Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
ElooBooks, chroniques livresques!
11 avril 2017

Waylander (cycle Drenaï)

 

miniature waylander

Auteur David GEMMELL Editions Bragelonne Date de parution 2006 (réédition) / 343 p.

→ J'ai "piqué" ce livre dans la bibliothèque de mon amoureux.

 

4ème de couverture :

      "Le roi de Drenaï a été assassiné. Une armée d'envahisseurs déferle sur le pays, avec pour mot d'ordre de tuer hommes, femmes et enfants. Aussitôt, des poches de résistance apparaissent un peu partout. Karnak et Egel, les derniers chefs de guerre drenaïs, tentent d'organiser la défense. Sans moyens ni réelle armée, ils regardent impuissants les troupes ennemies gagner du terrain jour après jour. Mais tout espoir n'est pas perdu. Il repose sur les épaules de celui que la nation surnomme Waylander. Seul, il va s'aventurer en territoire nadir pour retrouver la célèbre Armure de Bronze, symbole de liberté. Mais peut-on faire confiance à ce Waylander? Après tout, c'est lui qui a assassiné le roi..."

 

Mon Avis : ♥♥♥ Une bonne lecture mais...

J'avais déjà lu Légende ainsi que Le Roi sur le seuil du même auteur et j'avais envie de poursuivre ma découverte du cycle de Drenaï avec un troisième roman. Waylander est antérieur aux deux titres cités précédemment et les premières pages nous plongent directement dans une guerre perdue d'avance... Comme souvent avec David Gemmell.

C'est ce que j'ai principalement à reprocher à cet auteur. Ce dernier suit scrupuleusement les codes classiques de la fantasy (il est certes un des pionniers du genre) et il n'innove que peu, son schéma restant sensiblement le même pour chacun de ses romans. Je pense que le lecteur peut vite se lasser et ne plus être surpris s'il les lit tous d'une traite.

Je trouve également que les personnages sont assez stéréotypés. Les hommes ont, par exemple, très souvent un comportement sexiste à l'égard des femmes. Sauf exceptions, ils semblent brutes, voire carrément primitifs. Les femmes quant à elles ne sont pas très présentes et rares sont celles qui possèdent un caractère indépendant et fort. A contrario, le sens de l'honneur est une notion très importante, ce qui peut d'ailleurs paraître un peu contradictoire à prime abord, au vu de certains comportements déviants.

La relation entre le guerrier Waylander et le prêtre Dardalion est ce que j'ai préféré pendant ma lecture. La façon dont ils s'influencent l'un l'autre est très intéressante. Rien n'est tout noir ou tout blanc, et David Gemmell semble en faire le leitmotiv de son histoire. L'auteur arrive à nous faire apprécier un assassin, à avoir de la compassion pour lui. Waylander est un anti-héros qui rappelle que la lumière transperce même les zones les plus sombres.

Dans ce roman, nous découvrons également comment "les Trente" ont vu le jour et nous sommes happés dans une quête et une guerre pleines de rebondissements. Bon point, le rythme est très soutenu et les pages se tournent vite.

L'histoire n'est pas finie, et nous pouvons retrouver l'assassin dans deux autres tomes, un rendez-vous que je ne manquerai pas... après avoir laissé passer quelques temps pour être certaine d'y revenir avec plaisir.

 

livres-waylander-525-1
Waylander sur la Fnac.com

 © Eloo 04/2017

Publicité
Publicité
27 novembre 2017

Phobos : Il est trop tard pour regretter (t.1)

 

phobos,-tome-1---les--phemeres-640387-264-432

Phobos : Il est trop tard pour regretter (t.1) / Victor DIXEN
Editions Robert Laffont. Collection R. 2015. 432 p.

→ J'ai emprunté ce roman à ma soeur.

 

4ème de couverture :

"Six prétendantes.
Six prétendants.
Six minutes pour se rencontrer.
L'éternité pour s'aimer.

Il veulent marquer l'Histoire avec un grand H.

Ils sont six filles et six garçons, dans les deux compartiments séparés d'un même vaisseau spatial. Ils ont six minutes chaque semaine pour se séduire et se choisir, sous l'oeil des caméras embarquées. Ils sont les prétendants du programme Genesis, l'émission de speed-dating la plus folle de l'Histoire, destinée à créer la première colonie humaine sur Mars.

Elle veut trouver l'amour avec un grand A.

Léonor, orpheline de dix-huit ans, est l'une des six élues. Elle a signé pour la gloire. Elle a signé pour l'amour. Elle a signé pour un aller sans retour...

Même si le rêve vire au cauchemar, il est trop tard pour regretter."

 

Mon Avis : ♥♥♥♥ Une très bonne lecture!

C'est un évènement très spécial qui m'a conduit à découvrir cette histoire. Non pas que je n'avais pas envie de lire Phobos avant. Mais ce premier tome a eu un tel succès dès sa sortie que je m'étais dit qu'il n'avait pas besoin de moi pour faire sa promotion et que j'avais bien le temps de le lire plus tard. Cela me fait sourire aujourd'hui alors que je participe au lancement de la sortie du quatrième tome, Phobos : Il est trop tôt pour respirer (voir la vidéo ci-dessous).

Evidemment j'ai lu ce roman avec un regard particulier. Il fallait absolument que je m'imprègne de l'atmosphère, de l'ambiance, de l'état d'esprit des personnages - et plus spécifiquement de celui de Kelly. Malgré tout, je vous donne aujourd'hui mon avis le plus objectif possible, comme toujours. Je trouve que Phobos est une très bonne dystopie pour adolescents, qui entraîne de nombreuses pistes de réflexion sur notre monde actuel (et futur?).

Dès les premières lignes, Victor Dixen met son lecteur au parfum et lui dévoile tous les tenants et aboutissants du système. Bref, on a là un point de vue omniscient que j'ai trouvé très intéressant. Nous suivons alors plusieurs groupes de personnages, chacun détenant une partie seulement des informations. J'ai particulièrement aimé suivre le parcours d'Andrew Fisher et de Harmony McBee, deux personnages secondaires qui, je l'espère, se dévoileront davantage au fil de l'histoire.

Phobos est un roman équilibré et rythmé, dont les pages se tournent très vite. Finalement mon seul bémol est à l'attention de certains prétendants un peu trop fleurs bleues à mon goût, et qui pensent que tomber amoureux en quelques minutes est complètement normal. C'est pourquoi j'ai d'ailleurs particulièrement apprécié la psychologie et le caractère de Léonor, le personnage principal. Son côté "machine à certitudes" - pour paraphraser l'auteur, l'a rend authentique.

J'ai vraiment hâte de connaître la suite de l'aventure, c'est pourquoi j'ai enchaîné directement avec la lecture du deuxième tome, Phobos : Il est trop tard pour oublier ; vous aurez donc de ses nouvelles très vite!

 

© Eloo 11/2017

6 décembre 2017

PAL | Hiver 2018

 

Les premiers jours du mois de décembre marquent le retour du désormais traditionnel Challenge Cold Winter. Je profite donc de cet évènement pour vous présenter les livres que j'ai très envie de lire pendant cet hiver. Je pense qu'il n'est plus vraiment utile de présenter le Challenge Cold Winter ; mais si certains parmi vous ont tout de même besoin de se rafraîchir la mémoire, Margaud propose comme chaque année un joli article explicatif sur son blog.

lapin2
Image issue du bel album Le Lapin de neige (Camille Garoche / Casterman / 2016).

 

 Ma PAL du Challenge Cold Winter :

• La magie de Noël : lire un livre en lien avec cette fête (de près ou de loin).

Lettres du Père Noël de J.R.R. TOLKIEN + Christmas Pudding de Nancy MITFORD + Noël à tous les étages de Marie-Aude MURAIL.

• Flocons magiques : lire un livre du genre fantasy, fantastique...bref magique, mais pas forcément en lien avec Noël ou l'hiver.

Le Souffe de Midas d'Alison GERMAIN.

• Stalactites ensanglantées : lire un polar/thriller qui se passe durant l'hiver, où durant une période froide.

Le Noël d'Hercule Poirot + Christmas Pudding d'Agatha CHRISTIE.

 

Friends_chandler_bing_santa_claus_father_christmas_merry_christmas_ho_ho_ho_love_ya_joy_noel_lmao
Parce que Friends quoi! Parce que Chandler quoi <3

 

 Ma PAL "bonus" de l'hiver :

Un roman de la rentrée littéraire.

Sucre noir de Miguel BONNEFOY.

• Un roman qui me fait envie depuis longtemps.

La Part des flammes de Gäelle NOHANT.

Une suite.

Phobos : Il est trop tard pour renoncer (t.3) de Victor DIXEN.

 

© Eloo 12/2017

26 septembre 2017

PAL | Automne 2017

 

 

Après quelques semaines d'absence, je me décide enfin à vous retrouver en vidéo. L'automne étant ma saison préférée, je ne pouvais tout simplement pas passer à côté de l'occasion de discuter avec vous de mes envies de lecture du moment.

Histoire de faire d'une pierre deux coups, j'en profite pour associer ma Pal de l'Automne 2017 au Pumpkin Autumn Challenge organisé par Le Terrier de Guimause. Je participe à deux menus et je vous présente donc aujourd'hui quatre romans ; ce qui me laisse la liberté d'ajouter d'autres titres au fur et à mesure et au gré de mes envies.

 

l'automne frissonant 

71xzL6fXw8L     lady-helen,-tome-2---le-pacte-des-mauvais-jours-958097-264-432

 

l'automne douceur de vivre

La-bibliotheque-des-ames     couv7671450

© Eloo 09/2017

10 octobre 2010

Les Chroniques de San Francisco (T.1) d'Armistead MAUPIN

9782879295503FS

Les Chroniques de San Francisco (T.1) d'Armistead MAUPIN
Édition de L'Olivier


Les Chroniques de San Francisco (T.1) est un recueil qui regroupe les trois premiers titres de cette saga :
- Chroniques de San Francisco
- Les Nouvelles Chroniques de San Francisco
Autres Chroniques de San Francisco

A l'origine, il s'agissait de petites chroniques publiées toutes les semaines dans un journal (le San Francisco Chronicle puis le San Francisco Examiner) qui ont ensuite été regroupées dans deux recueils (Les chroniques de San Francisco T.1 et T.2). Récemment, l'auteur a à nouveau écrit une suite nommé  Michael Tolliver est vivant.

Les Chroniques de San Francisco nous raconte la vie des locataires du 28, Barbary Lane, à San Francisco, dans les années 70-80. Le thème principal est la vie quotidienne : amours, liberté, solitude, ambition professionnelle, fric, joints, homosexualité, sida... Armistead Maupin a mis un point d'honneur à décrire l'Amérique marginale de cette époque. San Francisco était alors une ville plutôt à part où les homosexuels étaient relativement admis (rare dans les années 70) et où l'on avait une certaine liberté dans les mœurs en général... Ces chroniques sont écrites sous forme de saynètes dialoguées relativement courtes, ce qui permet d'arrêter sa lecture quand on veut (j'ai trouvé cela vraiment appréciable).

J'ai pris du plaisir à lire ces trois premiers tomes écrits par un pilier de la littérature américaine, Armistead Maupin, un homme en avance sur les idées et l'ouverture d'esprit de son époque. J'ai aimé sa façon de décrire les classes hautes avec humour (et peut-être aussi avec une pointe de moquerie).
Les Chroniques de San Francisco, ce sont une multitude de personnages bien construits et complexes qui se croisent et se décroisent. On les découvre peu à peu au fil des pages, et ils se révèlent, pour la plupart, un peu paumés mais surtout drôles et attachants.

- Chroniques de San Francisco :
La relation entre Edgar Halcyon et Anna Madrigal m'a particulièrement touché et donne une belle leçon de vie : profiter de l'instant présent car on n'a pas toujours tout le temps, contrairement à ce que l'on aimerait se faire croire. C'est le tome où il y a le moins d'action (mise à part l'accident de Norman) et c'est mon petit bémol. Cela dit, c'était peut-être un choix tout à fait délibéré de l'auteur qui voulait peut-être profiter de ce premier tome pour familiariser ses lecteurs avec les lieux et les personnages de son histoire.

- Les Nouvelles Chroniques de San Francisco :
L'histoire d'amour entre Michael et Jon est ce que j'ai préféré. Quant aux deux révélations sur Anna Madrigal : l'une m'a surprise, l'autre m'a réjouit. Je n'en dirai pas plus...

- Autres Chroniques de San Francisco :
Pour moi, ce troisième tome est de loin le meilleur. L'intrigue de Jonestown m'a happée et je n'ai plus lâché le livre avant d'obtenir le fin mot de cette histoire!

Mon petit reproche : des passages qui m'ont parus superflus et qui donnent de la longueur au roman.
Mais à part ça, je le conseille à tous!


A voir aussi : les séries les Chroniques de San Francisco, les Nouvelles Chroniques de San Francisco et les Autres Chroniques de San Francisco.

 

Mes Citations Préférées :

"Michael prit sa main : -Pardon. Il y a seulement que j'en ai par-dessus la tête des "Nous"! avoua t-il. - Des quoi? - Des "Nous". Les gens qui ne disent jamais "je". Ils disent : "Nous allons à Hawaï pour Noël", ou bien "Nous emmenons le chien se faire vacciner". Ils se complaisent dans la première personne du pluriel parce qu'ils se rappellent très bien à quel point c'était chiant d'être une première personne du singulier". p.272

"Je me suis assez cassé le cul à essayer d'être tout pour quelqu'un. Et au bout du compte, j'ai décidé d'être ce que je suis pour chacun." (Michael) p.627

 

Que pensez-vous de ce roman?

Quelle note lui donneriez-vous? /5

Publicité
Publicité
21 avril 2011

Mort aux cons de Carl ADERHOLD

 

Mort_aux_cons___Carl_Aderhold

Mort aux cons de Carl ADERHOLD

Edition Hachette Littératures

2007

410 p.

4ème de couverture :

"Contrairement à l'idée répandue, les cons ne sont pas réformables ; les campagnes de prévention ou les actions pédagogiques n'ont pas de prise sur eux. Une seule chose peut les amener non pas à changer, mais du moins à se tenir tranquille : la peur. Je veux qu'ils sachent que je les surveille et que le temps de l'impunité est révolu. Je compte à mon actif cent quarante meurtres de cons. Afin qu'ils ne soient pas morts pour rien; je vous enjoins de lire ce manifeste. Il explique le sens véritable de mon combat."

Qui n'a jamais rêvé de tuer son voisin le dimanche matin quand il vous réveille à coups de perceuse? Ou d'envoyer dans le décor l'automobiliste qui vous serre de trop près? Le héros de cette histoire, lui ,a décidé un jour de passer à l'action.

 

Mon avis :

J'ai eu envie de découvrir ce livre après avoir entendu à un avis plus qu'enthousiaste de la part d'une collègue. Il faut dire que le sujet est vraiment original et tentant : un homme décide d'éliminer physiquement tous les cons qui ont le malheur de croiser son chemin. Qui n'a jamais rêver de se débarasser d'un enquiquineur  est un menteur. Lui il va rendre ses rêves réalité.

Tout commence avec le meurtre du chat de sa voisine. Notre narrateur se rend compte que la mort de l'animal renforce les liens de solidarité autour de la personne en deuil. Voyant cet acte négatif avoir des effets positifs, il décide de poursuivre son action en tuant de nombreux animaux de compagnie, chiens et chats pour la plupart. Puis, pas assez satisfait, il décide de passer un cap : celui des humains.  L'automobiliste qui colle un peu trop, les collègues et chefs du boulot, les enfants qui crient dans le parc, monsieur je-sais-tout, la concierge qui commère... tout le monde y passe (il ne faut pas oublier que tout le monde est le con de quelqu'un, ce qui rend ce projet sans limite) et tout s'enchaine. C'est totalement prévisible et les meurtres sont à la chaine, mais après tout le titre nous aura prévenu. Cette mission va prendre toute la place dans la vie  du narrateur jusqu'à en devenir obsedante. Celui-ci tente même de théoriser son action pour lui donner un véritable sens. Pour cela, il reçoit l'aide, comble de l'ironie, d'un officier de police.  Au début on adhère, puis au fil des meurtres, on se rend compte que l'on a affaire à un  vrai meurtrier en série complètement psychopate.

Trop de meurtres tuent le meurtre. J'ai eu du mal pendant certains passages, j'ai parfois trainé et j'ai fait des pauses durant ma lecture. La raison est simple : j'ai fait une overdose de meurtres! Lorsque je suis arrivée à la dernière page de Mort aux cons, j'étais contente, presque soulagée, d'être parvenue au bout mais je garde quand même un bon souvenir de cette lecture. Chapeau bas à Carl Aderhold pour ce roman ingénieux, très poussé, qui tient la route jusqu'au bout!

SPOILERS (surligne pour voir!) : Et pour une fois, c'est le méchant qui gagne (puisqu'il n'est pas arrêté à la fin du livre). Et ça fait franchement du bien! Je trouve cette fin à la hauteur de ce roman et de mes atentes.

16 juillet 2011

Harry Potter à l'école des sorciers / J.K. ROWLING

harry 1

Harry Potter à l'école des sorciers de J.K. ROWLING

Edition Gallimard Jeunesse - Coll. Folio Junior

2000

304 p.

 

4ème de couverture :

      "Le jour de ses onze ans, Harry Potter, un orphelin élevé par un oncle et une tante qui le détestent, voit son existence bouleversée. Un géant vient le chercher pour l’emmener à Poudlard, la célèbre école de sorcellerie où une place l’attend depuis toujours. Voler sur des balais, jeter des sorts, combattre les Trolls : Harry Potter se révèle un sorcier vraiment doué. Mais quel mystère entoure sa naissance et qui est l’effroyable V…, le mage dont personne n’ose prononcer le nom ?"

/!\ Relecture /!\

Mon avis : etoile_jaune

Avec cette chronique, je suis en plein cœur de l’actualité ! Avez-vous déjà vu Harry Potter et les Reliques de la mort –Part.2 ? Je ne me suis pas encore enfermée dans une salle de cinéma obscure avec un grand pot de pop corn,  mais ça ne devrait pas tarder… Que j’ai hâte ! Le combat ultime, ça ne peut être que grandiose… Je vous en toucherai sûrement un mot dans ma catégorie « Et côté Cinéma ? » mais pour l’instant, revenons à nos moutons !

Comme je l’ai indiqué plus haut, il s’agit d’une relecture. Mais je dois avouer que je ne suis pas une fan de la première heure et que j’ai mis mon petit temps avant de me lancer dans cette aventure. Quand J.K. Rowling a commencé à raconter les histoires de son petit sorcier,  le succès a été immédiat… et j’ai trouvé ça louche.  J’étais alors dans ma phase "je ne lis pas comme tout le monde, les succès commerciaux non merci", et j’ai résisté. En toute honnêteté, je pense qu’il n’a pas émoustillé ma curiosité à prime abord, sinon j’aurais craqué. J’étais indifférente à tout ce ramdam jusqu’à un certain Noël où j’ai trouvé sous mon sapin Harry Potter et la Coupe de Feu (quand je vous dis que je suis une retardataire, ce n’est pas pour rien hein !).  Mon petit cœur a boudé de ce cadeau non choisi, presque empoisonné, mais celui-ci a eu raison de moi car je ne peux laisser un livre de côté bien longtemps sans y jeter un oeil. Malheureusement, j’ai pas tout compris. Vous allez me dire « normal, c’est le tome 4 !». Surtout qu’il commence bizarrement, vous vous rappelez la maison Jedusor, le serpent, tout ça, tout ça… Alors mon p’tit papa (ce héros), qui a bien vu que je ramais, m’a offert le coffret des trois premiers tomes en poche. Et voilà comment a commencé une belle histoire d’amouuur !

 Je dis toujours que c’est Harry Potter qui m’a donné le goût de lire, qui est ma Bible. Bien sûr, je lisais déjà beaucoup avant, mais je crois que cette saga marque mon entrée dans la littérature. Elle m’a donné envie de lire des livres plus longs, plus complexes, parfois même des classiques.

 J’ai commencé à lire le premier tome environ en l’an 2000, j’avais donc 11 ans. Par conséquent, j’ai grandi avec les personnages, je me suis totalement identifié à eux. Je me suis imaginée bosser sur un devoir de métamorphose avec Hermione, découvrir les créatures magiques avec Hagrid, me lier d’amitié avec Luna, protéger Neville que je sentais si fragile et tomber amoureuse de Fred.

Le dernier tome est sorti il y a un moment maintenant, mais je n’avais pas l’impression que l’aventure était finie car il restait les films. Aujourd’hui, c’est une page qui se tourne. Et qui me permet de redécouvrir entièrement la série. D’habitude, je rechigne à relire des romans : il y a encore tellement de livres à dévorer ! Mais là, j’avais vraiment trop envie de relire ces sept tomes qui ont marqué ma vie. (Aah cette fichue pression médiatique !) J’ai donc recommencé dans les règles, avec le premier tome, Harry Potter à l’école des sorciers (il faut que je vous en touche un mot quand même, c’est pour ça que vous êtes là !). Ca m’a fait bizarre de suivre pas à pas des enfants de onze ans, ils m’ont paru si jeunes (contrairement à moi, ils n’ont pas vieilli depuis la dernière fois où je les ai lu^^) ! Le talent de J.K. Rowling réside là : elle a su s’adapter à leur âge. Contrairement à beaucoup de livres, nous ne sommes pas face à des enfants surdoués qui possèdent déjà une réflexion d’adultes. Ils sont crédibles. Ils sont vrais. Ils sont attachants.

Harry Potter, c’est d’la bombe !

Je vais me dépêcher de lire le tome 2, Harry Potter et la Chambre des Secrets. Vite, vite, vite!

16 mai 2011

Skeleton Creek : Psychose (t.1) de Patrick CARMAN

40_skeleton_creek

 Skeleton Creek : Psychose (t.1) de Patrick CARMAN

Edition Bayard Jeunesse

2011

187 p.

"Ecrire ou mourir" p. 9

4ème de couverture :

      "Il se passe des choses étranges à Skeleton Creek. Des choses terrifiantes. Avec Sarah, ma meilleure amie, j'ai tenté de percer un sinistre secret. J'ai failli en mourir. A présent, je suis coincé chez moi, une jambe dans le plâtre. Je ne peux plus faire confiance à personne. C'est à peine si j'ose croire à ce que j'ai vu et entendu. Depuis que nos parents nous ont interdit de communiquer, Sarah et moi, je suis désespérément seul. Je m'efforce de mettre cette effrayante histoire par écrit pendant que Sarah, armée de sa caméra, poursuit notre enquête. A chacune de ses découvertes, elle m'envoie un mot de passe qui me permet de visionner la vidéo en cachette. Ainsi, ensemble, nous continuons à traquer le mystère, prêts à tout pour exhumer la vérité. Mais, nous le savons, rien n'est plus dangereux que de vouloir déterrer les fantômes du passé. Surtout dans une ville comme SKELETON CREEK.

Lisez mon journal. Regardez les vidéos. Menez l'enquête."

 

Mon avis :

Voici un auteur qui n'hésite pas à surfer sur la vague des nouvelles technologies! Il fallait trouver l'idée et oser. Patrick Carman nous offre un roman novateur, qui allie deux supports pour le prix d'un : le papier et le virtuel. Curieuse, j'ai plutôt adhéré.

Donc pour résumé, notre narrateur Ryan, après une excursion à haut risque qui s'est terminé par un plongeon et une jambe cassée, se retrouve alité chez lui. Tandis qu'il continue à mener l'enquête avec les moyens du bord et surtout de proximité (questionnements des gens autour de lui, internet), Sarah est sur le terrain avec sa caméra. Lorsqu'elle découvre des indices ou des éléments étranges, elle filme puis fait profiter Ryan de ses vidéos. Pour pouvoir les visionner, Ryan doit se connecter au site de Sarah et entrer le code qu'elle lui a donné... Et nous on fait pareil!

http://www.sarahfincher.fr

Une question d'ordre pratique m'a traversé l'esprit : si on souhaite relire ce roman dans quelques années, le site de Sarah sera t-il toujours accessible sur la toile (car sans les vidéos de Sarah, le roman perd tout son intérêt) ? Je l'espère en tout cas, car l'idée est excellente. Même si, c'est le petit bémol, on ne peut pas lire ce roman partout puisqu'il faut avoir un ordinateur connecté à internet sous la main.

J'avais peur que les vidéos coupe mon élan de lecture mais ça n'a été heureusement pas le cas. Les vidéos sont-elles plus importantes que le roman lui-même? En tout cas, elles dévoilent une grande partie de l'intrigue et terminent l'histoire. Mais texte et vidéos sont indissociables car complémentaires.

J'ai trouvé les vidéos bien faites. C'est lugubre, glauque et angoissant, on s'effraie, le pari de l'auteur est réussit. Par contre, l'actrice de Sarah était-elle vraiment obligée d'adopter ce ton mélodramatique, ces mimiques bizarres avec ses yeux et ces respirations éléphantesques?

Pour finir, j'ai aimé les allusions et les clins d'oeil à des grands auteurs du frisson tels Edgar Allan Poe.

J'ai également apprécié que ce soit Sarah l'aventurière sans peur et Ryan le cérébral plus à l'aise sur le papier. Et oui, les filles peuvent aussi être à l'aise dans le feu de l'action!

 

Quelques citations :

"Quand je regarde en arrière, je vois des signes annonciateurs de danger. Quand Sarah regarde en arrière, elle voit des raisons de partir à l'aventure. Elle me manque. Je lui en veux. J'ai peur pour elle. J'ai peur d'elle. Pas beaucoup. Un peu tout de même." p. 18

"L'imprudence n'est certes pas une vertu. Mais, pour un jeune de mon âge, elle est inévitable. D'ailleurs, il n'y a pas plus ennuyeux que les gens trop prudents." p. 95

"Quelquefois, je me représente Sarah comme une allumette enflammée et, moi, je suis le bâton de dynamite. Quoi que nous fassions ensemble, ça se termine toujours par une explosion. Non, l'image n'est pas exacte. Disons que Sarah et moi sommes deux pôles opposés qui s'entraînent l'un l'autre vers le même dangereux centre. pourquoi ne sommes-nous jamais attirés par des projets raisonnables? Élever une vache pour la foire agricole, par exemple? pourquoi toujours ce goût du danger? [...] Parce qu'une vache est un animal ennuyeux et qu'en élever une est une activité ennuyeuse. Le danger est plus excitant." p. 154

5 septembre 2011

Harry Potter et la chambre des secrets de J.K. ROWLING

67107372

Harry Potter et la Chambre des secrets (t.2) de J.K. Rowling

Edition Gallimard Junior - Coll. Folio Junior. 2001. 360 p.

 

4ème de couverture :

      "Une rentrée fracassante en voiture volante, une étrange malédiction qui s'abat sur les élèves, cette deuxième année à l'école des sorciers ne s'annonce pas de tout repos ! Entre les cours de potion magique, les matches de Quidditch et les combats de mauvais sorts, Harry trouvera-t-il le temps de percer le mystère de la Chambre des Secrets ? Un livre magique pour sorciers confirmés."

A lire : ma chronique du tome 1 Harry Potter à l'école des sorciers.

 

/!\ Relecture /!\

Mon avis : etoile_jaune

J'ai replongé avec plaisir dans ce tome 2 de la saga Harry Potter, histoire de raviver un peu mes souvenirs. Et je dois avouer qu'ils étaient plutôt flous! Je ne sais plus vraiment pourquoi il était écrit dans un coin de ma tête que Harry Potter et la Chambre des secrets était le livre que j'avais le moins aimé de la série. Ce fut sans doute mon ressenti après avoir lu les 7 tomes pour la première fois, mais je ne suis plus du tout dans le même état d'esprit aujourd'hui. J'ai passé un très bon moment de lecture et je crois même que j'ai préféré son dénouement à celui de Harry Potter à l'école des sorciers.

J'ai trouvé très fort que J.K. Rowling se soit basé d'animaux fantastiques déjà existants pour construire son histoire, tel le basilic par exemple. Il fait parti des vieilles légendes et pratiquement tout le monde avait oublié de quoi il s'agissait. Certains croient peut-être même qu'elle l'a inventé. Elle a rajouté son ingrédient c'est sûr, mais quand même, chapeau à sa grande connaissance! Cela doit être le fruit de longues recherches...

Si je me rappelais l'histoire dans ces grandes lignes, j'ai redécouvert beaucoup de détails. Par exemple, je ne me rappelais plus que Ginny avait écrit une lettre d'amour à Harry, ni que Hermione était folle de Gilderoy Lockhart. Et justement en parlant de lui, sans surprise, il m'a fait mourir de rire!

A bientôt pour la chronique de Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban qui viendra bien assez vite!

27 janvier 2012

Éphémère : Le Dernier jardin (t.1) de Lauren DESTEFANO

544966JardinEphemereDeStefano

Ephémère : Le Dernier jardin (t. 1) de Lauren DESTEFANO

Edition Castelmore. 349 p. 2011.

 

4ème de couverture : 

      "Que faire de sa vie quand on connaît la date exacte de sa mort? L'humanité croyait son avenir assuré. La science avait créé des enfants parfaits, immunisés contre toutes les maladies. Mais qui pouvait imaginer le prix à payer? Car désormais, personne ne survit au-delà de vingt-cinq ans. Le monde a changé. Pour les jeunes femmes, la liberté n'est plus qu'un souvenir. Au nom de la survie de l'espèce, elles sont kidnappées et contraintes à des mariages polygames. Rhine a seize ans. Quand elle se réveille dans une prison dorée, elle n'a qu'une idée en tête : fuir. Qu'importe l'amour que lui portent son mari et ses soeurs épouses. Quand on a que quelques années à vivre, la liberté n'a pas de prix."

 

Mon avis : etoile_jaune

 

"La clarté est effrayante. C'est à la fois la lumière de la venue au monde, et le tunnel aveuglant qui précède la mort. Horrifiées, nous nous réfugions sous les couvertures, ne voulant ni de ce commencement ni de cette fin." p. 13.

 

La couverture vend à elle toute seule le roman : elle est tellement belle qu'on achèterait Ephémère sans même lire son résumé. Une fois le livre entre les mains, on est un peu fébrile, espérant de tout coeur que le contenu sera à la hauteur de son emballage.

La dystopie, on ne jure que par ça en littérature jeunesse en ce moment, et je me méfie toujours de ce type de phénomène. Un ou deux romans du genre qui font un carton, puis de pâles et insipides copies font inévitablement et malheureusement suite. Mais là, j'avoue, nous avons du lourd.

Ce roman a un rythme lent, semblable au nombre de jours infinis qui défilent durant la captivité de Rhine. Il ne se passe pas toujours grand chose, puisque lorsque l'on est prisonnier d'un univers aussi étriqué, on y trouve forcément rapidement ses limites. Ca ne m'a pas dérangé. Après tout, Rhine ne pouvait pas trouver une façon de s'évader en un jour et c'était agréable de chercher avec elle.

La notion de liberté est omniprésente et racontée de manière simple ; on nous rappelle son importance à travers le grand voyage de Christophe Colomb vers ce qu'il croyait être les Indes, ou en nous indiquant que le prénom "Rhine" provient du fleuve le Rhin, cours d'eau qui s'achemine vers l'immensité de l'océan. Ça m'a d'ailleurs plu qu'il y ait un clin d'oeil au fleuve de ma belle région!

Lauren DeStefano nous livre ici son premier roman, mais elle a déjà tout d'une grande. Elle manie les mots avec doigté, elle mesure ce qu'elle nous livre, et peu de lignes peuvent produire un grand effet. J'ai aimé que Rhine se perde un peu dans ses sentiments, qu'elle ne sache parfois plus très bien où est le vrai et le faux. Malgré ses certitudes, sa conviction et sa résistance, elle se fait un peu avoir par la grande illusion qu'est sa nouvelle vie. C'est finalement une héroïne très humaine qui ne cache pas ses faiblesses (la séparation d'avec son frère qui lui enlève tout repère, sa pitié pour Linden qu'elle trouve gentil et naïf malgré le mal qu'il lui a indirectement fait, etc.). Quant au personnage de Maître Vaughn que l'on côtoie peu, ses brèves apparitions et les resentis de son entourage suffisent à le rendre très effrayant.

Lauren DeStefano a placé la barre très haute, j'attends la suite de cette trilogie avec impatience!

 

Parce que l'auteur dépeint des moeurs particulières, je conseille ce roman à partir de 14/15 ans.

 

© Eloo 01/2012

4 juillet 2012

Hunger Games (t.3) : La Révolte de Suzanne COLLINS

Hunger-Games-la-revolte-de-Suzanne-Collins_m

♠ Hunger Games (t.2) : La Révolte de Suzanne COLLINS
Edition Pocket Jeunesse. 2011. 417 p.

 

4ème de couverture :

      "Contre toute attente, Katniss a survécu une seconde fois aux Hunger Games. Mais le Capitole crie vengeance. Katniss doit payer les humiliations qu'elle lui a fait subir. Et le président Snow a été très clair : Katniss n'est pas la seule à risquer sa vie. Sa famille, ses amis et tous les anciens du district Douze sont visés par la colère sanglante du pouvoir. Pour sauver les siens, Katniss doit revenir le geai moqueur, le symbole de la rébellion. Quel que soit le prix à payer."

 

Mon Avis : ♥ ♥ ♥

En conclusion de ma chronique pour le tome 2, Hunger Games : L'Embrasement, je vous disais mon espoir de lire un dernier tome qui tienne les promesses de cette saga et qui nous offre un feu d'artifice final. Et bien oui, le pari est tenu par son auteur Suzanne Collins (ouf!).Ce roman est difficile, quelques fois trash, mais on ne peut imaginer une révolte menant à une guerre sans dommages collatéraux. Les pertes tout au long du roman nous atteignent et rendent parfois la lecture laborieuse, mais sans cela, le roman aurait perdu en crédibilité.

J'ai remarqué une évolution des personnages qui m'a plue : ils ont gagné en maturité (guerre oblige). Nous apprenons enfin à mieux connaître Gale & Prim qui sont plus présents, et Katniss ne m'a pas tapé sur le système, ce qui est une première. Elle a même réussi à me toucher à la fin du roman. Néanmoins depuis le début de la saga, je reste une fidèle fervente au personnage de Peeta qui me file toujours autant des frissons.

Concernant le triangle amoureux, j'ai trouvé appréciable que Suzanne Collins ne se contente pas de le faire vivre mais qu'elle le tourne carrément en dérision. Cela ne transparaît véritablement que dans ce tome-ci ; peut-être parce que les principaux acteurs - Gale & Peeta - se sont lassés à juste titre de la situation. Ceci dit, j'aurais aimé que Katniss fasse un choix, au lieu de ça il s'impose de lui-même (mais je n'en dis pas plus).

Hunger Games nous donne évidemment à réfléchir, avec en point de mire les situations politique & économique des districts asservis par le Capitole. Suzanne Collins lance des pistes sur des sujets aussi vastes qu'universels, comme la guerre/la paix, le totalitarisme/la démocratie, l'asservissement/la liberté, mais sans donner aucune leçon ni conclusion. A nous d'y réfléchir ou de se laisser porter par l'histoire, au choix.

Cette saga tient la route jusqu'au bout : le final est pour moi à la hauteur de l'histoire. Bravo à Suzanne Collins pour ce monde futuriste qu'elle a créé sans jamais le laisser lui échapper. A présent, je peux enfin tranquillement regarder l'adaptation cinématographique!

  Je conseille ce livre à partir de 12 ans. 

 

hunger games le film

"sureau mortel" (p. 279) : j'ai envie d'y voir un clin d'oeil à Harry Potter.

 

© Eloo 07/2012  

 

21 novembre 2012

La Quête d'Ewilan (t.3) : L'Île du destin de Pierre BOTTERO

ewilan 33

La Quête d'Ewilan (t.3) : L'Île du destin de Pierre BOTTERO
Editions Rageot. 2004. 355 p. 

Le saviez-vous? Pierre Bottero a un jour déclaré : "Enfant, je rêvais d'étourdissantes aventures fourmillantes de dangers mais je n'arrivais pas à trouver la porte d'entrée vers un monde parallèle ! J'ai fini par me convaincre qu'elle n'existait pas. J'ai grandi, vieilli, et je me suis contenté d'un monde classique... jusqu'au jour où j'ai commencé à écrire des romans. Un parfum d'aventure s'est alors glissé dans ma vie. De drôles de couleurs, d'étonnantes créatures, des villes étranges… J'avais trouvé la porte." Source 

banniere

 

4ème de couverture :

     "Il s'agissait d'un loup assez jeune, au torse puissant et aux crocs impressionnants. Assis sur ses pattes arrière, il les observait avec curiosité, sans une once de crainte. Camille marcha dans sa direction. Il ne lui prêta pas une attention particulière, mais, quand elle ne fut plus qu'à deux mètres de lui, il montra les dents et se mit à grogner. Elle s'immobilisa. - Recule, lui ordonna Edwin à mi-voix. Sans tenir compte de ses paroles, Camille s'accroupit lentement, regardant le loup dans les yeux."

 

Mon Avis : étoile jaune      • Relecture•

L'Île du destin est le dernier tome de la trilogie La Quête d'Ewilan. Aussi pour ne pas gâcher votre lecture et vous laisser entière surprise concernant le dénouement, ma chronique sera relativement succincte.

Je ne peux néanmoins m'empêcher de vous faire remarquer la superbe couverture : Camille y est représentée de façon majestueuse et sûre d'elle.  Sa quête d'identité s'achève, lui permettant enfin de retrouver "l'Ewilan" qui sommeillait en elle. Bravo à Jean-Louis Thouard pour son travail et son talent partagé! (je trouve qu'on ne cite jamais assez les illustrateurs!)

Cette trilogie se termine par une belle conclusion qui nous permet de nous arrêter là. Mais pour celles et ceux qui ne veulent pas quitter Ewilan et ses compagnons, l'auteur laisse également une porte grande ouverte... qui mène tout droit vers la seconde trilogie Les Mondes d'Ewilan. Je vous le dis, tout reste à découvrir!

 

© Eloo 11/2012

16 octobre 2012

L'Arche des derniers jours d'Eric SIMARD

arche_derniers_jours

L'Arche des derniers jours d'Eric SIMARD
Editions Syros - Coll. Soon. 2009. 327 p.

4ème de couverture :

      "La Terre, début du vingt-deuxième siècle. Un effroyable conflit planétaire a décimé presque toutes les espèces vivantes et provoqué des mutations génétiques. Des enfants aux pouvoirs étranges se sont réfugiés dans la jungle, auprès des rares animaux ayant survécu. Chaque adomutant a son propre "amimal", qui lui correspond étrangement. Ainsi, Iza et Louve, Lyan et Cerf, Shaona et Aigle, Mynor et Taureau, Youn et Dauphin vivent paisiblement sur une côte sauvage du sud de l'Inde. Mais des hommes armés accostent, manifestement à leur recherche. Cachés dans la mangrove, les adolescents se préparent à riposter farouchement.Ils ignorent que des scientifiques de l'Arche des derniers jours, un inquiétant laboratoire caché au coeur des îles des Cyclades, ont décidé de les capturer afin de pouvoir les étudier..."

 

Mon Avis : ♥ ♥

L'Arche des derniers jours se déroule dans un monde futuriste complètement imaginé par Eric Simard, l'auteur. Nous sommes au vingt-deuxième siècle et pourtant, même si le monde tel que nous le connaissons n'existe plus, il est très facile de s'y retrouver et de s'y immerger aux côtés des autochtones.

A travers les mésaventures d'adolescents un peu sauvages vivants en communion avec la nature, les esprits et surtout leurs "amimaux", ce roman aborde la question de l'éthique : jusqu'où peut-on aller au nom de la science et/ou de l'art?  Jusqu'au sacrifice de vies humaines?
Tout au long des chapitres, l'auteur ne cache pas ses diverses sources d'inspiration : la mythologie, la religion, et très certainement aussi l'oeuvre de Mary Shelley Frankenstein ou le Prométhée moderne.

Le sujet est prometteur mais l'histoire s'avère finalement assez classique, sans grand coup de théâtre et avec quelques longueurs. Mais ce qui m'a veritablement gêné est l'absence de personnage principal. On peut consiérer qu'il y en a plusieurs, mais ils restent finalement assez mystérieux à nos yeux. Du coup, il est difficile de s'attacher à l'un ou l'autre, même si leur mésaventure nous touche. On a envie de les voir s'en sortir, mais on garde un regard détaché sur l'histoire.

Je crois qu'en conclusion il manque le petit quelque chose en plus à ce roman pour qu'il se démarque des autres du même genre. Seule sa fin peut surprendre, assez "adulte" finalement. On s'attend peut-être à une note plus positive que ça, car nos héros combattent pour une noble cause : pour que triomphe l'humanité et la liberté.

 

© Eloo 10/2012

24 janvier 2013

Olympe de Gouges de José-Louis BOCQUET & Catel MULLER

olympe de gouges

Olympe de Gouges de José-Louis BOCQUET (scénario) & Catel MULLER (dessin)
Editions Casterman - Coll. écritures. 2012. 486 p.

Le Saviez-vous? Le duo Catel & Bocquet avait déjà signé un premier roman grahpique en 2007: Kiki de Montparnasse.
Cette BD avait été récompensée à plusieurs reprises (= Grand Prix RTL, Prix Mille pages, Prix du meilleur album des Lyons de la BD)

banniere

 

4ème de couverture :

      "La femme naît libre et demeure égale à l'homme en droits. La femme a le droit de monter sur l'échafaud ; elle doit avoir également celui de monter à la Tribune."
Olympe de Gouges Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne - 1791"

 

Mon Avis : ♥♥♥♥ [Coup de Coeur!]

Je suis heureuse de vous présenter ma dernière et très belle découverte : un roman graphique relatant la vie d'Olympe de Gouges (1748-1793), personnage historique peu connu mais ô combien exceptionnel.

Née Marie Gouze, cette jeune femme se marie dès l'âge de 18 ans, porte un enfant puis perd brusquement son mari. Elle décide alors de vivre librement et de se faire appeler Olympe de Gouges. Autodidacte, Olympe lit énormément et s'intéresse à tout. Rapidement, elle entre dans des cercles, prends des amants parmi des hommes de lettres, rencontre de près ou de loin des personnalités de son temps tels que Voltaire, Rousseau, B. Francklin, etc. A travers des pièces de théâtre et des pamphlets qu'elle écrit, Olympe de Gouges s'engage auprès des hommes noirs - qui ne sont à l'époque pas considérés comme des êtres humains - et dénonce l'esclavage. Puis progressivement, la cause des femmes devient sa première priorité. Elle va oser demander tout haut le divorce, le droit de vote des femmes... En 1791 après la Révolution française, elle va écrire la fameuse Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne.Je ne vous en dis pas plus mais j'espère que ce bref aperçu de la vie d'Olympe de Gouges vous donnera envie d'en savoir davantage.

Il est important de noter également un scénario rythmé et bien ficelé : le duo a fait preuve d'une rigueur historique constante et partage avec nous le fruit de leurs recherches ce qui est indéniablement un plus (chronologie de la vie d'Olympe, notices biographiques des personnes qui ont croisé son chemin, sources). Quant aux illustrations, elles sont tout simplement magnifiques. Tout en sobriété puisqu'il s'agit de noir et blanc, mais ce qui n'empêche pas un dessin stylisé qui accroche le regard.

Lancez-vous!

banniere

-> En bref :
Cest un #oui total!
#non : /

 © Eloo 01/2013

25 octobre 2012

La Quête d'Ewilan (t.1) : D'un monde à l'autre de Pierre BOTTERO

ewilan 1

La Quête d'Ewilan (t.1) : D'un monde à l'autre de Pierre BOTTERO
Editions Rageot. 2003. 283 p. 

Le saviez-vous? C'est à l'âge de douze ans que Pierre Bottero découvre sa passion pour la littérature d'héroïc fantasy, en lisant la  fameuse trilogie du Seigneur des Anneaux. Sa rencontre avec la plume de J. R. R. Tolkien fut si intense qu'elle l'empêcha de dormir pendant une semaine. Source

banniere

 

4ème de couverture:

      "Quand Camille vit le poids lourd qui fonçait droit sur elle, elle se figea au milieu de la chaussée. Son irrépressible curiosité l'empêcha de fermer les yeux et elle n'eut pas le temps de crier... Non, elle se retrouva couchée à plat ventre dans une forêt inconnue plantée d'arbres immenses.
-Te voici donc, Ewilan. Nous t'avons longtemps cherché, mes frères et moi, afin d'achever ce qui avait été commencé, mais tu étais introuvable..."

 

Mon Avis : etoile_jaune      • Relecture• 

Pierre Bottero est un auteur que j'affectionne tout particulièrement. Je trouve qu'il nous plonge dans des mondes incroyables, dont lui seul a le secret. Sa plume est belle, entrainante et complètement addictive!


J'avais lu la saga La Quête d'Ewilan pour la première fois il y a quelques années, peut-être même à sa sortie... ce qui fait trèès loin! Ca a été un coup de coeur monumental ; si bien que j'étais pleine d'apréhension en me replongeant dans le premier tome, D'un monde à l'autre, il y a quelques jours... Et si je ne vivais plus l'histoire de la même façon? Je l'avais lu adolescente, je suis aujourd'hui une adulte, et la perception/le ressenti n'est plus forcément le même. Ou l'art de s'angoisser... pour rien!

Car c'est une nouvelle fois un coup de coeur! La preuve qu'un bon roman reste un bon roman, qu'importe l'âge du lecteur! Mais alors pourquoi ça prend? Héhé mystère (a t-on vraiment envie de le savoir finalement?), c'est la magie Bottero!

Je pense que l'oeuvre de cet auteur est idéal pour celles et ceux qui souhaitent se lancer dans la fantasy. Les grands adeptes du genre trouveront peut-être les aventures d'Ewilan quelques peu enfantines, mais mine de rien, on est rapidement happé dans l'histoire (en ce qui me concerne, j'ai toujours autant de mal à refermer ce livre à la fin d'un chapitre!).

Finalement, le seul petit repproche que j'aurais à faire à ce premier tome, D'un monde à l'autre, c'est qu'effectivement on passe d'un monde à l'autre! Le nouvel univers que l'on découvre aux côtés de Camille et Salim me plait tellement, que pendant ma lecture je n'avais aucune envie que nos deux héros retournent chez eux, en France ; il le fallait bien pourtant...

 

© Eloo 10/2012

10 novembre 2012

L'Amour sans le faire de Serge JONCOUR

serge-joncour-l-amour-sans-le-faire

L'Amour sans le faire de Serge JONCOUR
Editions Flammarion. 2012. 318 p. 

Le saviez-vous? Serge Joncour a commencé à écrire à l'âge de 12 ans. Il s'agissait de pamphlets qui caricaturaient ses professeurs (cela faisait beaucoup rire ses copains de classe). Autre souvenir raconté par l'auteur : "Je n’étais pas le plus brillant, j’étais souvent hors sujet, mais à chaque fois que le professeur remettait les copies, il gardait la mienne pour la fin et il la lisait à voix haute. Je n’écrivais plus un devoir, j’écrivais pour être lu." Source 

banniere

 

4ème de couverture :

      "Après dix ans de silence, Frank téléphone un soir à ses parents. Curieusement, c'est un petit garçon qui décroche. Plus curieusement encore, il s'appelle Alexandre, comme son frère disparu des années auparavant. Franck décide alors de revenir dans la ferme familiale. Louise, elle, a prévu d'y passer quelques jours avec son fils. Franck et Louise, sans se confier, semblent se comprendre. "On ne refait pas sa vie, c'est juste l'ancienne sur laquelle on insiste", pense Franck en arrivant. Mais dans le silence de cet été ensoleillé et chaud, autour d'un enfant de cinq ans, "insister" finit par ressembler à la vie réinventée."

 

Mon Avis : étoile jaune

Comme bon nombre de romans contemporains français, L'Amour sans le faire démarre lentement. L'auteur prend le temps qu'il juge nécessaire pour poser la situation et nous faire découvrir les deux personnages principaux (= alternance de chapitres, l'un pour Franck, l'autre pour Louise, et ainsi de suite jusqu'à leur rencontre). Pour moi, ce n'est pas un point faible. Je me suis laissée bercer par l'histoire et j'ai patiemment attendu que Serge Joncour me surprenne. Le moins que l'on puisse dire est qu'il y est largement parvenu car on ne s'attend pas à la tournure que prennent les évènements dans l'histoire. De plus, on ne s'attend pas non plus à ce que l'auteur arrive à remuer tant de choses en nous, qu'il arrive à nous procurer autant d'émotion.

Serge Joncour maîtrise son roman de bout en bout, il m'a surpris par certains détails qui révèlent ses connaissances diverses (sur l'Auvergne, l'agriculture, etc.). Et même si certains sujets abordés ne font pas parti de mes sujets de prédilection (la chasse par exemple), l'auteur a quand même réussi à m'embarquer.

Durant les 100 dernières pages, l'histoire prend un nouveau rythme, plus soutenu. Cela correspond au moment où Franck et Louise prennent de l'assurance. J'ai trouvé l'image jolie.
La fin est complètement à la hauteur de mes attentes.
 Elle laisse une porte ouverte à tous les possibles.

Ce roman a vraiment tout pour plaire : l'histoire est belle et touchante, elle nous rappelle à l'essentiel. Quant à la plume, elle est à la fois poétique et pleine de subtilité.
On sent que pour Serge Joncour nous offrir une belle prose est tout aussi important que de nous raconter son histoire. Et c'est vraiment appréciable.

banniere 

Ce roman a été lu dans le cadre de l'opération des "Matchs de la rentrée littéraire", organisé par Priceminister que je remercie. Je donne une note de 18/20 à L'Amour sans le faire de Serge Joncour.
Lien vers la fiche produit

 

Rentrée-Littérraire-V2-logo

© Eloo 11/2012

29 mars 2013

Entre chiens et loups (t.1) de Malorie BLACKMAN

Entre chiens et loups

Entre chiens et loups (t.1) de Malorie BLACKMAN
Editions Milan - Coll. Macadam. 2005. 396 p.

Le Saviez-vous? Entre chiens et loups a été récompensé par le Prix Ado-Lisant en 2007, prix belge décerné par des jeunes entre 13 & 16 ans. Source

banniere

 

4ème de couverture :

      "Imaginez un monde. Un monde où tout est noir ou blanc. Où ce qui est noir est riche, puissant et dominant. Où ce qui est blanc est pauvre, opprimé et méprisé. Un monde où les communautés s'affrontent à coups de lois racistes et de bombes. C'est un monde où Callum et Sephy n'ont pas le droit de s'aimer. Car elle est noire et fille de ministre. Et lui blanc et fils d'un rebelle clandestin... Et s'ils changeaient ce monde?"

 

Mon Avis : ♥♥♥

Il était temps pour moi de m'attaquer à ce roman de Malorie Blackman qui a suscité de nombreuses émotions parmi ses lecteurs et qui pourrait être en passe de devenir un incontournable de la littérature jeunesse.

Dans son guide des livres pour les 8/16 ans, Tony Di Mascio nous dit que "lire cette histoire [...] est un exercice salvateur pour pointer les clichés bien ancrés dans les mentalités de chacun" (Je cherche un livre pour un enfant ; p.72). Je lui donne ô combien raison. Toute la force de ce roman réside sur l'inversion mise en scène : ici les noirs sont puissants et dominateurs & les blancs pauvres et marginalisés. Pourtant, je n'ai pas pu m'empêcher d'imaginer Callum - blanc dans l'histoire - noir au vu de ce qu'il vit au quotidien. Cela prouve que nous sommes vraiment formatés par l'histoire de notre propre société.

Plus globalement, je dirais que le synopsis est bien trouvé et qu'il apporte matière à réflexion. Néanmoins, il m'a fallu un certain temps pour entrer dans l'histoire et j'ai eu beaucoup de mal à m'identifier aux personnages (peut-être justement à cause de l'inversion?). Je n'ai pas toujours compris les choix des personnages mais il est clair qu'il est difficile de se mettre à leur place qui est à des lumières de la nôtre. La fin, par contre, m'a vraiment touché (sans surprise, qui ne le serait pas?) et j'ai hâte de me plonger dans la suite.

banniere

-> En bref :
#oui : une situation originale où les "rôles" sont inversés, plume agréable, alternance des points de vue de Sephy & Callum, invitation à la réflexion
#non : difficulté à entrer dans l'histoire (au début) & à m'identifier aux personnages

 

© Eloo 03/2013

5 juillet 2013

Malronce de Maxime CHATTAM

Autre-monde-2-Malronce

Autre-Monde : Malronce (t.2) de Maxime CHATTAM
Editions Albin Michel. 2009. 406 p.

Voir la chronique du tome 1

banniere

 

4ème de couverture :

      "Imaginez un monde où la nature a repris le pouvoir, où les adultes sont redevenus sauvages et les enfants se sont assemblés en bandes pour survivre, où chaque promenade est une expédition, chaque jour passé, un exploit. Un monde recouvert par un océan de forêts, peuplé de créatures fabuleuses, traversé de courants étranges, d'énergies nouvelles. Un monde nouveau où trois adolescents tentent de déjouer les pièges d'une mystérieuse reine, acharnée à leur perte : Malronce. Oubliez tout ce que vous savez... Pénétrez dans Autre-Monde."

 

Mon Avis : ♥♥♥

Après un premier tome coup de coeur, j'attendais bien évidement énormément de la suite... Et la chute peut être fatale! Alors non, Malronce n'est pas une déception mais je l'ai trouvé vraiment en-dessous de son prédécesseur... Dommage!

Nous retrouvons nos trois héros là où nous les avons laissés, ils partent en quête et leur voyage est... long. Pour ne pas dire ennuyeux! Bien sûr, leur chemin est pavé d'embûches mais cela saute très vite aux yeux qu'ils s'en sortiront très bien - et avec un peu trop de facilité.
Au cours de leur remontée vers le Sud, ils vont faire la connaissance de deux clans d'enfants-adolescents aux moeurs & coutumes complètement différentes des leurs. Malheureusement, Matt, Ambre et Tobias ne s'attardent pas chez eux et je l'ai regretté. J'aurais aimé pouvoir m'imprégner davantage de leurs univers, découvrir leurs logis et leur façon de vivre, connaître leur manière d'appréhender ce nouveau monde plus en profondeur, etc.

Dans le dernier quart du livre, l'histoire prend une nouvelle tournure et on est enfin tenu en haleine. Dommage donc qu'il ait fallu s'accrocher jusque là. Je ne vous en dirais pas plus car je ne voudrais pas trop vous en dévoiler.
La fin remontant le tout, j'ai vraiment envie de lire la suite, le troisième tome Le Coeur de la Terre. Maxime Chattam a su créer un univers à part entière, avec sa part de mystère que les personnages et les lecteurs doivent percer à jour. Mais l'auteur doit faire attention à ne pas verser dans la facilité!

banniere

-> En bref :
#oui : un univers fourni et mystérieux qu'on a envie de découvrir, une fin haletante.
#non : un démarrage beaucoup trop lent.

 

 

© Eloo 07/2013

5 mai 2013

Rouge rubis de Kerstin GIER

rouge-rubis-171539-250-400

Rouge rubis (t.1) de Kerstin GIER
Editions Milan. 2011. 349 p.

Le Saviez-vous? Vous pourrez très bientôt retrouver Rouge rubis sur grand écran.
Bande-annonce (en allemand) :

banniere

4ème de couverture :

      "Elle est le Rubis, la douzième, l'ultime voyageuse. Avec elle, le Cercle est refermé, le secret révélé. Un secret qui remonte à la nuit des temps."

 

Mon Avis : ♥♥♥♥ [Coup de Coeur!] • Relecture •

J'ai lu Rouge rubis dès sa sortie en 2011, suivant le conseil de ma libraire avisée. Ce fut un coup de coeur total ; je me rappelle encore, je l'avais lu d'une traite pendant mes vacances en Espagne, au bord de la piscine (oui, ça fait rêver, je sais^^). Malheureusement, je n'avais pas pu vous partager mon ressenti car de retour en France, il était difficile pour moi de mettre des mots sur des émotions déjà trop lointaines. 

Aujourd'hui, j'ai décidé de relire ce roman car je souhaite découvrir sa suite - Rouge rubis est le premier tome d'une trilogie. Les émotions que m'a transmis ce roman sont à nouveau là, et pourtant je sens que ce ne sera pas plus facile de vous livrer mon avis. Soyez indulgent, je vais faire de mon mieux! En fait, c'est comme si ce coup de coeur était inexplicable. Comme si ce roman se suffit à lui-même et auquel il n'y a rien à ajouter.

Relevons tout de même une intrigue originale et une héroïne atypique.
Cela faisait longtemps que je n'avais plus lu un roman young adult fantastique d'une telle qualité. C'est une vraie bouffée d'air frais de sentir que l'auteur est maître de son histoire dès la première ligne et qu'elle ne se laisse pas simplement guider au fur et à mesure de son inspiration. Elle ne laisse rien au hasard et sait pertinemment comment va finir son dernier tome losqu'elle écrit le premier. Le thème abordé, à savoir "la remontée dans le temps", n'est pas nouveau mais Kerstin Gier se l'approprie avec brio.
Passons à l'héroïne Gwendolyn qui m'a beaucoup plu. C'est une jeune fille sans expérience mais qui sait faire fonctionner ses petites cellules grises (Hercule Poirot, sors de ce corps!). Elle est entourée de personnes qui ont chacun un avis bien arrêté sur son don et sur ce qu'il implique mais elle ne se laisse pas influencer et cherche à se faire son propre opinion. Gwendolyn est affublée d'un sacré compagnon de route (et non pas l'inverse comme il le croit!) : Gidéon, un jeune homme qui a une haute estime de lui-même. Comme d'habitude, j'ai dû mal à m'attacher à un tel personnage, mais j'ai bon espoir qu'il s'adoucisse dans les deux tomes suivants (il n'y a pas de raison que le charme de Gwendolyn n'opère pas!) 

Je vais m'arrêter là. Je vous conseille à toutes et à tous de tenter l'expérience Rouge rubis, ça vaut vraiment le coup!

banniere

-> En bref :
C'est un #oui total! Foncez, qu'est-ce que vous attendez?!
#non : /

© Eloo 05/2013

12 mai 2013

La Bibliothécaire de GUDULE

livres-la-bibliothecaire-

La Bibliothécaire de GUDULE
Edition Le Livre de poche jeunesse - Coll. Fantastique. 2001. 186 p.
Première édition : 1995

Le Saviez-vous? Gudule est un auteur aux multiples facettes : elle écrit pour les enfants comme pour les adultes, touche  à tous les styles/tous les genres. A travers ses romans, elle a abordé des thèmes comme l'enfance maltraitée, la séropositivité, le racisme, les SDF, etc.

banniere

 

4ème de couverture :

      "Pourquoi la vieille dame qui habite en face de chez Guillaume écrit-elle très tard la nuit? Quelle est cette jeune fille qui ne sort de chez elle qu'à la nuit tombée? Pour résoudre ces mystères, Guillaume se lance dans un fantastique voyage au pays des livres et de l'écriture..."

 

Mon Avis : ♥♥♥♥

Avant toute chose, je souhaiterai souligner le fait que La Bibliothécaire est un roman de qualité. A mon sens il est important de le lire une fois dans sa vie car il peut être justement considéré comme une référence dans la littérature jeunesse.
Malgré tout,j'avoue ne pas m'être sentie "en phase" avec l'auteur pendant ma lecture et je vous explique de ce pas pourquoi.

Tout d'abord - et c'est un ressenti tout à fait personnel -, je n'ai pas du tout accroché à la plume de l'auteur. Celle-ci possède un style bien à elle, je dirais même un style reconnaissable, ce qui pour le coup est positif, mais qui malheureusement ne me touche pas.
Ensuite, je me suis rendue compte dès les premières pages que j'avais un livre "très scolaire" entre les mains. Gudule nous raconte une histoire certes, mais on s'apperçoit très vite que celle-ci va lui permettre de passer des messages à ses lecteurs du type : "les livres, c'est bien" & "écrire avec des fautes d'orthographes, c'est mal". J'avoue me sentir un peu vieille pour que l'on me rappelle ces principes-là...

Mais je crois en définitive que ce qui m'a le plus gêné est l'exploitation d'oeuvres déjà existantes. La démarche de l'auteur à travers ce roman est la suivante : faire découvrir aux enfants certains classiques de la littérature jeunesse. En soi, je trouve ça très bien. C'est la méthode pour y parvenir qui ne me convient pas. Guillaume, le personnage principal, entre dans les livres et interragit dans leurs histoires.
Exemple : il va rencontrer Alice (Alice au Pays des Merveilles de L. Carroll) et discuter avec elle. Nan mais allo?
L'auteur se réapproprie des oeuvres qui ne lui appartiennent pas, nous livre sa propre interprétation, permet à ses personnages d'y faire une apparition : pour moi c'est dénaturer l'oeuvre originale ni plus ni moins! On peut me traiter de psycho-rigide mais... On ne touche pas aux classiques!!

Je me sens mieux, je vous ai tout dit.
Je pense qu'il est important de lire ce roman tant que l'on a le bon âge! Je conseille donc cette histoire à tous les 
enfants de 9-12 ans qui je pense seront bien plus réceptifs que moi.
C'est finalement pour eux que l'histoire a été écrite et c'est l'essentiel à retenir!

Lecture idéale en primaire dans le cadre de l'école. Lisez-le tant qu'il est encore temps!

banniere

 

-> En bref :
#oui : bon roman pour les 9-12 ans!
#non : pas un roman pour la vieille que je suis!

 

© Eloo 05/2013

2 septembre 2014

Cycle Drenaï (t.2) : Le Roi sur le seuil

couv12524643

 

Auteur : David GEMMELL
Editions : Bragelonne
Date de parution : 2001
370 p.

 

→ C'est ma binôme Nina de la chaîne Youtube Le Libr'Air qui a sorti ce roman de ma PAL!

 

4ème de couverture :

"Les temps ont changé...
Un siècle s'est écoulé depuis l'incroyable résistance au sein de la forteresse de Dros Delnoch. Et Druss, le valeureux héros de cette aventure, est resté une Légende. Mais aujourd'hui, le tyrannique empereur Ceska a pris le contrôle du territoire des Drenaïs. Dans sa quête insatiable de pouvoir, il a trahi ses plus fidèles soldats, le corps d'armée du Dragon. Il leur a tendu un piège et a lancé contre eux des créatures monstrueuses, mi-hommes, mi-bêtes, à la force de destruction prodigieuse: les Unis.
Le massacre fut terrible et Tenaka Khan est le seul survivant. Il n'est pas près d'oublier la traitrise de son maitre. Dans ses veines coule le sang d'ancêtres mythiques : Regnak, le dernier Compte de Bronze, et Ulric, prince des Nadirs, deux ennemis ancestraux. Avec un tel héritage, la glace et le feu fusionnent pour forger un chef à la volonté trempée dans l'acier.Dans l'étroit regard violet du Khan brillent les flammes de la haine. Sa mâchoire et ses poings sont serrés.Et aujourd'hui, son cœur crie vengeance!"

 

Mon Avis : ♥♥♥♥

Après m'être plongé avec délice dans Légende, j'ai décidé de poursuivre ma découverte du cycle Drenaï et de la plume de David Gemmell avec ce second titre. Même s'il n'égale pas tout à fait son prédécesseur, Le Roi sur le seuil est un roman de fantasy très bien ficelé que j'ai vraiment beaucoup aimé.

Les personnages sont toujours aussi charismatiques, les guerriers ont de l'allure, ce sont des hommes d'honneur et les femmes ont du plomb dans leur tête. David Gemmell ne perd pas le rythme et les évènements s'enchaînent à une vitesse surprenante. On ne s'ennuie pas et tout se tient. J'ai d'ailleurs préféré la fin de cette histoire à celle de Légende car elle est plus complexe et plus travaillée (dans Légende le dénouement est un peu facile et donc moins impressionnant).

Dans ce roman-ci, la thématique de la peur de l'étranger est très présente. D'ailleurs, David Gemmell aurait créé le personnage de Païen (un homme à la peau noire voyagant sur un territoire habité par des hommes à la peau blanche) suite à un propos raciste tenu par un lecteur de Légende.

David Gemmell est un des maîtres incontestables de héroïc fantasy, il nous entraine dans son univers et on ne voudrait plus jamais en sortir. J'ai hâte de poursuivre l'aventure Drenaï avec Waylander!

© Eloo 09/2014

8 décembre 2014

Mordechaï Anielewicz : "non au désespoir"

mordechai-anielewicz-non-au-desespoir

 

Auteur : Rachel HAUSFATER
Editions : Actes Sud Junior
Collection : Ceux qui ont dit non
Date de parution : 2010
96 p.

 

→ J'ai eu envie d'en savoir plus sur l'histoire du ghetto de Varsovie pendant la Seconde Guerre mondiale suite à ma lecture du roman d'Erri de Luca Le Tort du soldat (éd. Gallimard).

 

4ème de couverture :

      "Nous ne voulons pas sauver nos vies. Personne n'en sortira vivant. Nous désirons seulement sauver notre dignité d'homme. Il parle, Mordechaï l'ange. Il parle, et calmement il déclare la guerre. On est le 18 avril 1943 et dehors il fait si sombre... Mais en nous une lumière, un petit feu ardent, allumé par lui, notre doux commandant. Il parle et tous l'écoutent, parce qu'il est notre chef, celui qui voit, celui qui veut, celui qui peut. Nous emmener loin d'ici, par le haut, par le beau. Finir en fiers, partir debout, frapper la mort, vivre jusqu'au bout."

 

Mon Avis : ♥♥♥♥

Je suis très contente d'avoir pu en apprendre davantage sur Mordechaï Anielewicz, un jeune homme intelligent et très courageux. Parfois l'homme est capable de choses dont on ne le soupçonnerait pas. Même s'il savait les juifs du ghetto condamnés, Mordechaï Anielewicz a su leur donner espoir afin qu'ils se battent jusqu'au bout, pour la justice et la liberté. En prenant les armes, les habitants du ghetto de Varsovie n'ont pas subi la violence des nazis, ils se sont défendus et ont choisi leur façon de mourir. Mordechaï Anielewicz était leur guide vers leur délivrance.

Ce documentaire à destination des ados m'a donné envie d'en savoir encore plus sur les combats et la résistance des juifs du ghetto de Varsovie face à leur ennemi nazi. Car il faut bien avouer que ce petit livre reste succinct et qu'il m'a laissé sur ma faim. J'ai été surprise car il s'agit d'un documentaire écrit comme un roman. L'auteur se met dans la peau d'une jeune passeuse d'une douzaine d'année qui fait partie du réseau créé par Mordechaï Anielewicz. Je suppose qu'elle est un personnage fictif mais rien n'est précisé (même si des enfants comme elle ont sûrement existés). Son rôle est de sortir discrètement du ghetto et de récupérer un tas de choses à l'extérieur, de la nourriture comme des armes. Elle est nos yeux et nous raconte le combat de Mordechaï Anielewicz jusqu'à son dernier souffle.

Cette idée de "romancer" un documentaire est un choix éditorial intéressant mais qui rend le tout très "jeunesse". L'auteur ne rentre malheureusement pas dans les détails et je suis ressortie de cette lecture avec l'impression qu'il me manque des éléments. Finalement, ce livre est une mise en bouche qui devrait donner envie à ses lecteurs de se tourner vers d'autres ouvrages qui traitent du même sujet.

© Eloo 12/2014

12 août 2014

Le Tort du soldat

images

 

Auteur : Erri DE LUCA
Editions : Gallimard
Collection : Du monde entier
Date de parution : 2014
88 p.

 

Le Saviez-vous? Erri De Luca est un grand auteur italien, dont l'ensemble de l'oeuvre a été récompensé par le prix Ulysse en 2013.

 

4ème de couverture :

      "Un vieux criminel de guerre et sa fille dînent dans une auberge au milieu des Dolomites et se retrouvent à la table voisine de celle du narrateur, qui travaille sur une de ses traductions du yiddish. En deux récits juxtaposés, comme les deux tables de ce restaurant de montagne, Erri De Luca évoque son amour pour la langue et la littérature yiddish, puis, par la voix de la femme, l’existence d’un homme sans remords, qui considère que son seul tort est d’avoir perdu la guerre…"

 

Mon Avis : ♥♥♥risque de spoilers

Le Tort du soldat est un petit roman très intéressant à plus d'un titre. L'auteur Erri De Luca partage avec nous son regard sur la Seconde Guerre mondiale. Et l'interprétation qu'il nous livre m'a beaucoup intrigué.

Dans la première partie de son roman, nous sommes en compagnie d'un traducteur en langue yiddish qui nous en apprend beaucoup sur les évènements passés durant la guerre, et notamment au sujet de la destruction du ghetto de Varsovie par les nazis. J'ignorais que ses habitants s'étaient défendus ardemment et avaient résisté pendant un long mois à l'attaque de leur ennemi. Des faux papiers avaient même été distribués aux artistes juifs afin qu'ils puissent quitter discrètement le ghetto et témoigner.

Dans la seconde partie, c'est la fille d'un ancien soldat allemand qui prend la parole. Elle nous raconte l'histoire de son père qui s'est toujours senti recherché, surtout après le fameux enlèvement d'Adolf Eichmann. Culpabilité? Le raisonnement du vieux soldat au sujet de la défaite des nazis est très intéressant à suivre. Le titre prend d'ailleurs tout son sens pendant la lecture :

"- Je suis un soldat vaincu. Tel est mon crime, pure vérité." Il fit le geste de chasser les pellicules de ses épaules. "Le tort du soldat est la défaite. La victoire justifie tout. Les Alliés ont commis contre l'Allemagne des crimes de guerre absous par le triomphe". p.47

L'acharnement avec lequel ce vieil homme tente de comprendre la défaite nazie, allant jusqu'à étudier les textes sacrés de la foi juive, laisse parfois sans voix. Grâce au témoignage livré par la femme, nous comprenons également comment on est supposé vivre lorsque l'on est la fille d'un criminel de guerre...

Je conseille cette lecture à tout le monde, même si je dois vous alerter sur le fait que l'auteur utilise parfois un vocabulaire difficile pour celui qui est étranger à la culture juive. Personnellement, il m'a fallu parfois m'accrocher et me munir de mon ordinateur et du dictionnaire pour suivre toute l'affaire. Mais dans l'ensemble, c'est très agréable à lire, la plume d'Erri De Luca berce le lecteur et les quelques phrases types qui se répètent tout au long du roman marque le rythme. 

Pour conclure, Je trouve Erri de Luca tout simplement fascinant et je donnerais cher pour pouvoir discuter longuement avec lui, autour d'un verre et confortablement installé dans un sofa...

© Eloo 08/2014

14 avril 2015

La Passe-Miroir (t.1) : Les Fiancés de l'Hiver

la-passe-miroir---livre-1---les-fiances-de-l-hiver-282811

 

Auteur : Christelle DABOS
Editions : Gallimard
Date de parution : 2013
517 p.

 

→ Challenge Pioche ton addiction! #6 : Je suis une (petite?) brique!

 

4ème de couverture :

      "Sous son écharpe élimée et ses lunettes de myope, Ophélie cache des dons singuliers : elle peut lire le passé des objets et traverser les miroirs. Elle vit paisiblement sur l'arche d'Anima quand on la fiance à Thorn, du puissant clan des Dragons. La jeune fille doit quitter sa famille et le suivre à la Citacielle, capitale flottante du Pôle. À quelle fin a-t-elle été choisie ? Pourquoi doit-elle dissimuler sa véritable identité ? Sans le savoir, Ophélie devient le jouet d'un complot mortel."

 

Mon Avis : ♥♥♥♥

Si vous regardez régulièrement mes vidéos, vous savez certainement que j'avais envie de lire ce roman depuis que Clélia en a parlé sur sa chaîne Youtube BrodyBooks. Je suis enfin passée à l'action et j'ai d'ors et déjà envie de lire la suite (sortie prévue pour novembre 2015, patience!).

On entre dans l'histoire en douceur avec la découverte de cet univers créé de toutes pièces par l'auteur, Christelle Dabos. Je l'ai beaucoup comparé à celui de Lewis Carroll dans Alice au Pays des Merveilles, car rien n'a de sens. Lorsqu'on débarque sur la Citacielle, il est inutile de chercher à comprendre son fonctionnement car rien n'est logique. C'était très intéressant de suivre Ophélie dans sa découverte d'un monde sans queue ni tête.

Les Fiancés de l'Hiver est un roman de fantasy comme je les aime. J'ai trouvé qu'il démarrait assez lentement mais il va ensuite crescendo à mesure que les intrigues se dessinent. Ophélie se rend compte que la Citacielle est pourrie de l'intérieur et qu'elle ne peut compter sur personne, peut-être pas même sur son fiancé... Accompagnée de sa tante, elle essaie tant bien que mal de se familiariser avec ce qui l'entoure et surtout de survivre.

Ophélie est une héroïne imparfaite et c'est ce qui l'a rend si attachante. Par contre, j'ai trouvé le contraste entre Thorn et elle est très (trop?) important. Thorn est présenté comme un homme avec un grand H, tandis qu'Ophélie passe pour une jeune fille mal fagotée et frêle qui ne comprend rien à rien. J'ai eu l'impression que Thorn s'imposait comme une sorte de figure paternel à l'égard d'Ophélie, alors qu'ils sont censés former "un couple". J'espère que leur relation trouvera un certain équilibre au fil des tomes.

Malgré ce minuscule petit bémol, j'ai passé un très agréable moment de lecture avec ce roman et j'ai hâte de connaître la suite des aventures d'Ophélie et de Thorn. Je vous conseille fortement de vous plonger dans Les Fiancés de l'Hiver si vous aimez la fantasy ou si c'est un genre que vous avez envie de découvrir (vous tenez là un roman idéal pour débuter).

Ce roman est le lauréat du concours du premier roman jeunesse organisé par Gallimard Jeunesse, RTL et Télérama.

Les Fiancés de l'hiver sur la Fnac.com

mon avis en vidéo

© Eloo 04/2015

23 octobre 2014

Eleanor & Park

couv19656011

 

Auteur : Rainbow ROWELL
Editions : Pocket Jeunesse
Date de parution : 2014
378 p.

 

→ Lecture Commune avec ma binôme Nina de la chaîne Youtube Le Libr'Air : le recap' par ici / son avis par là!

 

4ème de couverture :

      "Etats-Unis, 1986. Eleanor est une lycéenne trop rousse, trop ronde et est harcelée par tout le monde au lycée. Dans le bus scolaire, elle a l'habitude de s'asseoir à côté de Park, un garçon timide, qui l'ignore poliment. Peu à peu, les deux lycéens vont se rapprocher, liés par leurs passions communes pour les comics et les Smiths."

 

 

Mon Avis : ♥♥♥♥ [Coup de Coeur!]

C'est difficile pour moi de vous livrer un avis conplet ici alors que j'ai l'impression de vous avoir déjà tout dit dans mon article Lecture Commune avec Nina. Je vais tout de même m'atteler à la tâche, en évitant tout spoiler cette fois, inévitable dans l'article précédant où je vous donnais mon avis à chaud.

Eleanor & Park est un roman coup de coeur car les deux personnages ont su me toucher profondément. Le parcours et l'environnement familial d'Eleanor et de Park sont complètement différents, mais ces derniers sont tous les deux attachants à leur manière. On nous donne l'impression que Park a été mis sur la route d'Eleanor pour qu'il la sauve, mais Eleanor en fait finalement tout autant pour lui. Elle l'aide à grandir et à prendre ses responsabilités.

Avec ce livre, j'ai vécu un tourbillon d'émotions très fortes. Il ne faut pourtant pas s'attendre à une histoire pleine de rebondissements : cette histoire c'est la vie, avec ces hauts et ces bas, ces difficultés et ces rayons de soleil. Je me suis sentie dégoutée et en colère, j'ai parfois été triste, j'ai ris et j'ai été bien, je me suis sentie vivante aux côtés d'Eleanor et de Park. J'ai adoré me plonger dans leur univers de K7 audio et de comics ; vivre dans les années 80 le temps de quelques pages m'a rendu très nostalgique (même si je suis née en 89!).

J'ai beaucoup apprécié la plume de l'auteur Rainbow Rowell, je ne saurais pas trop comment le dire autrement : je l'ai trouvé très "cocooning". On plonge dans son histoire et on se sent bien comme si tout était familier. Tout au long de ma lecture, ce roman était devenu mon refuge.

Je vous conseille donc vivement ce roman qui sera sans nul doute une de mes meilleures découvertes livresques pour cette année 2014.

© Eloo 10/2014

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>
Newsletter
62 abonnés
Publicité
Challenge Goodreads
2018 Reading Challenge
Eloo has read 3 books toward their goal of 40 books.
hide
Instagram

@ElooBooks

Publicité