mots sur l'originalité de la fin : je ne m'attendais pas à une telle construction et cela s'est révélée être une bonne surprise.

Je tiens encore une fois à remercier l'auteur Astrid El Chami & son éditeur pour m'avoir gracieusement offert ce roman.
Je leur souhaite une bonne continuation pour la suite!

Et je terminerai cet avis sur une question : Emma ne serait-elle pas un peu Astrid finalement?

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-> En bref :
#oui : une héroïne attachante, de l'humour et du franc-parler, une fin atypique & originale
#non : la couverture, quelques maladresses/lourdeurs dans la construction des phrases

 

© Eloo 03/2013

31 octobre 2013

Short! Eté 2013

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 Short! Eté 2013 (n°5) / Directeur de la publication : Christophe Sibieude 
shortEdition. 2013. 152 p.

N'hésitez pas à aller voir mon article qui présente cette maison d'édition originale et innovante!
LIEN

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4ème de couverture :

      "SHORT! c'est, chaque saison, le recueil du meilleur du court : des Nouvelles, des Strips, (BD de 1 à 12 cases), des Poétiks, des Très Très Courts pour des lectures de 1 à 20 minutes.
Retrouvez tous les Lauréats des Prix de la short Littérature : le choix des lecteurs et le choix de l'éditeur."

 

Mon Avis : ♥♥♥

Comme avec Short! Printemps 2013, j'ai passé un bon moment de lecture. Tous les textes sont de très bonne qualité et j'approuve totalement le principe de cette maison d'édition : donner sa chance à de jeunes auteurs talentueux et leur permettre de se faire connaître auprès de nous lecteurs. De plus, shortEdition fait la promotion du format court et je trouve ça très bien. La nouvelle n'est pas un genre littéraire qui attire les foules car elle donne parfois une impression d'élitisme ou alors justement de "trop court". Pourtant, on peut passer un tout aussi bon moment avec une nouvelle qu'avec un roman, juré!

Je note deux nouvelles qui m'ont particulièrement plu : Le Petit sac rose de Marie Lauzeral où une petite fille "fugue" pour aller retrouver sa grand-mère qu'elle n'a pas vu depuis longtemps, et Et si je me faisais un cadeau? de Monique Pallatier, l'histoire d'une mère et de sa fille qui survivent tant bien que mal avec le maigre fruit de leur exploitation, jusqu'au jour où une belle surprise frappe à leur porte...

Même si, comme je le soulignais en début de chronique, la lecture de ce recueil a été agréable, je dois avouer qu'elle ne restera pas inoubliable. Malheureusement, j'ai trouvé que ces textes étaient moins percutants - vite lus et vite oubliés, en comparaison des titres proposés dans le numéro précédent. Nul doute que Short! Eté 2013 trouvera son public - rappelons que la plupart des textes ont été plébiscités par des lecteurs sur le site internet de la maison d'édition -, j'espère néanmoins retrouvé la magie que j'avais ressenti à la lecture de Short! Printemps 2013 dans le prochain numéro...

Merci à shortEdition & à Elodie pour leur envoi et leur sympathie!

 

© Eloo 10/2013

3 juin 2014

Les Quatre

LesQuatre

 

Auteur : Agatha CHRISTIE
Editions : Le Livre de Poche
Date de publication : 2008
(première édition : 1927)
187 p.

 

Le Saviez-vous? A l'origine, il s'agissait de 12 nouvelles publiées dans le magazine The Sketch. Le fil conducteur était la lutte d'Hercule Poirot contre les quatre grands ; chaque nouvelle possédait une intrigue propre et leur point commun résidait dans la progression des connaissances d'Hercule Poirot pour cette organisation criminelle. En 1926, Agatha Christie se trouve dans une situation financière compliquée ; elle remet alors en forme les 12 nouvelles avec l'aide de son beau-frère Campbell Christie afin d'en faire un roman. Source

 

4ème de couverture :

      "Hercule Poirot semble enfin avoir trouvé des adversaires à sa mesure : un quatuor criminel, dont le but n'est rien moins que de s'assurer la domination du monde. Rude bataille en perspective!"

 

Mon Avis : ♥♥♥

Je ne pouvais pas participer au challenge Week-end à 1000 sans lire un roman d'Agatha Christie. J'ai choisi de sortir de ma PAL une enquête peu connue d'Hercule Poirot, Les Quatre, mais dont l'historique de la création est inhabituelle (voir Le Saviez-vous plus haut).

L'intérêt de ce roman par rapport au reste de la production d'Agatha Christie (en ce qui concerne les enquêtes du détective Poirot) est que l'auteur lui donne une dimension internationale. Hercule Poirot et le Capitaine Hastings nous font voyager en Angleterre, en France, en Belgique et en Italie. De plus, les Quatre Grands forment une organisation criminelle à l'echelle mondiale (avec pour membres un anglais, une française, un américain et un chinois). Le second point fort de ce roman réside dans le fait que Hercule Poirot doit faire face non pas à un mais plusieurs adversaires. Agatha Christie ne reste décidément jamais dans sa zone de confort et essaye toujours d'innover, de proposer quelque chose de jamais vu par rapport aux romans qu'elle a écrit plus tôt.

J'ai passé un bon moment avec ce roman, il déborde d'actions et de petites cellules grises. Ça a été un bonheur de retrouver le capitaine Hastings qui m'avait manqué dans Le Meurtre de Roger Ackroyd ; sa bonne humeur, sa naïveté et son enthousiasme sont toujours les bienvenues. Si vous aimez le roman policier classique, vous prendrez plaisir à vous plonger dans la lecture de Les Quatre. Si vous n'êtes pas un habitué du genre et que vous souhaitez découvrir la plume d'Agatha Christie, je ne vous conseille pas de commencer par celui-là. Il ne sort pas du lot et d'autres romans de cet auteur seront plus adaptés.

© Eloo 06/2014

5 août 2014

Quand souffle le vent du nord

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Auteur : Daniel GLATTAUER
Editions : Le Livre de Poche
Date de parution : 2011
(première édition : 2010)
348 p.

 

 

4ème de couverture :

"Un homme et une femme. Ils ne se connaissent pas mais échangent des mails. Jusqu'à devenir accros. Jusqu'à ne plus pouvoir se passer l'un de l'autre, sans se rencontrer pour autant... Savoureuse et captivante, cette comédie de moeurs explore avec finesse et humour la naissance du sentiment amoureux."

 

 

 

 

Pourquoi Nina m'a choisi cette lecture :

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La Chaine Youtube de Nina

 

Mon Avis : ♥♥♥♥

Ce roman est arrivé au bon moment : j'avais envie d'une lecture que je n'arriverais pas à lâcher, et c'est exactement ce qu'il s'est passé. J'ai lu Quand souffle le vent du nord quasiment d'une traite. Pour autant, ce roman n'est pas un coup de coeur - il a manqué "le petit truc", mais il est indéniablement une très belle découverte.

J'ai ressenti un feeling incroyable avec les personnages. Emmi et Léo ont beaucoup d'humour et de répartis, ils ont pas mal de fêlures aussi. En quelques mots, ils sont terriblement touchants et attachants. Si Léo m'a parfois agacé avec ses remises en question multiples, j'ai trouvé qu'Emmi est un personnage extraordinaire. Je l'ai comprise et soutenue jusqu'à la dernière ligne.

La plume de Daniel Glattauer est contemporaine et colle parfaitement avec le ton qu'il a voulu donner à son roman. Il s'agit plus d'un dialogue comme au théâtre qu'un roman épistolaire, puisqu'une conversation par e-mail peut se faire en temps réel contrairement à un échange de lettres. Emmi et Léo parle parfois de tout et de rien mais ce n'est pas du tout ennyeux pour le lecteur car l'auteur arrive à rendre l'ensemble très vivant.

Pour conclure, je vous conseille vivement de partir à la rencontre d'Emmi et de Léo!

© Eloo 08/2014

27 juillet 2015

La Maison du péril

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Auteur : Agatha CHRISTIE
Éditions : Le Livre de Poche
Date de parution : 2009
(première édition : 1932)
222 p.

 

4ème de couverture :

      "Un tableau qui se décroche à la tête d'un lit, un rocher qui dévale une falaise et s'écrase sur le sentier, les freins d'une voiture qui lâchent, une balle perdue.. Qui en veut à la vie de Miss Buckkley? Hercule Poirot n'aura de cesse de démasquer le coupable."

 

Mon Avis : ♥♥♥

Cela fait maintenant plusieurs semaines que je suis arrivée à la dernière page de ce roman et je ne l'ai toujours pas chroniqué : force est de constater que je ne suis pas bien inspirée. J'ai passé un agréable moment de lecture en la compagnie du détective Hercule Poirot mais...

J'ai toutefois trouvé que La Maison du péril était un peu longuet et pas aussi prenant que d'autres titres d'Agatha Christie que je lui ai préférés. Dans ce tome-ci, Hercule Poirot piétine un peu, reprend son enquête plusieurs fois avant de trouver la bonne voie. C'est un régal que de voir la confiance de ce petit bonhomme si sûr de lui ébranlée. Malgré tout, le lecteur est un peu perdu et voit l'histoire tirée en longueur sans qu'il y est de véritables rebondissements ou retournements de situation.

Finalement, lorsqu'on arrive à la résolution de l'énigme tant attendue, on se rend compte qu'Agatha Christie maitrisait son récit du début à la fin. C'est d'ailleurs par sa fin que ce roman se démarque des autres enquêtes d'Hercule Poirot. Mais on s'est un peu essouflé en cours de chemin et c'est ce qui est dommage...

Je vous conseille plutôt de lire La Mystérieuse affaire de Styles, Le Meurtre de Roger Ackroyd ou encore Le Train bleu, trois enquêtes d'Hercule Poirot que j'ai trouvées bien plus percutantes.

© Eloo 07/2015

17 mars 2015

Le Lit d'Aliénor

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L'intégrale
Auteur : Mireille CALMEL
Editions : Pocket
Date de parution : 2013
(première édition : 2002)
738 p.

 

4ème de couverture :

      "A 12 ans à peine, l'avenir d'Aliénor est tracé. Elle doit épouser le jeune Henri, prétendant légitime au trône vacant d'Angleterre. Mais Louis VI, soutenu par l'ordre des Templiers chrétiens, réussit à rompre cette alliance en mariant Aliénor avec son propre fils, Louis VII, le 25 juillet 1137. Aliénor doit alors regagner la cour à Paris. Elle est accompagnée d'une jeune suivante, Loanna de Grimwald, qui va devenir sa confidente, son amie, son ombre. Car ce que la jeune duchesse ignore c'est que Loanna descend d'une lignée de druides, engendrée par Merlin l'enchanteur et Viviane, gardienne des secrets druidiques. De mère en fille, ces femmes veillent sur la destinée de l'Angleterre..."

 

Mon Avis : ♥♥♥♥

Ce livre est un gros pavé! Si bien que je l'ai lu en deux fois : la première partie en décembre, la seconde en mars ; il est enfin terminé et je peux désormais vous en parler. Ne croyez pas qu'il ne m'ait pas plu hein, c'est juste qu'il est vraiment très gros et que ça m'a rassuré de faire une pause au milieu... Mais en vrai, j'ai adoré ce roman.

Pour tout vous dire, je suis la première surprise d'avoir aimé autant. Ce roman pèse plus de 700 pages et il n'y a de loin pas de l'action à chaque coin de ligne. Le rythme est assez lent et le thème principal est avant tout les histoires de coeur d'Aliénor et de sa suivante Loanna. Vous savez sans doute que la romance me fait souvent partir en courant. Et pourtant là, j'étais bien agrippée à mon livre du début à la fin, avec une préférence pour la seconde partie lorsque nous partons en croisade.

Finalement, le seul élément qui m'a dérangé est la frontière très mince entre la réalité historique et la fiction ; j'ai souvent eu dû mal à la reconnaître. Tout au long de ma lecture, je n'ai pas pu m'empêcher de me demander si tel ou tel évènement avait vraiment eu lieu ou si tel ou tel personnage avait réellement existé. Bref, j'ai passé beaucoup de temps sur Wikipédia.

Les personnages sont très attachants car Mireille Calmel a su nous transmettre leurs émotions à la perfection. Les descriptions de certaines scènes d'amour sont décrites au détail près, ce qui peut surprendre un peu au départ (surtout que nous avons affaire à des relations hétérosexuelles et à des relations homosexuelles), mais pour ma part je m'y suis habituée très vite. Et je peux même dire que j'ai apprécié de lire ces scènes-là car l'auteur a l'art et la manière de les raconter.

J'ai d'ors et déjà commandé la suite de cette histoire, à savoir Le Règne des lions et L'Alliance brisée, car j'ai hâte de retrouver Aliénor et Loanna.

mon avis en vidéo

© Eloo 03/2015

1 avril 2016

Nymphéas noirs

9782367621012-001-T

 

Auteur : Michel BUSSI
Raconté par Colette SODOYEZ
Editions : Audiolib
Date de parution : 2016
13h40 (438 p.)

 

→ Ce livre audio m'a très gentiment été offert par la maison d'édition Audiolib.

 

4ème de couverture :

"Tout n'est qu'illusion, surtout quand un jeu de miroirs multiplie les indices et brouille les pistes. Pourtant les meurtres qui troublent la quiétude de Giverny, le village cher à Claude Monet, sont bien réels. Au coeur de l'intrigue, trois femmes : une fillette de onze ans douée pour la peinture, une institutrice redoutablement séduisante et une vieille femme aux yeux de hibou qui voit tout et sait tout. Et puis, bien sûr, une passion dévastatrice. Le tout sur fond de rumeur de toiles perdues ou volées, dont les fameux Nymphéas noirs. Perdues ou volées, telles les illusions quand passé et présent se confondent et que jeunesse et mort défient le temps."

 

Mon Avis : ♥♥♥♥♥ Lecture coup de coeur!

Je vais vous conter la jolie histoire que j'ai vécue avec les mots de Michel Bussi. Cet auteur possède une plume incisive, celle-là même que l'on recherche lorsque l'on veut être tenu en haleine par un bon polar. De but en blanc je vous le dis, Nymphéas noirs m'a fait forte impression.

Avant toute chose, je tiens à souligner le talent de Colette Sodoyez en tant que narratrice. J'ai vraiment été bluffée et je suis convaincue que, pour le coup, elle rend l'histoire encore meilleure. Elle donne une voix unique à chacun des personnages et passe de l'un à l'autre avec une facilité déconcertante. Certains chapitres sont racontés par une vieille femme et j'ai vraiment eu l'impression que celle-ci me chuchotait à l'oreille ; cela me faisait froid dans le dos.

Peut-être le titre de ce roman vous a t-il mis la puce à l'oreille : l'intrigue de cette enquête policière se passe à Giverny, le village où a vécu Claude Monet et où se trouve toujours sa maison entourée de son beau jardin avec, au milieu, son célèbre étang aux nymphéas. J'ai eu la chance de m'y rendre il y a quelques années et cela m'avait beaucoup ému car j'ai beaucoup d'admiration pour ce peintre et pour son oeuvre (j'aime particulière son tableau Les Coquelicots, dont ma mamie a peint une reproduction). Je pense que les amateurs d'art, et plus particulièrement ceux qui sont sensibles à l'impressionnisme, apprécieront plus particulièrement Nymphéas noirs.

Dans ce roman, la résolution de l'énigme se fait en deux temps. Je dois vous avouer, non sans fierté, que j'ai deviné la seconde partie. J'ai eu peine à y croire et j'ai eu peur que l'auteur se soit loupé quelque part. L'intrigue est extrêmement complexe mais force est de constater que Michel Bussi l'a tient jusqu'au bout. Il a pensé à tout, même aux plus insignifiants détails. Implacable. C'est un coup de maître.

Je pense déjà au prochain roman de Michel Bussi que je vais lire, peut-être Un Avion sans elle... Et vous, lequel me conseilleriez-vous?

Nymphéas noirs sur la Fnac.com

 © Eloo 04/2016

1 octobre 2015

La Sélection (t.4) : L'Héritière

Lhéritière

 

Auteur : Kiera CASS
Editions : Robert Laffont
Collection : R
Date de parution : 2015
413 p.

 

4ème de couverture :

      "Vingt ans après la Sélection d'America Singer, et malgré l'abolition des castes, la famille royale d'Illeá doit à nouveau faire face au mécontentement du peuple : l'heure est venue de lancer une nouvelle Sélection.
A dix-huit ans, la princesse Eadlyn se sent prête à devenir reine. Elle l'est beaucoup moins à trouver un mari, au point que cette idée ne l'a même jamais effleurée. Quand elle consent finalement à ce que ses parents lui organisent une Sélection, Eadlyn voit son quotidien bouleversé par l'arrivée de ses 35 prétendants et la folie médiatique qui l'accompagne. Mais entre les raisons du coeur et la raison d'Etat, la princesse va devoir faire des choix, et, au fil des semaines, se prendre à ce jeu dont dépend l'avenir d'Illeá..."

 

Mon Avis : ♥♥♥

Cela n'arrive pas très souvent sur ce blog mais aujourd'hui je vais vous relater une mésaventure livresque. Je me dois d'être honnête et de vous dire que j'appréhendais beaucoup cette lecture. Je ne comprenais pas bien pourquoi l'auteur Kiera Cass avait écrit un quatrième tome à une série qui ne devait être au départ qu'une trilogie.

Revenons un peu en arrière... Les trois premiers tomes de La Sélection m'avait beaucoup plu. Je trouvais que cette histoire avait pas mal de défauts et je reprochais à l'auteur une plume quelconque, mais je m'étais laissée embarquer malgré tout. J'avais pris cette dystopie pour ce qu'elle était vraiment, à savoir une romance, et je pardonnais le peu d'exploitation que l'auteur faisait des rénégats et de leur rebellion. J'étais très attachée aux personnages, au caractère bien trempé d'America et à la douceur de Maxon, aux facéties des femmes de chambre et à la fidélité de Marlee. La Sélection était pour moi une lecture détente comme on en a besoin de temps en temps. C'est dit.

On peut dire que les trois premiers tomes forment un premier cycle, et que le quatrième tome marque le début d'un second. Avec l'Héritière, nous repartons pour une nouvelle Sélection qui m'est apparue comme une pâle copie de la première, en vraiment moins bien. L'auteur semble s'être débattue pour créer un maximum de différences mais celles-ci tombent un peu à plat.

Cette fois-ci, la Sélection est menée par une jeune femme, Eadlyn, la fille d'America et de Maxon. Le moins que l'on puisse dire est que nous avons affaire à l'une des pires anti-héroïnes qu'il m'ait été donné de rencontrer. L'auteur a voulu la rendre détestable et elle a réussi au delà de toute espérance : il est impossible de s'attacher à ce personnage si méprisant et imbu de lui-même. En bref, Eadlyn m'a beaucoup irrité.

Pour remplacer la rebellion des rénégats de la première trilogie, nous avons droit à un soulèvement du peuple suite à l'abollition des castes. J'ai trouvé cette raison pour justifier le lancement de la nouvelle Sélection totalement absurde et le peu de développement de ce pan de l'histoire est de plus en plus décevant. Il y a également un manque flagrant de crédibilité au niveau des évènements, qui se succèdent rapidement et qui m'ont rendu totalement indifférente.

Mais finalement ce qui m'a le plus chagriné, c'est l'évolution de certains personnages qui les rend méconnaissables. America a un caractère très effacé qui ne lui ressemble absolument pas, la malicieuse May passe désormais pour une croqueuse d'hommes et Marlee s'est transformée en mère poule étouffante. Bof.

Vous l'aurez compris, je ne vous conseille absolument pas de tenter l'expérience "La Sélection 2.0". Personnellement, je regrette de ne pas m'être contentée de la trilogie initiale afin de rester sur une note positive.

© Eloo 10/2015

27 mai 2016

Vingt-quatre heures de la vie d'une femme

 

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Auteur Stefan ZWEIG Editions Le Livre de Poche Date de parution 2010 (1ère édition : 1927) 158 p. 

→ Lu sur l'application Glose.

 

4ème de couverture :

      "Scandale dans une pension de famille « comme il faut », sur la Côte d'Azur du début du siècle : Mme Henriette, la femme d'un des clients, s'est enfuie avec un jeune homme qui pourtant n'avait passé là qu'une journée... Seul le narrateur tente de comprendre cette « créature sans moralité », avec l'aide inattendue d'une vieille dame anglaise très distinguée, qui lui expliquera quels feux mal éteints cette aventure a ranimés chez la fugitive. Ce récit d'une passion foudroyante, bref et aigu comme les affectionnait l'auteur d'Amok et du Joueur d'échecs, est une de ses plus incontestables réussites."

 

Mon Avis : ♥♥♥Une très bonne lecture!

Lorsque j'avais lu la nouvelle Le Joueur d'échecs, la plume de Stefan Zweig m'avait envoûté, et j'ai saisi l'occasion de redécouvrir cette belle sensation avec Vingt-quatre heures de la vie d'une femme. Stefan Zweig reste dans le même schéma : le point de départ de sa nouvelle se situe dans le présent puis il utilise un prétexte, ici un évènement "scandaleux", pour remonter le temps et nous raconter une histoire. La construction est somme toute très classique, mais les mots employés vous transportent et font toute la différence.

La thématique abordée dans cette nouvelle est la dangerosité des jeux d'argent ; il ne s'agit pas d'un sujet qui me passionne particulièrement, c'est pourquoi j'ai préféré Le Joueur d'échecs à cette nouvelle. Néanmoins, je me suis laissée porter par les péripéties. Par la rencontre inattendue des deux personnages. Par la main tendue qui ne voulait finalement pas le support de celle qui l'attrape. Par les quelques illusions et surtout les nombreuses désillusions.

Stefan Zweig nous décrit le tumulte de la vie et nous prouve qu'une vie peut basculer en quelques heures à peine. Il nous démontre également l'importance de l'absence de jugement lorsque l'on ne connait pas les tenants et aboutissants. Concernant la prose, j'ai particulièrement aimé le fait que les éléments naturels soient en parfaite symbiose avec les émotions des personnages.

"Et, comme un reflet de mon propre allégement moral, le paysage brillait autour de nous, complètement apaisé : la mer qui, la veille, se gonflait de colère, était si calme, silencieuse et limpide que l'on voyait briller de loin, très blanc, le moindre galet sous les petits flots ourlant le rivage."

On sort toujours grandi d'un livre écrit par Stefan Zweig. Je pense qu'il est bon de s'occtroyer une petite parenthèse dans sa vie de lecteur pour découvrir son grand talent.

 

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Vingt-quatre heures de la vie d'une femme sur la Fnac.com

© Eloo 05/2016

17 novembre 2015

L'Île des oubliés

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Auteur : Victoria HISLOP
Raconté par Pulchérie GADMER
Editions : Audiolib
Date de parution : 2013
14h35 (431 p.)

 

4ème de couverture :

      "Une jeune anglaise, Alexis, ignore tout de l'histoire de sa famille maternelle, tant sa mère, Sophia, fait peser sur le passé une chape de plomb qui empoisonne leurs relations. Pour dénouer ce noeud obscur, Alexis décide de se rendre dans le village natal de Sophia, en Crête. Et découvre que juste en face se trouve Spinalonga, l'île où l'on déportait les lépreux. Quand elle apprend que son arrière grand-mère y serait morte, elle décide d'élucider tous ces mystères. Pourquoi Sophia a-t-elle si violemment rompu avec son passé? Quelles épreuves ont vécu ses aïeules? Une quête d'identité qui révèlera l'histoire de trois générations de femmes héroïques, dont le destin fut lié à l'île des oubliés..."

 

Mon Avis : ♥♥♥♥

Ce livre audio m'a très gentiment été offert par la maison d'édition Audiolib afin que je puisse tester ce support de lecture. Ce fut une expérience réussie, et je vous invite à aller voir mon article dédié à ce sujet (j'espère vous convaincre de tester si ce n'est pas déjà fait). Évidemment, je ne peux pas nier que L'Île des oubliés a largement contribué au fait que j'ai apprécié cette façon de lire autrement, car j'ai tout simplement adoré cette histoire.

L'Île des oubliés est très bien écrit et, dans le cas présent, merveilleusement bien conté. Nous nous plongeons dans l'histoire d'une famille et suivons le destin entremêlé de plusieurs générations de femmes. De nombreux secrets bien enfouis vont refaire surface lorsqu'Alexis décide de se rendre dans le village d'enfance de sa maman, en Crête. Nous découvrons alors l'existence d'une léproserie située sur une île non loin de là, Spinalonga.

Je suis peut-être un peu naïve mais j'ignorais que cela ait pu exister. C'est assez horrible d'imaginer toutes ces personnes séparées de leurs familles et mises au ban de la société. Le seul avantage de cette "mise en quarantaine" était que les malades pouvaient vivre relativement normalement et en paix sur leur île.  Les habitants de Spinalonga ont créé tant bien que mal une nouvelle société, avec un fonctionnement et une organisation qui leur étaient propres. En cela, ce roman a été instructif et passionnant.

Ce roman couvre par ailleurs une grande période historique, qui comprend entre autres la Seconde Guerre mondiale. Bizarrement, ce n'est pas la partie de l'histoire que j'ai préférée car le rythme ralenti alors. L'île de Spinalonga est très largement épargnée par la guerre, mais les recherches pour trouver un remède contre la lèpre sont évidemment stoppées et nous ressentons de la compassion pour tous ces malades plein d'espoir à l'idée qu'un jour ils puissent enfin quitter Spinalonga guéris et en vie.

Vous comprenez donc que c'est le sujet de la lèpre qui a le plus retenu mon attention dans ce roman, mais sachez toutefois que l'histoire est bien plus complexe que cela. Si vous appréciez la thématique des secrets de famille, vous passerez un bon moment avec L'Île des oubliés.

© Eloo 11/2015

16 octobre 2016

Aliénor : Le Règne des Lions (t.1)

 

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Auteur Mireille CALMEL Editions Pocket Date de parution 2013 / 444 p.

→ J'ai sorti ce roman de ma PAL.
Mon avis sur le premier cycle, Le Lit d'Aliénor (intégrale).

 

4ème de couverture :

      "1154. Aliénor fait son entrée à la cour d'Henri Plantagenêt, son nouvel époux. Le pays entier tombe aussitôt sous le charme de cette reine à la grâce envoûtante. Très vite, guidée par son sens aiguisé de la politique, l'impétueuse Aliénor prend les rênes du royaume. Cependant, certains sont prêts à tout pour rompre cette alliance. Loanna de Grimwald, conseillère de l'ombre, descendante de la lignée des grandes prêtresses d'Avalon, doit absolument les en empêcher... Dix ans après nous avoir conquis dans Le Lit d'Aliénor, la duchesse d'Aquitaine revient, toujours aussi ensorcelante."

 

Mon Avis : ♥♥♥♥♥ Une bonne lecture mais...

Je me suis enfin plongée dans la suite des aventures de la grande Aliénor d'Acquitaine. Celle-ci est désormais au bras d'Henri Plantagenêt, son second époux. De reine de France, elle devient reine d'Angleterre ; destin unique d'une femme fière et forte. A ses côtés se tient toujours, tel un roc, Loanna de Grimwald, descendante de Merlin. Pour la première fois, cette dernière est secondée par sa propre fille Eloïn, qui semble avoir développé de grands pouvoirs.

Je dois avouer que mon avis est en demi-teinte. Je prends toujours énormément de plaisir à lire cette saga, si joliment écrite par Mireille Calmel, mais il faut bien avouer que historiquement parlant, il ne se passe pas grand chose. Du coup dans ce tome-ci, on s'intéresse davantage à l'histoire de Loanna de Grimwald, purement fictive. Le mot qui me vient spontanément à l'esprit : agréable. Mais j'ai quand même eu le sentiment tout au long de ma lecture qu'on n'avancait pas des masses. L'auteur en profite pour mettre l'accent sur les amours de ses personnages féminins principaux, et elle le fait très bien, mais j'ai fini par trouver ça lassant.

Passé la magie de la découverte avec Le Lit d'Aliénor, où j'ai pris plaisir à tourner les pages malgré une certaine lenteur, là j'ai eu plus de mal. Et j'ai ramé un peu. Néanmoins, je lirai la suite, L'Alliance brisée, car les personnages sont très attachants et que je n'ai pas envie de les quitter.

 

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Le Règne des Lions sur la Fnac.com

© Eloo 10/2016

26 février 2017

Outlander : Le Chardon et le tartan (t.1)

  

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Auteur Diana GABALDON Editions J'ai lu Date de parution 2014 (réédition) / 859 p.

→ J'ai emprunté ce roman à la médiathèque.

 

4ème de couverture :

      "1945. Claire passe ses vacances en Écosse, où elle s'efforce d'oublier la Seconde Guerre mondiale auprès de son mari, tout juste rentré du front. Au cours d'une balade, la jeune femme est attirée par un mégalithe, auquel la population locale voue un culte étrange. Claire aura tôt fait d'en découvrir la raison : en s'approchant de la pierre, elle se volatilise pour atterrir au beau milieu d'un champ de bataille. Le menhir l'a menée tout droit en l'an de grâce 1743, au coeur de la lutte opposant Highlanders et Anglais. Happée par ce monde inconnu et une nouvelle vie palpitante, saura t-elle revenir à son existence d'autrefois?"

 

Mon Avis : ♥♥♥♥♥ Une très bonne lecture!

Le ras-de-marée 'Outlander' n'aura échappé à personne. Grâce à la série télévisée, les romans de Diana Gabaldon sont désormais connus d'un très large public - rappelons que le premier tome a été publié pour la première fois en 1991. Je n'avais pas prémédité de commencer la lecture de cette saga, et c'est sur un coup de tête que j'ai emprunté ce livre à la médiathèque.

Il est difficile d'emprisonner Le Chardon et le tartan dans un genre. On aurait tendance à penser qu'il s'agit d'un roman fantastique lorsqu'on lit les premières pages, mais l'évènement surnaturel qui déclenche toute l'intrigue est finalement bien le seul. Ensuite, on peut supposer qu'il s'agit d'un roman historique, plongés que nous sommes au beau milieu des Highlands de l'année 1743. Mais l'auteur, bien que très respectueuse des faits passés, nous détrompe très vite : le but de son livre n'est pas de nous faire un cours sur les querelles entre les clans écossais et l'envahisseur anglais. Finalement, je retiens personnellement l'idée d'un roman d'aventure où la romance tient une place centrale.

J'ai beaucoup aimé suivre les péripéties qui entraînent Claire et Jamie sur les routes écossaises. Je ne parle toutefois pas de coup de coeur car je déplore des longueurs au milieu du roman, qui ont affaiblit mon rythme de lecture sur un bon nombre de pages. Diana Gabaldon nous raconte notamment le passé de Jamie sous forme de nombreuses anecdotes. Si celles-ci nous permettent de le connaître mieux, je ne les ai pas trouvées toutes utiles et elles m'ont semblé alourdir le roman.

L'auteur m'a également donné l'impression qu'elle perdait parfois le fil conducteur de son histoire. Quel est son objectif? Quels buts animent ses personnages? Durant une grande partie du roman, ils subissent plus les évènements qu'autre chose. Pour finir, j'ai été gênée par ce qui me semblait être des répétitions - bon sang, les deux personnages principaux passent leur temps à se faire capturer ou à fuir.

Petite parenthèse. J'ai noté un passage qui m'a particulièrement choqué. Jamie va avoir un comportement très déplacé envers Claire, et bien qu'il faille remettre le tout dans son contexte historique (18e siècle), je n'ai pas compris qu'une femme moderne (20e siècle) ait pu pardonner ce geste aussi facilement.

Malgré ces critiques qui peuvent paraître dures j'en conviens, sachez que je me suis laissée bercer par cette histoire que j'ai trouvé bien écrite. La romance est émouvante et évite les clichés. J'ai envie de retrouver Claire et Jamie dans le second tome au plus vite car ils sont terriblement attachants.

 

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Le Chardon et le tartan sur la Fnac.com

© Eloo 02/2017

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